История французского языка. Данилова В.П. - 23 стр.

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a) Le français commençait à s’écrire depuis le IX siècle. Il a utilisé à
ces fins l’alphabet d’une langue étrangère — du latin, c.-à.-d. on emploie la
graphie latine pour noter les sons étrangers.
b) Depuis le Moyen Age la graphie française à peu près n’est pas
changée.
c) Le français utilise 26 lettres pour représenter 35 phonèmes, c.-à.-d.
le nombre de phonèmes dépasse la quantité de lettres.
d) On utilise divers moyens qui servent à préciser la valeur phonique
d’une lettre. Ce sont les signes diacritiques: accent aigu, accent grave, accent
circonflexe, cédille, tréma et les lettres qui assument la fonction de signes
diacritiques.
5. Histoire interne. Morphologie historique
5.1. Tendances de l’évolution de la structure grammaticale. L’afr.
est une langue synthétique qui est marquée de fortes tendances à l’analyse.
L’afr. diffère du latin, c’est une nouvelle langue toute particulière qui possède
ses propres valeurs grammaticales et son système de formes morphologiques
et syntaxiques. Seul l’étude étymologique puisse rapprocher cette nouvelle
langue du latin. Même les formes et les valeurs héritées du latin ont subi des
transformations importantes.
Pendant la période ancienne française la langue nous présente une
nouvelle structure grammaticale bien qu’elle soit du type synthétique comme
le latin. La synthèse a des marques souvent différentes de celles du latin et
fait largement place à l’analyse.
Ce qui caractérise le moyen français (XIV—XV ss.) c’est la tendance
à réduire par voie analogique les irrégularités de la langue, c.-a.-d. à
éliminer les oppositions vides de sens et préciser et délimiter les fonctions
des formes grammaticales. Ces changements constituent un procès durable,
et le moyen français connaît la coexistence des formes et emplois anciens
et modernes.
Pendant la période du haut français modern (XVI s.) la tendance à
l’analyse et à la régularisation continue d’être prépondérante. Le XV s. se
caractérise par la coexistence de plusieurs formes et valeurs différentes, par
maintes contradictions dans leur emploi.
      a) Le français commençait à s’écrire depuis le IX siècle. Il a utilisé à
ces fins l’alphabet d’une langue étrangère — du latin, c.-à.-d. on emploie la
graphie latine pour noter les sons étrangers.
      b) Depuis le Moyen Age la graphie française à peu près n’est pas
changée.
      c) Le français utilise 26 lettres pour représenter 35 phonèmes, c.-à.-d.
le nombre de phonèmes dépasse la quantité de lettres.
      d) On utilise divers moyens qui servent à préciser la valeur phonique
d’une lettre. Ce sont les signes diacritiques: accent aigu, accent grave, accent
circonflexe, cédille, tréma et les lettres qui assument la fonction de signes
diacritiques.




5. Histoire interne. Morphologie historique

       5.1. Tendances de l’évolution de la structure grammaticale. L’afr.
est une langue synthétique qui est marquée de fortes tendances à l’analyse.
L’afr. diffère du latin, c’est une nouvelle langue toute particulière qui possède
ses propres valeurs grammaticales et son système de formes morphologiques
et syntaxiques. Seul l’étude étymologique puisse rapprocher cette nouvelle
langue du latin. Même les formes et les valeurs héritées du latin ont subi des
transformations importantes.
       Pendant la période ancienne française la langue nous présente une
nouvelle structure grammaticale bien qu’elle soit du type synthétique comme
le latin. La synthèse a des marques souvent différentes de celles du latin et
fait largement place à l’analyse.
       Ce qui caractérise le moyen français (XIV—XV ss.) c’est la tendance
à réduire par voie analogique les irrégularités de la langue, c.-a.-d. à
éliminer les oppositions vides de sens et préciser et délimiter les fonctions
des formes grammaticales. Ces changements constituent un procès durable,
et le moyen français connaît la coexistence des formes et emplois anciens
et modernes.
       Pendant la période du haut français modern (XVI s.) la tendance à
l’analyse et à la régularisation continue d’être prépondérante. Le XV s. se
caractérise par la coexistence de plusieurs formes et valeurs différentes, par
maintes contradictions dans leur emploi.


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