История французского языка. Данилова В.П. - 25 стр.

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Le caractère caduc de la déclinaison consiste en fait qu’une même forme
revêt deux valeurs dans le cadre d’un paradigme: p. ex. murs c.s. sg. = c.r. pl.
Parfois l’article sert à préciser la valeur de la flexion.
sg. pl.
c.s. li murs li mur
c.r. le mur les murs
La fonction d’une forme sans article est déterminée par le contexte.
Le deuxième groupe comprend les substantifs à flexion zéro au singulier
qui proviennent du nominatif latin asigmatique:
sg. pl.
c.s. li pere li pere
c.r. le pere les peres
Le c.s. ne se distingue pas au singulier et au pluriel. L’afr. fait un certain
effort pour régulariser la déclinaison. Au XII s. les noms masculins en ‘e’
reçoivent par analogie la flexion ‘s’ pour le c.s. du singulier: li peres, li
empereres .
Le troisième groupe présente plusieurs substantifs où le c.s. du singulier
est toujours opposé à tous les autres. Ce sont les substantifs imparisyllabiques:
sg. pl. sg. pl. sg. pl.
c.s. gars garçon ber baron om ome
c.r. garçon garçons baron barons ome omes
Il y a aussi les substantifs à l’accentuation différente: les oxytons sont
opposés aux paroxytons.
sg. pl. sg. pl.
c.s. cuens conte emperere empereur
c.r. conte contes empereur empereurs
La troisième déclinaison est archaïque, elle ne s’enrichit pas en afr.
Grâce à la réduction des groupes consonantiques au c.s. sg. se sont
formés les alternances: jors (c.s) — jorn (c.r.), dras (c.s.) — drap (c.r.), bues
(c.s.) — buef (c.r.).
Il y a d’autres divergences entre les formes d’un même substantif à la suite
de la vocalisation de ‘l dure + s’ et de l’affricatisation du groupe ‘t+s > z[ts]’:
p.ex. c.s. travaus, c.r. travail; c.s. cheveus, c.r. chevel; c.s. monz (ts) , c.r. mont.
A la différence des noms masculins, les substantifs féminins sont
indéclinables à quelques rares exceptions. Ce sont quelques noms propres: p.
ex. Berte (c.s.) — Bertain (c.r.), EveEvain et quelques noms communs:
ante (c.s.) — antain (c.r.). Certains substantifs qui proviennent de la troisième
déclinaison latine opposent aussi le c.s. et le c.r.: c.s. suer — c.r. serour, c.s.
flours — c.r. flour, c.s. faims — c.r. faim, c.s. nes — c.r. nef.
       Le caractère caduc de la déclinaison consiste en fait qu’une même forme
revêt deux valeurs dans le cadre d’un paradigme: p. ex. murs c.s. sg. = c.r. pl.
       Parfois l’article sert à préciser la valeur de la flexion.
                          sg.                          pl.
                          c.s. li murs                 li mur
                          c.r. le mur                  les murs
       La fonction d’une forme sans article est déterminée par le contexte.
       Le deuxième groupe comprend les substantifs à flexion zéro au singulier
qui proviennent du nominatif latin asigmatique:
                          sg.                          pl.
                          c.s. li pere                 li pere
                          c.r. le pere                 les peres
       Le c.s. ne se distingue pas au singulier et au pluriel. L’afr. fait un certain
effort pour régulariser la déclinaison. Au XII s. les noms masculins en ‘e’
reçoivent par analogie la flexion ‘s’ pour le c.s. du singulier: li peres, li
empereres .
       Le troisième groupe présente plusieurs substantifs où le c.s. du singulier
est toujours opposé à tous les autres. Ce sont les substantifs imparisyllabiques:
        sg.            pl.              sg.       pl.             sg.      pl.
        c.s. gars      garçon           ber       baron           om       ome
        c.r. garçon garçons             baron     barons          ome     omes
       Il y a aussi les substantifs à l’accentuation différente: les oxytons sont
opposés aux paroxytons.
        sg.            pl.                 sg.           pl.
        c.s. cuens conte                   emperere empereur
        c.r. conte contes                  empereur empereurs
       La troisième déclinaison est archaïque, elle ne s’enrichit pas en afr.
       Grâce à la réduction des groupes consonantiques au c.s. sg. se sont
formés les alternances: jors (c.s) — jorn (c.r.), dras (c.s.) — drap (c.r.), bues
(c.s.) — buef (c.r.).
       Il y a d’autres divergences entre les formes d’un même substantif à la suite
de la vocalisation de ‘l dure + s’ et de l’affricatisation du groupe ‘t+s > z[ts]’:
p.ex. c.s. travaus, c.r. travail; c.s. cheveus, c.r. chevel; c.s. monz (ts) , c.r. mont.
       A la différence des noms masculins, les substantifs féminins sont
indéclinables à quelques rares exceptions. Ce sont quelques noms propres: p.
ex. Berte (c.s.) — Bertain (c.r.), Eve — Evain et quelques noms communs:
ante (c.s.) — antain (c.r.). Certains substantifs qui proviennent de la troisième
déclinaison latine opposent aussi le c.s. et le c.r.: c.s. suer — c.r. serour, c.s.
flours — c.r. flour, c.s. faims — c.r. faim, c.s. nes — c.r. nef.

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