ВУЗ:
Составители:
Рубрика:
24
La tendance à la normalisation marque le français du XVII s. Les
tendances analytiques qui avaient agi durant les siècles précédents aboutissent
à la création d’un système de formes modernes. Les valeurs et l’emploi des
temps et des modes se précisent. Le mot devient de préférence porteur du
sens lexical, les valeurs grammaticales étant exprimées par des particules ou
des mots grammaticalisés, tels l’article, les déterminatifs, les pronoms, les
prépositions, etc. Il s’établit un ordre rigoureux pour la disposition réciproque
des mots significatifs et les mots outils: les mots outils précèdent les mots à
valeur lexicale qui portent l’accent du groupe réunissant les deux valeurs en
unité phonétique.
5.1.1. Le nom. Catégories grammaticales du nom. Le nom possède
trois catégories grammaticales: le genre, le nombre et le cas. Il existe deux
genres, le masculin et le féminin. Le féminin est le plus souvent marqué de la
terminaison ‘e’, cependant il y a aussi des mots du masculin, qui finissent en
‘e’, p. ex. arbre.
Le nom afr. connaît deux nombres: le singulier et le pluriel. La
désinence du pluriel pour le masculin est zéro pour le cas sujet (c.s.) et ‘s’
pour le cas régime (c.r.). Pour le féminin la désinence du c.s. et du c.r. pl.
est toujours ‘s’. Le ‘s’ du c.s. est une désinence analogique sur le modèle
du c.r. La déclinaison comprend deux cas: c.s. (direct) et c.r. (oblique) pour
les deux nombres. La déclinaison présente des marques très nettes de
décadence progressive:
a) la grande majorité de noms féminins ne se déclinent pas, ils se
modifient seulement suivant le nombre: p. ex. sg. rose (c.r.=c.s.), pl. roses
(c.s.=c.r.);
b) beaucoup de noms masculins à la finale ‘e’ restent invariables au
singulier: p. ex. pere (c.s.sg.=c.r.sg.), maistre (c.s.sg.=c.r.sg.);
c) les masculins à la finale ‘s’, ‘z’ restent invariables aux deux nombres:
nez (sg. c.s.=c.r.) = nez (pl. c.s.=c.r.);
d) il y a des dialectes où la déclinaison était stable et vivace, p.ex. le
lorrain et le wallon, il y a encore les autres où la déclinaison est irrégulière,
p. ex. en anglo-normand; et elle est assez faible en francien.
5.1.2. Types de la déclinaison. Les substantifs du masculin connaissent
trois types de déclinaison, cette répartition se diffère de celle du latin.
Le premier groupe est le plus régulier, il oppose les deux cas au singulier
et au pluriel, il continue la deuxième déclinaison latine.
P.ex. c.s. sg. murs c.s. pl. mur
c.r. mur c.r. murs
La tendance à la normalisation marque le français du XVII s. Les tendances analytiques qui avaient agi durant les siècles précédents aboutissent à la création d’un système de formes modernes. Les valeurs et l’emploi des temps et des modes se précisent. Le mot devient de préférence porteur du sens lexical, les valeurs grammaticales étant exprimées par des particules ou des mots grammaticalisés, tels l’article, les déterminatifs, les pronoms, les prépositions, etc. Il s’établit un ordre rigoureux pour la disposition réciproque des mots significatifs et les mots outils: les mots outils précèdent les mots à valeur lexicale qui portent l’accent du groupe réunissant les deux valeurs en unité phonétique. 5.1.1. Le nom. Catégories grammaticales du nom. Le nom possède trois catégories grammaticales: le genre, le nombre et le cas. Il existe deux genres, le masculin et le féminin. Le féminin est le plus souvent marqué de la terminaison ‘e’, cependant il y a aussi des mots du masculin, qui finissent en ‘e’, p. ex. arbre. Le nom afr. connaît deux nombres: le singulier et le pluriel. La désinence du pluriel pour le masculin est zéro pour le cas sujet (c.s.) et ‘s’ pour le cas régime (c.r.). Pour le féminin la désinence du c.s. et du c.r. pl. est toujours ‘s’. Le ‘s’ du c.s. est une désinence analogique sur le modèle du c.r. La déclinaison comprend deux cas: c.s. (direct) et c.r. (oblique) pour les deux nombres. La déclinaison présente des marques très nettes de décadence progressive: a) la grande majorité de noms féminins ne se déclinent pas, ils se modifient seulement suivant le nombre: p. ex. sg. rose (c.r.=c.s.), pl. roses (c.s.=c.r.); b) beaucoup de noms masculins à la finale ‘e’ restent invariables au singulier: p. ex. pere (c.s.sg.=c.r.sg.), maistre (c.s.sg.=c.r.sg.); c) les masculins à la finale ‘s’, ‘z’ restent invariables aux deux nombres: nez (sg. c.s.=c.r.) = nez (pl. c.s.=c.r.); d) il y a des dialectes où la déclinaison était stable et vivace, p.ex. le lorrain et le wallon, il y a encore les autres où la déclinaison est irrégulière, p. ex. en anglo-normand; et elle est assez faible en francien. 5.1.2. Types de la déclinaison. Les substantifs du masculin connaissent trois types de déclinaison, cette répartition se diffère de celle du latin. Le premier groupe est le plus régulier, il oppose les deux cas au singulier et au pluriel, il continue la deuxième déclinaison latine. P.ex. c.s. sg. murs c.s. pl. mur c.r. mur c.r. murs 24
Страницы
- « первая
- ‹ предыдущая
- …
- 22
- 23
- 24
- 25
- 26
- …
- следующая ›
- последняя »