Rediger Un Compte Rendu, Une Synthese. Овладение национально-специфическими жанрами учебной письменной речи на французском языке. Ермакова Р.А. - 11 стр.

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qu'ils veulent. Un exemple : longtemps, on a associé au noir l'idée d'élégance, de luxe.
et certains produits, alimentaires entre autres, récupèrent cette connotation de « dis-
tinction» (le café par exemple). Diverses expériences, dans d'autres domaines,
montrent à quel point nous sommes influencés par la couleur. À New York, il y a
quelques années, les dockers se plaignaient du poids excessif des caisses (noires ou
grises) qu'ils avaient à porter. On les repeignit en vert clair. Elles semblèrent immédi-
atement plus légères. Des ateliers sont repeints en bleu pâle ou en jaune et l'absen-
téisme diminue de façon significative, la qualité du travail s'améliore, les relations hu-
maines aussi. Le bleu apaiserait, le rouge exciterait, le noir attristerait, l'orange stimule-
rait l'appétit... Bien entendu, les couleurs n'ont pas de valeur en elles-mêmes, il s'agit
d'une symbolique purement culturelle. Au Japon, par exemple, la couleur du deuil est
le blanc et non le noir comme chez nous.
Variations dans l'espace mais aussi dans le temps. En France, jusqu'au XIX
e
siècle,
les jeunes paysannes revêtaient le jour de leur mariage leur plus belle robe qui était
presque toujours rouge.
Ex. 7. Quelle est l'idée essentielle de chacun des paragraphes de ce texte ?
LA SOCIÉ TÉ FRANÇ AISE
Vue de loin, par exemple d'un pays en voie de développement, la France apparaît
comme une espèce de paradis. N'est-elle pas le pays au monde le plus visité par les
touristes ? À mesure que l'on s'en approche, apparaissent néanmoins ça et là quelques
taches plus sombres qui ont pour nom exclusion, racisme, violences urbaines, etc. Au
point d'occulter ce qui en fait encore l'harmonie et l'originalité.
Un spectre conditionne actuellement tous les autres, le chô mage. La plupart des grands
problèmes dits de société sont conditionnés par la raréfaction et la précarité de l'em-
ploi. Chez les jeunes, le phénomène est particulièrement inquiétant : actuellement,
deux chô meurs sur cinq ont moins de trente ans ; l'alternance chô mage - emploi pré-
caire devient pour une grande majorité le lot commun. Parallèlement, apparaissent, de
plus en plus nombreux, des îlots de grande précarité : près de 2 200 000 personnes oc-
cupent des logements hors normes ou vivent dans la rue.
Inquiets, les Français observent cette réalité, ce tissu social qui, insensiblement, se dé-
lite. De nouveaux comportements apparaissent, sans doute plus liés à la crise qu'il n'y
paraît : recul de l'âge adulte et apparition d'une nouvelle période de la vie, intercalée
entre la fin de l'adolescence et le début de l'indépendance financière que procure un
emploi stable ; diminution du nombre des mariages ; augmentation du nombre des fa-
milles monoparentales ou recomposées. Tout se passe comme si, sous l'effet du
chô mage et de la crise économique, il était aussi difficile de créer une nouvelle famille
que de quitter sa famille d'origine.
En comparaison, à l'autre extrémité de la vie, la situation des retraités apparaît bien
moins difficile, essentiellement parce qu'ils disposent souvent d'un patrimoine de rap-
port qui complète leur pension de retraité, toujours inférieure aux revenus d'activité. En
1970, la vieillesse était souvent synonyme de pauvreté. Actuellement, le niveau de vie
des plus de soixante ans a rejoint, voire dépassé, celui des actifs. Cette évolution posi-
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qu'ils veulent. Un exemple : longtemps, on a associé au noir l'idée d'élégance, de luxe.
et certains produits, alimentaires entre autres, récupèrent cette connotation de « dis-
tinction» (le café par exemple). Diverses expériences, dans d'autres domaines,
montrent à quel point nous sommes influencés par la couleur. À New York, il y a
quelques années, les dockers se plaignaient du poids excessif des caisses (noires ou
grises) qu'ils avaient à porter. On les repeignit en vert clair. Elles semblèrent immédi-
atement plus légères. Des ateliers sont repeints en bleu pâle ou en jaune et l'absen-
téisme diminue de façon significative, la qualité du travail s'améliore, les relations hu-
maines aussi. Le bleu apaiserait, le rouge exciterait, le noir attristerait, l'orange stimule-
rait l'appétit... Bien entendu, les couleurs n'ont pas de valeur en elles-mêmes, il s'agit
d'une symbolique purement culturelle. Au Japon, par exemple, la couleur du deuil est
le blanc et non le noir comme chez nous.
  Variations dans l'espace mais aussi dans le temps. En France, jusqu'au XIX e siècle,
les jeunes paysannes revêtaient le jour de leur mariage leur plus belle robe qui était
presque toujours rouge.

      Ex. 7. Quelle est l'idée essentielle de chacun des paragraphes de ce texte ?

                               LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE
  Vue de loin, par exemple d'un pays en voie de développement, la France apparaît
comme une espèce de paradis. N'est-elle pas le pays au monde le plus visit é par les
touristes ? À mesure que l'on s'en approche, apparaissent néanmoins ça et là quelques
taches plus sombres qui ont pour nom exclusion, racisme, violences urbaines, etc. Au
point d'occulter ce qui en fait encore l'harmonie et l'originalité.
Un spectre conditionne actuellement tous les autres, le chômage. La plupart des grands
problèmes dits de société sont conditionnés par la raréfaction et la précarité de l'em-
ploi. Chez les jeunes, le phénomène est particulièrement inquiétant : actuellement,
deux chômeurs sur cinq ont moins de trente ans ; l'alternance ch ômage - emploi pré-
caire devient pour une grande majorité le lot commun. Parallèlement, apparaissent, de
plus en plus nombreux, des îlots de grande précarité : près de 2 200 000 personnes oc-
cupent des logements hors normes ou vivent dans la rue.
Inquiets, les Français observent cette réalité, ce tissu social qui, insensiblement, se dé-
lite. De nouveaux comportements apparaissent, sans doute plus liés à la crise qu'il n'y
paraît : recul de l'âge adulte et apparition d'une nouvelle période de la vie, intercalée
entre la fin de l'adolescence et le début de l'indépendance financière que procure un
emploi stable ; diminution du nombre des mariages ; augmentation du nombre des fa-
milles monoparentales ou recomposées. Tout se passe comme si, sous l'effet du
chômage et de la crise économique, il était aussi difficile de créer une nouvelle famille
que de quitter sa famille d'origine.
En comparaison, à l'autre extrémité de la vie, la situation des retraités apparaît bien
moins difficile, essentiellement parce qu'ils disposent souvent d'un patrimoine de rap-
port qui complète leur pension de retraité, toujours inférieure aux revenus d'activité. En
1970, la vieillesse était souvent synonyme de pauvreté. Actuellement, le niveau de vie
des plus de soixante ans a rejoint, voire dépassé, celui des actifs. Cette évolution posi-