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que-parfait, futur II exactum). Le futur I est remplacé par une nouvelle forme
syntétique du type salvarai, prindrai. Le français a éliminé le plus-que-parfait
et le futur antérieur latins qu’il a remplacé par les formes composées. Dans le
très ancien français (IXs.) on rencontre quelques vestiges du plus-que-parfait
syntétique (‘Ste Eulalie’).
Dans le système verbal il existe une grande multiplicité des radicaux
grâce aux alternances phonétique: p. ex. amer, amons, amant — aimets (a-
contre ai-); demorer, demorons, demorant — demouret (-o- contre -ou-).
Ces alternances n’ont aucune valeur morphologique, voilà pourquoi
elles seront éliminées pendant les XIV—XVI ss.
Le verbe connaît trois conjugaisons. La troisième conjugaison est
nommée archaïque. Elle se caractérise par une grande variété de formes
personnelles et non-personnelles.
Au cours de son évolution la langue tend à normaliser et unifier les
conjugaisons complexes ou bien à remplacer certains verbes irréguliers par
d’autres qui soient réguliers: p. ex. choir (ïàäàòü) est remplacé par tomber;
issir est remplacé par sortir; férir est remplacé par frapper.
Les temps hérités du latin sont au nombre de cinq: présent de l’indicatif,
imparfait de l’indicatif, passé simple, présent du subjonctif, imparfait du
subjonctif qui provient du plus-que-parfait du subjonctif latin.
5.5.3. Les temps composés. Les temps composés ont remplacé en afr.
la série du perfectum latin, qui ne subsiste qu’en passé simple et l’imparfait
du subjonctif. A l’aide des auxiliaires aveir et estre se sont formés le passé
composé, le passé antérieur, le plus-que-parfait, le futur antérieur de
l’indicatif, le passé et le plus-que-parfait du subjonctif et le passé du
conditionnel. La valeur temporelle des temps est marquée par la forme de
l’auxiliaire, le participe passé du verbe conjugué traduit la valeur lexicale.
Les formes remontent aux constructions périphrastiques marcant la
conséquence d’une action précédente (‘j’ai écrit une lettre’ veut dire ‘je
possède une lettre qui a été écrite’). Par la suite, la périphrase insiste sur
l’aspect, sur un fait accompli. Ce sont les participes passés des verbes perfectifs
ou terminatifs (c.-à-d. qui désignent le terme d’une action) qui se prêtent
facilement à la formation des temps composés. La valeur temporelle s’accentue
de plus en plus et se substitue petit à petit à la valeur d’aspect. Les verbes
imperfectifs ou cursifs sont aussi introduits dans les tours périphrastiques. A
partir du XI s. on rencontre ces combinaisons non seulement avec les verbes
transitifs, mais aussi avec les verbes intransitifs.
Le choix du verbe auxiliaire dépend du caractère transitif ou intransitif
du verbe. Les verbes transitifs se combinent avec aveir, les verbes intransitifs
que-parfait, futur II exactum). Le futur I est remplacé par une nouvelle forme syntétique du type salvarai, prindrai. Le français a éliminé le plus-que-parfait et le futur antérieur latins qu’il a remplacé par les formes composées. Dans le très ancien français (IXs.) on rencontre quelques vestiges du plus-que-parfait syntétique (‘Ste Eulalie’). Dans le système verbal il existe une grande multiplicité des radicaux grâce aux alternances phonétique: p. ex. amer, amons, amant — aimets (a- contre ai-); demorer, demorons, demorant — demouret (-o- contre -ou-). Ces alternances n’ont aucune valeur morphologique, voilà pourquoi elles seront éliminées pendant les XIV—XVI ss. Le verbe connaît trois conjugaisons. La troisième conjugaison est nommée archaïque. Elle se caractérise par une grande variété de formes personnelles et non-personnelles. Au cours de son évolution la langue tend à normaliser et unifier les conjugaisons complexes ou bien à remplacer certains verbes irréguliers par d’autres qui soient réguliers: p. ex. choir (ïàäàòü) est remplacé par tomber; issir est remplacé par sortir; férir est remplacé par frapper. Les temps hérités du latin sont au nombre de cinq: présent de l’indicatif, imparfait de l’indicatif, passé simple, présent du subjonctif, imparfait du subjonctif qui provient du plus-que-parfait du subjonctif latin. 5.5.3. Les temps composés. Les temps composés ont remplacé en afr. la série du perfectum latin, qui ne subsiste qu’en passé simple et l’imparfait du subjonctif. A l’aide des auxiliaires aveir et estre se sont formés le passé composé, le passé antérieur, le plus-que-parfait, le futur antérieur de l’indicatif, le passé et le plus-que-parfait du subjonctif et le passé du conditionnel. La valeur temporelle des temps est marquée par la forme de l’auxiliaire, le participe passé du verbe conjugué traduit la valeur lexicale. Les formes remontent aux constructions périphrastiques marcant la conséquence d’une action précédente (‘j’ai écrit une lettre’ veut dire ‘je possède une lettre qui a été écrite’). Par la suite, la périphrase insiste sur l’aspect, sur un fait accompli. Ce sont les participes passés des verbes perfectifs ou terminatifs (c.-à-d. qui désignent le terme d’une action) qui se prêtent facilement à la formation des temps composés. La valeur temporelle s’accentue de plus en plus et se substitue petit à petit à la valeur d’aspect. Les verbes imperfectifs ou cursifs sont aussi introduits dans les tours périphrastiques. A partir du XI s. on rencontre ces combinaisons non seulement avec les verbes transitifs, mais aussi avec les verbes intransitifs. Le choix du verbe auxiliaire dépend du caractère transitif ou intransitif du verbe. Les verbes transitifs se combinent avec aveir, les verbes intransitifs 35
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