Теоретическая фонетика французского языка. Федоров В.А. - 23 стр.

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subconscient. La première consonne s’est assimilée à la seconde du point de
vue de la sonorité et de la force articulatoire: consonne sonore douce [b] a
passé à [p] – consonne sourde forte.
2. A la rencontre des mots dans la chaîne parlée: une page charmante,
une robe sale, une cave profonde. Devant une consonne initiale “sourde-forte”
du deuxième mot, la consonne finale “sonore-douce” du mot précédent
devient sourde sans cesser d’être une douce. Un Français distingue nettement
les deux groupes accentuels suivants: Je viens t(e) parler – Je viens d(e) parler.
Devant une consonne initiale “sonore-douce”, la consonne finale “sourde-
forte” du mot précédent devient sonore tout en restant une consonne forte:
deux nattes blanches, un sac déchiré, un oeuf dur, une cape blanche.
L’assimilation totale modifie le point d’articulation de la première
consonne l’identifiant avec celle qui suit. Elle affecte toutes les
caractéristiques du phonème: сжечь, cшить. Cette espèce de modification
n’existe pas en français littéraire, mais elle a lieu en français populaire: je sais
pas [ʃ:e´pɑ]. L’exemple présente un cas particulier de l’assimilation complexe
régressive et partielle au début, et progressive et totale par la suite.
L’assimilation vocalique (ou distante) ou la dilation s’effectue à
distance, d’une syllabe à une autre, même par-dessus les sons intermédiaires
entre deux voyelles.
Le français moderne est riche en exemples de dilation vocalique
régressive, elle se fait d’une syllabe accentuée à une syllabe inaccentuée.
D’habitude, c’est une assimilation de dégré d’aperture. La syllabe inaccentuée
est toujours ouverte: j’aime [jɛm] – aimer [e´me], bête [bɛt] – bêtise [be´ti z],
tête [tɛt] – têtue [te´ty]. Dans les manuels on appelle ce phénomène harmonie
ou harmonisation vocalique. La dilation vocalique est extrêmement fréquente
en style familier.
Le passage du [o] au [ɔ] en syllabe inaccentuée dans les mots hôtel,
côtelette, automne, mauvais, etc. peut s’expliquer également par la dilation
vocalique.
Dissimilation. La dissimilation fait de deux phonèmes identiques, se
trouvant à distance, deux sons différents. Le français littéraire ne connaît pas
de dissimilation.
L’accomodation a lieu dans la classe des sons de nature différente: les
consonnes et les voyelles en contact immédiat. C’est pourquoi l’accomodation
est toujours partielle. L’accomodation en français se fait généralement d’une
voyelle à une consonne. C’est la consonne qui subit l’influence de la voyelle.
L’accomodation en français est essntiuellement régressive.
L’accomodation se manifeste dans l’articulation des consonnes suivies de
voyelles. Celles-ci transfèrent aux consonnes quelques-uns de leurs traits
pertinents, par exemple, le caractère labialisé communique à n’importe quelle
subconscient. La première consonne s’est assimilée à la seconde du point de
vue de la sonorité et de la force articulatoire: consonne sonore douce [b] a
passé à [p] – consonne sourde forte.
       2. A la rencontre des mots dans la chaîne parlée: une page charmante,
une robe sale, une cave profonde. Devant une consonne initiale “sourde-forte”
du deuxième mot, la consonne finale “sonore-douce” du mot précédent
devient sourde sans cesser d’être une douce. Un Français distingue nettement
les deux groupes accentuels suivants: Je viens t(e) parler – Je viens d(e) parler.
Devant une consonne initiale “sonore-douce”, la consonne finale “sourde-
forte” du mot précédent devient sonore tout en restant une consonne forte:
deux nattes blanches, un sac déchiré, un oeuf dur, une cape blanche.
       L’assimilation totale modifie le point d’articulation de la première
consonne l’identifiant avec celle qui suit. Elle affecte toutes les
caractéristiques du phonème: сжечь, cшить. Cette espèce de modification
n’existe pas en français littéraire, mais elle a lieu en français populaire: je sais
pas [ʃ:e´pɑ]. L’exemple présente un cas particulier de l’assimilation complexe
régressive et partielle au début, et progressive et totale par la suite.
       L’assimilation vocalique (ou distante) ou la dilation s’effectue à
distance, d’une syllabe à une autre, même par-dessus les sons intermédiaires
entre deux voyelles.
       Le français moderne est riche en exemples de dilation vocalique
régressive, elle se fait d’une syllabe accentuée à une syllabe inaccentuée.
D’habitude, c’est une assimilation de dégré d’aperture. La syllabe inaccentuée
est toujours ouverte: j’aime [jɛm] – aimer [e´me], bête [bɛt] – bêtise [be´ti z],
tête [tɛt] – têtue [te´ty]. Dans les manuels on appelle ce phénomène harmonie
ou harmonisation vocalique. La dilation vocalique est extrêmement fréquente
en style familier.
       Le passage du [o] au [ɔ] en syllabe inaccentuée dans les mots hôtel,
côtelette, automne, mauvais, etc. peut s’expliquer également par la dilation
vocalique.
       Dissimilation. La dissimilation fait de deux phonèmes identiques, se
trouvant à distance, deux sons différents. Le français littéraire ne connaît pas
de dissimilation.
       L’accomodation a lieu dans la classe des sons de nature différente: les
consonnes et les voyelles en contact immédiat. C’est pourquoi l’accomodation
est toujours partielle. L’accomodation en français se fait généralement d’une
voyelle à une consonne. C’est la consonne qui subit l’influence de la voyelle.
L’accomodation en français est essntiuellement régressive.
       L’accomodation se manifeste dans l’articulation des consonnes suivies de
voyelles. Celles-ci transfèrent aux consonnes quelques-uns de leurs traits
pertinents, par exemple, le caractère labialisé communique à n’importe quelle

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