История французского языка. Данилова В.П. - 22 стр.

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pas, de substituer une lettre à une autre, p.ex. j [ž] au lieu de ‘ge, gi’: p.ex.
manjer; ‘z’ au lieu de ‘s’ en position intervocalique: dizons. Il propose de
distinguer le timbre ouvert et fermé des voyelles ‘e’ et ‘o’ et la longueur.
Les défauts de de la réforme de L.Meigret: il garde deux lettres ‘k’ et
‘c’ pour un phonème, ne distingue pas ‘u’ et ‘v’, ne touche pas à [h] aspiré.
De toutes les propositions à simplifier et à unifier l’orthographe française
le XVI s. a retenu quelques signes diacritiques, mais on les emploie d’une
manière irrégulière. L’orthographe reste essentiellement historique et
étymologique.
Parmi les imprimeurs du XVII s. il existe une grande variété de notations.
En 1682 pour imprimer ses oeuvres Corneille imposait une orthographe
relativement moderne.
Pendant XVII—XVIII ss. les ‘Dictionnaires de l’Académie française’
n’apportent aucun changement important.
Seule édition du ‘Dictionnaire de l’Académie française’ en 1835 apporte
l’orthographe moderne.
4.3. Particularités de la graphie française. Tout d’abord il faut définir
la notion de la graphie. Graphie c’est l’ensemble des règles qui établissent
les moyens graphiques employés dans une langue donnée pour noter les sons.
Dans la plupart des langues il y a un écart important entre la forme
phonique et la forme écrite. Cet écart est assez grand en français.
Voilà quelques particularités de la graphie française.
1. Des graphies différentes servent à noter un même phonème: p.ex.
‘en, an, am em’ + cons. >[ã]; ‘in,im, ym, yn, ain, aim, ein, eim, en’ + cons. >
[e]; ‘c, ch, qu, k’ traduisent le phonème [k].
2. Une même graphie sert à noter des phonèmes différents: p. ex. ‘en’
traduit les phonèmes [ã, e, en]; la lettre ‘s’ traduit les phonèmes [s], [z]; la lettre
‘x’ traduit les phonèmes [s], [z] et les combinaisons de phonèmes [ks], [gz].
3. Le français emploie des combinaisons de lettres tantôt pour rendre
un seul son (tels les groupes ‘ch, ph, au, eau, gn, ill’, etc.), tantôt pour noter
deux sons (p. ex. ‘oi, oin’).
4. On écrit des lettres qui ne se prononcent pas à l’intérieur des mots
aussi bien qu’à leur fin: p. ex. je perds, l’estomac, le doigt, le baptême,
condamner, dompter, etc.
5. Deux sons peuvent être notés tantôt par une seule lettre, tantôt par
les deux: p. ex. la combinaison [ks] est notée comme ‘x’ et ‘cs’ (taxi, tocsin).
Les causes de ces particularités sont expliquées par l’histoire de la langue
française.
pas, de substituer une lettre à une autre, p.ex. j [ž] au lieu de ‘ge, gi’: p.ex.
manjer; ‘z’ au lieu de ‘s’ en position intervocalique: dizons. Il propose de
distinguer le timbre ouvert et fermé des voyelles ‘e’ et ‘o’ et la longueur.
       Les défauts de de la réforme de L.Meigret: il garde deux lettres ‘k’ et
‘c’ pour un phonème, ne distingue pas ‘u’ et ‘v’, ne touche pas à [h] aspiré.
       De toutes les propositions à simplifier et à unifier l’orthographe française
le XVI s. a retenu quelques signes diacritiques, mais on les emploie d’une
manière irrégulière. L’orthographe reste essentiellement historique et
étymologique.
       Parmi les imprimeurs du XVII s. il existe une grande variété de notations.
En 1682 pour imprimer ses oeuvres Corneille imposait une orthographe
relativement moderne.
       Pendant XVII—XVIII ss. les ‘Dictionnaires de l’Académie française’
n’apportent aucun changement important.
       Seule édition du ‘Dictionnaire de l’Académie française’ en 1835 apporte
l’orthographe moderne.

       4.3. Particularités de la graphie française. Tout d’abord il faut définir
la notion de la graphie. Graphie c’est l’ensemble des règles qui établissent
les moyens graphiques employés dans une langue donnée pour noter les sons.
       Dans la plupart des langues il y a un écart important entre la forme
phonique et la forme écrite. Cet écart est assez grand en français.
       Voilà quelques particularités de la graphie française.
       1. Des graphies différentes servent à noter un même phonème: p.ex.
‘en, an, am em’ + cons. >[ã]; ‘in,im, ym, yn, ain, aim, ein, eim, en’ + cons. >
[e]; ‘c, ch, qu, k’ traduisent le phonème [k].
       2. Une même graphie sert à noter des phonèmes différents: p. ex. ‘en’
traduit les phonèmes [ã, e, en]; la lettre ‘s’ traduit les phonèmes [s], [z]; la lettre
‘x’ traduit les phonèmes [s], [z] et les combinaisons de phonèmes [ks], [gz].
       3. Le français emploie des combinaisons de lettres tantôt pour rendre
un seul son (tels les groupes ‘ch, ph, au, eau, gn, ill’, etc.), tantôt pour noter
deux sons (p. ex. ‘oi, oin’).
       4. On écrit des lettres qui ne se prononcent pas à l’intérieur des mots
aussi bien qu’à leur fin: p. ex. je perds, l’estomac, le doigt, le baptême,
condamner, dompter, etc.
       5. Deux sons peuvent être notés tantôt par une seule lettre, tantôt par
les deux: p. ex. la combinaison [ks] est notée comme ‘x’ et ‘cs’ (taxi, tocsin).
       Les causes de ces particularités sont expliquées par l’histoire de la langue
française.

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