История французского языка. Данилова В.П. - 15 стр.

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3.4. Système vocalique de l’afr. primitif au IX s. Le système de
phonèmes de l’afr. au IX s. continue le système du latin populaire et du gallo-
roman. L’essentiel dont il faut tenir compte que c’est un nouveau système, il
comporte deux séries inégales: les voyelles antérieures au nombre de six
selon les uns (1) ou bien au nombre de cinq (2) selon les autres, et les voyelles
postérieures au nombre de deux.
(1) (2)
i ü - i ü-
(ę)e o e o
ę o ę o
aa
Alors on voit dans ce système deux oppositions: voyelles antérieures
s’opposent aux voyelles postérieures; voyelles ouvertes s’opposent aux
voyelles fermées.
Les linguistes ne sont pas d’accord sur le caractère phonétique et
phonématique du phonème [e] issu de [a] accentué libre. Certains lui attribuent
un caractère très fermé (G.Gougenheim, W. von Wartburg, N.Katagochtchina).
D’autres l’estiment être une voyelle très ouverte (Mańczak=Ìaí÷àê,
M.Cohen).
3.5. L’évolution du vocalisme. Au cours du XIII
s. le vocalisme
s’enrichit d’un phonème fermé labialisé postérieur [u] qui provient du [o]
tonique entravé, du [o] protonique et du [o] en hiatus: p.ex. afr. cort >
XIII
me
s. court [kurt]; afr. doter > XIII
s. douter [duter]; afr. loer > XIII
me
s.
louer [luer].
Vers le XIV
s. le rendement du nouveau phonème augmente beaucoup à
la suite de la monophtonguaison de la diphtongue óu.
Au cours de l’afr. la voyelle [e] se confond avec [e] et il reste seulement
deux phonèmes: [e], [e]. La diphtongue ‘uó’ est changée en ‘ué’ et vers le
XIII s. devient monophtongue [ö]=[oe]. Vers la fin du XIII s. le système
vocalique devient plus organisé et contient neuf phonèmes:
i ü u
o
ę o
a
Les phonèmes e, o, e, o peuvent être longues et brèves.
Pendant toute la période afr. toute voyelle est nasalisée en position
‘voyelle+consonne nasale’, mais ce sont les variantes combinatoires, pas
phonèmes autonomes. Vers la fin du XIII s., ‘en’ et ‘an’ se confondent en ‘an’.
      3.4. Système vocalique de l’afr. primitif au IX s. Le système de
phonèmes de l’afr. au IX s. continue le système du latin populaire et du gallo-
roman. L’essentiel dont il faut tenir compte que c’est un nouveau système, il
comporte deux séries inégales: les voyelles antérieures au nombre de six
selon les uns (1) ou bien au nombre de cinq (2) selon les autres, et les voyelles
postérieures au nombre de deux.
               (1)                                         (2)
        i        ü       -                         i        ü        -
         (ę)e          o                             e            o
           ę         o                                 ę       o
                a                                           a
      Alors on voit dans ce système deux oppositions: voyelles antérieures
s’opposent aux voyelles postérieures; voyelles ouvertes s’opposent aux
voyelles fermées.
      Les linguistes ne sont pas d’accord sur le caractère phonétique et
phonématique du phonème [e] issu de [a] accentué libre. Certains lui attribuent
un caractère très fermé (G.Gougenheim, W. von Wartburg, N.Katagochtchina).
D’autres l’estiment être une voyelle très ouverte (Mańczak=Ìaí÷àê,
M.Cohen).

       3.5. L’évolution du vocalisme. Au cours du XIII s. le vocalisme
s’enrichit d’un phonème fermé labialisé postérieur [u] qui provient du [o]
tonique entravé, du [o] protonique et du [o] en hiatus: p.ex. afr. cort >
XIIIme s. court [kurt]; afr. doter > XIII s. douter [duter]; afr. loer > XIIIme s.
louer [luer].
       Vers le XIV s. le rendement du nouveau phonème augmente beaucoup à
la suite de la monophtonguaison de la diphtongue óu.
       Au cours de l’afr. la voyelle [e] se confond avec [e] et il reste seulement
deux phonèmes: [e], [e]. La diphtongue ‘uó’ est changée en ‘ué’ et vers le
XIII s. devient monophtongue [ö]=[oe]. Vers la fin du XIII s. le système
vocalique devient plus organisé et contient neuf phonèmes:
                               i       ü        u
                                 e     ö       o
                                   ę         o
                                       a
       Les phonèmes e, o, e, o peuvent être longues et brèves.
       Pendant toute la période afr. toute voyelle est nasalisée en position
‘voyelle+consonne nasale’, mais ce sont les variantes combinatoires, pas
phonèmes autonomes. Vers la fin du XIII s., ‘en’ et ‘an’ se confondent en ‘an’.

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