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e) la tendance à l’enrichissement de la série des consonnes constrictives
vers le XIII s.;
f) la tendance à la labialisation des voyelles qui se réalise surtout après la
monophtongaison des diphtongues [éu], [ué] > [oe] vers la fin de la période afr.;
g) la tendance à la vocalisation des consonnes en position ‘consonnes
l,g,b + autre consonne’ qui amène les diphtongues combinatoires: afr. salt >
saut, lat. colăpu > colpu > coup, lat. tabula > afr.dial. taule > tôle;
h) la tendance au iotacisme en position intervocalique: lat. pacare >
payer, lat. plaga > plaie et en position ‘c,g + consonne’: lat. lacte > afr. lait,
lat. factu > afr. fait.
3.3. Les modifications syntagmatiques en vocalisme. Les
modifications syntagmatiques, c.-à-d. les modifications dans la parole, sont
régies par toutes ces tendances. Voilà quelques exemples de la réalisation de
dites tendances.
a) P.ex. toutes les voyelles et les diphtongues sont nasalisées, mais ce
ne sont pas encore des phonèmes autonomes spécifiques, ce fait est attesté
par des assonances.
Il existe cependant une voyelle qui connaît une évolution spécifique.
P.ex. ‘a+consonne nasale’ se diphtongue dans les mots monosyllabiques:
lat. manu > afr. main, lat. fame > afr. faim.
Les voyelles nasalisées tendent à s’ouvrir. P.ex. dans la ‘Chanson de
Roland’ on trouve les assonances du type ‘grant:cent’.
b) L’afr. possède plusieurs diphtongues qui proviennent du latin
populaire et du gallo-roman. Deux diphtongues descendantes [üi], [oi] passent
aux diphtongues ascendantes [ ýi ], [ói ]: lat. fructu > frúit > fruit, lat. lege >
léi > lói > loi > [lwa] ce qui augmente la quantité des syllabes ouvertes.
c) Au XI s. dans la ‘Chanson de Roland’ on trouve les assonances
‘ai:e’, ‘ai:a’, c.-à-d. deux prononciations coexistent. Mais dans le manuscrit
d’Oxford qu’on date d’une demi-siècle plus tard on trouve plutôt [ai]
monophtongue: ai > ei > e: p. ex. claru > cleir > frm. clair; ei + m,n > e:
poena > péine > frm.. peine; o+l+consonne > ou > [u]: colpu > coup > frm.
coup; óu > éu > [œ]: flore > flóur > fléur > frm. fleur; éu > [œ]: els > éus >
frm. eux.
Les triphtongues commencent par se soudir en diphtongues pour passer
plus tard aux monophtongues.
Il y a quelques diphtongues et triphtongues qui subsistent jusqu’au XVI s.
P.ex. áu<a+l+consonne, ie après les anciennes affriquées: afr. bel + s > beaus,
lat. caelu > ciel (tsiel) > frm. ciel, lat. calidu > caldu > cháut > frm. chaud.
e) la tendance à l’enrichissement de la série des consonnes constrictives vers le XIII s.; f) la tendance à la labialisation des voyelles qui se réalise surtout après la monophtongaison des diphtongues [éu], [ué] > [oe] vers la fin de la période afr.; g) la tendance à la vocalisation des consonnes en position ‘consonnes l,g,b + autre consonne’ qui amène les diphtongues combinatoires: afr. salt > saut, lat. colăpu > colpu > coup, lat. tabula > afr.dial. taule > tôle; h) la tendance au iotacisme en position intervocalique: lat. pacare > payer, lat. plaga > plaie et en position ‘c,g + consonne’: lat. lacte > afr. lait, lat. factu > afr. fait. 3.3. Les modifications syntagmatiques en vocalisme. Les modifications syntagmatiques, c.-à-d. les modifications dans la parole, sont régies par toutes ces tendances. Voilà quelques exemples de la réalisation de dites tendances. a) P.ex. toutes les voyelles et les diphtongues sont nasalisées, mais ce ne sont pas encore des phonèmes autonomes spécifiques, ce fait est attesté par des assonances. Il existe cependant une voyelle qui connaît une évolution spécifique. P.ex. ‘a+consonne nasale’ se diphtongue dans les mots monosyllabiques: lat. manu > afr. main, lat. fame > afr. faim. Les voyelles nasalisées tendent à s’ouvrir. P.ex. dans la ‘Chanson de Roland’ on trouve les assonances du type ‘grant:cent’. b) L’afr. possède plusieurs diphtongues qui proviennent du latin populaire et du gallo-roman. Deux diphtongues descendantes [üi], [oi] passent aux diphtongues ascendantes [ ýi ], [ói ]: lat. fructu > frúit > fruit, lat. lege > léi > lói > loi > [lwa] ce qui augmente la quantité des syllabes ouvertes. c) Au XI s. dans la ‘Chanson de Roland’ on trouve les assonances ‘ai:e’, ‘ai:a’, c.-à-d. deux prononciations coexistent. Mais dans le manuscrit d’Oxford qu’on date d’une demi-siècle plus tard on trouve plutôt [ai] monophtongue: ai > ei > e: p. ex. claru > cleir > frm. clair; ei + m,n > e: poena > péine > frm.. peine; o+l+consonne > ou > [u]: colpu > coup > frm. coup; óu > éu > [œ]: flore > flóur > fléur > frm. fleur; éu > [œ]: els > éus > frm. eux. Les triphtongues commencent par se soudir en diphtongues pour passer plus tard aux monophtongues. Il y a quelques diphtongues et triphtongues qui subsistent jusqu’au XVI s. P.ex. áu beaus, lat. caelu > ciel (tsiel) > frm. ciel, lat. calidu > caldu > cháut > frm. chaud. 14
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