Rediger Un Compte Rendu, Une Synthese. Овладение национально-специфическими жанрами учебной письменной речи на французском языке. Ермакова Р.А. - 21 стр.

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Ex. 16.
Dans les trois phrases suivantes, supprimez ce qui est inutile quant
à l'information. Réécrivez-les en ne gardant que l'essentiel.
1. D'après une étude menée par l'INSEE, les revenus des personnes âgées actuellement
à la retraite, revenus qui étaient très en retard sur ceux des actifs dans les années 70,
pourraient peut-être les avoir aujourd'hui rattrapés, voire même dépassés.
2. Si l'on en croit les experts, qui s'accordent tous sur ce point, les disparités entre les
pays occidentaux tendraient à devenir moins importantes alors qu'inversement, les
écarts entre les divers pays en voie de dévoppement se seraient nettement accentués.
3. Au Moyen  ge, le pauvre a une double image : d'une part, il représente l'homme
qui provoque le désordre, celui qui gêne la vie quotidienne dans la cité ; mais d'autre
part, le pauvre est aussi - et nous avons là tout l'héritage de la morale chrétienne - celui
qui le riche, en lui faisant l'aumô ne, pourra assurer son salut eternel.
Ex. 17. Lisez ce texte entièrement pour en saisir le sens général. De
nombreux éléments (redondances, «formules creuses», etc.) peuvent être éliminés,
en particulier dans le premier et dans le dernier paragraphe.
1. Réduisez le premier paragraphe de ce texte au tiers (soit 45 mots + ou - 10%).
2. Réduisez le dernier paragraphe au tiers également (soit de 25 à 30 mots).
LES MUTATIONS DANS L'UNIVERSITÉ FRANÇ AISE
En 1968, il y avait en France un peu moins de 500 000 étudiants et l'on parla cepen-
dant, à l'époque, de véritable explosion des effectifs universitaires ; or, aujourd'hui,
plus de deux millions de jeunes poursuivent leurs études au-delà du baccalauréat.
Il ne s'agit plus aujourd'hui de ces « héritiers » qu'évoquaient Bourdieu et Passeron
dans leur si célèbre ouvrage Les Hé ritiers. Les é tudiants et la culture (É d. de Minuit,
1966). Désormais, tout a changé : le public des universités provient en très grande par-
tie des classes moyennes, voire populaires. De plus, il ne s'agit plus, comme c'était le
cas jadis, des meilleurs élèves des lycées (ceux-là préférant le plus souvent s'orienter
vers les classes préparatoires, en vue de se présenter aux concours d'entrée aux grandes
écoles ou vers d'autres formations, tout aussi sélectives).
Ces « nouveaux étudiants » ne connaissent pas les « codes » et se sentent perdus dans
les universités qui, trop souvent, font peu d'efforts pour les aider à mieux s'intégrer.
Comprendre les brochures des différentes filières, décrypter leur langage souvent her-
métique, apprendre à construire un cursus cohérent, autant de difficultés pour le nou-
vel étudiant qui a l'impression de se retrouver dans un monde où règne l'arbitraire.
Une fois inscrit, le voilà propulsé, anonyme, dans des amphithéâtres bondés.
Savoir prendre des notes et pouvoir les réutiliser, élaborer une bibliographie, gérer son
emploi du temps, rédiger selon les codes en vigueur, préparer et présenter un exposé
dans les règles... Les difficultés semblent parfois insurmontables et, au bout d'un se-
mestre ou deux, on jette l'éponge. Le taux d'échec en premier cycle est sévère : trop
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       Ex. 16. Dans les trois phrases suivantes, supprimez ce qui est inutile quant
à l'information. Réécrivez-les en ne gardant que l'essentiel.

1. D'après une étude menée par l'INSEE, les revenus des personnes âgées actuellement
à la retraite, revenus qui étaient très en retard sur ceux des actifs dans les années 70,
pourraient peut-être les avoir aujourd'hui rattrapés, voire même dépassés.
 2. Si l'on en croit les experts, qui s'accordent tous sur ce point, les disparités entre les
pays occidentaux tendraient à devenir moins importantes alors qu'inversement, les
écarts entre les divers pays en voie de dévoppement se seraient nettement accentués.
  3. Au Moyen Âge, le pauvre a une double image : d'une part, il représente l'homme
qui provoque le désordre, celui qui gêne la vie quotidienne dans la cité ; mais d'autre
part, le pauvre est aussi - et nous avons là tout l'héritage de la morale chrétienne - celui
qui le riche, en lui faisant l'aumône, pourra assurer son salut eternel.

     Ex. 17. Lisez ce texte entièrement pour en saisir le sens général. De
nombreux éléments (redondances, «formules creuses», etc.) peuvent être éliminés,
en particulier dans le premier et dans le dernier paragraphe.
1. Réduisez le premier paragraphe de ce texte au tiers (soit 45 mots + ou - 10%).
2. Réduisez le dernier paragraphe au tiers également (soit de 25 à 30 mots).

       LES MUTATIONS DANS L'UNIVERSITÉ FRANÇAISE

En 1968, il y avait en France un peu moins de 500 000 étudiants et l'on parla cepen-
dant, à l'époque, de véritable explosion des effectifs universitaires ; or, aujourd'hui,
plus de deux millions de jeunes poursuivent leurs études au-delà du baccalauréat.
Il ne s'agit plus aujourd'hui de ces « héritiers » qu'évoquaient Bourdieu et Passeron
dans leur si célèbre ouvrage Les Héritiers. Les étudiants et la culture (Éd. de Minuit,
1966). Désormais, tout a changé : le public des universités provient en très grande par-
tie des classes moyennes, voire populaires. De plus, il ne s'agit plus, comme c' était le
cas jadis, des meilleurs élèves des lycées (ceux-là préférant le plus souvent s'orienter
vers les classes préparatoires, en vue de se présenter aux concours d'entrée aux grandes
écoles ou vers d'autres formations, tout aussi sélectives).
Ces « nouveaux étudiants » ne connaissent pas les « codes » et se sentent perdus dans
les universités qui, trop souvent, font peu d'efforts pour les aider à mieux s'intégrer.
Comprendre les brochures des différentes filières, décrypter leur langage souvent her-
métique, apprendre à construire un cursus cohérent, autant de difficultés pour le nou-
vel étudiant qui a l'impression de se retrouver dans un monde où règne l'arbitraire.
Une fois inscrit, le voilà propulsé, anonyme, dans des amphithéâtres bondés.
Savoir prendre des notes et pouvoir les réutiliser, élaborer une bibliographie, gérer son
emploi du temps, rédiger selon les codes en vigueur, préparer et présenter un exposé
dans les règles... Les difficultés semblent parfois insurmontables et, au bout d'un se-
mestre ou deux, on jette l'éponge. Le taux d'échec en premier cycle est sévère : trop