История французского языка. Данилова В.П. - 26 стр.

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5.1.3. Fonctions du substantif. Le cas sujet assume les fonctions du
sujet, de l’apposition au sujet et de l’attribut. Le c.r. sans préposition joue le
rôle du complément direct, de l’apposition au complément direct et du
complément de nom désignant les personnes, p. ex. la tere lur seignur
çåìëÿ èõ ãîñïîäèíà.
Le complément de nom désignant les objets, le complément indirect et
les circonctanciels sont rendus par le c.r. accompagné de la préposition. Dans
les cas plus rares le complément indirect et le complément circonstanciel
sont rendus par le c.r. sans préposition.
P. ex. Se Dieu plaist (Rol) — Åñëè áîãó óãîäíî...
Une simple juxtaposition des substantifs dont le deuxième désigne une
personne ou un être personnifié traduit la subordination, p.ex. hôtel-Dieu,
Bourg-la-Reine.
5.1.4. Evolution du système casuel. Depuis la fin du XI s. il arrive
au c.r. d’assumer les fonctions du c.s. en tant que sujet, apposition, attribut.
Le mfr. des XIV—XV ss. est marqué par la disparition de la déclinaison.
C’est l’aboutissement de la tendance à la réduction du système casuel. Le
c.r. est au début polyvalent et assume la fonction de différents termes de
proposition à part le sujet, il restreint petit à petit ses fonctions à la suite de
l’emploi étendu des prépositions. L’opposition entre le c.s. et c.r. peut être
rendue par l’ordre direct des mots. L’emploi de l’article permet d’éviter la
confusion des flexions à plusieurs valeurs (‘s’ du c.s. sg. et ‘s’ du c.r. pl.).
La disparition de la déclinaison se fait au détriment du c.s., c’est la forme
du c.r. qui subsiste grâce à son emploi plus fréquent à cause de multiples
fonctions.
Il existe cependant certains noms qui proviennent du cas sujet; ce sont
les noms qui expriment la parenté, p. ex. soeur, fils, plusieurs prénoms —
Charles, Jacques, Georges, Louis, quelques rares substantifs. D’autre part
les deux cas subsistent avec des sens ou fonctions différents: p.ex. copain
(c.s.) — compagnon (c.r.), gars (c.s.) — garçon (c.r.), on (c.s.) — homme
(c.r.), sire (c.s.) — sieur, seigneur (c.r.). La disparition du c.s. a pour
conséquence le nivellement des formes. Le nivellement se fait soit d’après le
modèle du pluriel, p. ex. afr. genoul (sg.) — genous (pl.) > fr.moderne genou,
soit d’après le modèle du singulier: p. ex. afr. chef (sg.) — ches (pl.), coq
(sg.) — cos (pl.) qui existent en frm. comme chef et coq.
Le mfr. se débarasse des alternances dépourvues de valeur
morphologique. Ce processus est très lent, l’ancienne et nouvelle formes
coexistent parfois jusqu’au XVII s. A partir du mfr. la flexion ‘s’ possède une
seule fonction, celle de marquer le pluriel.
       5.1.3. Fonctions du substantif. Le cas sujet assume les fonctions du
sujet, de l’apposition au sujet et de l’attribut. Le c.r. sans préposition joue le
rôle du complément direct, de l’apposition au complément direct et du
complément de nom désignant les personnes, p. ex. la tere lur seignur —
çåìëÿ èõ ãîñïîäèíà.
       Le complément de nom désignant les objets, le complément indirect et
les circonctanciels sont rendus par le c.r. accompagné de la préposition. Dans
les cas plus rares le complément indirect et le complément circonstanciel
sont rendus par le c.r. sans préposition.
       P. ex. Se Dieu plaist (Rol) — Åñëè áîãó óãîäíî...
       Une simple juxtaposition des substantifs dont le deuxième désigne une
personne ou un être personnifié traduit la subordination, p.ex. hôtel-Dieu,
Bourg-la-Reine.
       5.1.4. Evolution du système casuel. Depuis la fin du XI s. il arrive
au c.r. d’assumer les fonctions du c.s. en tant que sujet, apposition, attribut.
Le mfr. des XIV—XV ss. est marqué par la disparition de la déclinaison.
C’est l’aboutissement de la tendance à la réduction du système casuel. Le
c.r. est au début polyvalent et assume la fonction de différents termes de
proposition à part le sujet, il restreint petit à petit ses fonctions à la suite de
l’emploi étendu des prépositions. L’opposition entre le c.s. et c.r. peut être
rendue par l’ordre direct des mots. L’emploi de l’article permet d’éviter la
confusion des flexions à plusieurs valeurs (‘s’ du c.s. sg. et ‘s’ du c.r. pl.).
La disparition de la déclinaison se fait au détriment du c.s., c’est la forme
du c.r. qui subsiste grâce à son emploi plus fréquent à cause de multiples
fonctions.
       Il existe cependant certains noms qui proviennent du cas sujet; ce sont
les noms qui expriment la parenté, p. ex. soeur, fils, plusieurs prénoms —
Charles, Jacques, Georges, Louis, quelques rares substantifs. D’autre part
les deux cas subsistent avec des sens ou fonctions différents: p.ex. copain
(c.s.) — compagnon (c.r.), gars (c.s.) — garçon (c.r.), on (c.s.) — homme
(c.r.), sire (c.s.) — sieur, seigneur (c.r.). La disparition du c.s. a pour
conséquence le nivellement des formes. Le nivellement se fait soit d’après le
modèle du pluriel, p. ex. afr. genoul (sg.) — genous (pl.) > fr.moderne genou,
soit d’après le modèle du singulier: p. ex. afr. chef (sg.) — ches (pl.), coq
(sg.) — cos (pl.) qui existent en frm. comme chef et coq.
       Le mfr. se débarasse des alternances dépourvues de valeur
morphologique. Ce processus est très lent, l’ancienne et nouvelle formes
coexistent parfois jusqu’au XVII s. A partir du mfr. la flexion ‘s’ possède une
seule fonction, celle de marquer le pluriel.

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