Теоретическая фонетика французского языка. Федоров В.А. - 24 стр.

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consonne tu, du, cause, fou le caractère palatalisé ou mouillé: du [d’y], site
[s’ite]; le caractère avancé adjoint à une consonne postlinguale: gare, cure, etc.
THÈME IV
COURS 9
Modifications positionnelles des sons (modifications quantitatives –
la durée des voyelles et des consonnes). Alternances phonétiques et
historiques.
Modifications positionnelles (quantitatives)
En plus de sa caractéristique qualitative, toute voyelle possède une
caractéristique quantitative. Or, on tient compte généralement de la durée
relative du son, soit:
1) de la durée d’une voyelle par rapport à une autre dans la même
position;
2) de la durée de la même voyelle dans différentes positions;
3) de la durée qui distingue à elle-seule deux voyelles de même timbre.
1. Dans le premier cas, il s’agit de la durée qui accompagne la
différence de timbre, les deux caractéristiques constituent les traits pertinents
du phonème telles par exemple, les voyelles françaises [o], [ø], [ɑ] et toutes
les nasales qui possèdent la longueur dite historique.
La longueur historique complète n’apparaît qu’en syllabe fermée à la fin
du mot: longue [’lõ:g], allonger [a’lõʒe ], longitude [ʒi’tyd].
2. Le deuxième cas traite des voyelles qui peuvent recevoir en certaines
positions, d’ailleurs bien déterminées, une marque quantitative
supplémentaire., telles les voyelles françaises en syllabe fermée accentuée
devant les consonnes allongeantes à la fin absolue du mot en fin de syntagme:
frère, cave, loge, grise (j’ ai vu ton frère, descends dans la cave, la concierge
est dans sa loge, sa robe est grise). On appelle cette longueur généralement
“longueur rythmique” parce qu’elle se réalise à la fin du dernier groupe
accentuel du syntagme.
3. En troisième lieu, il s’agit d’une longueur à valeur phonologique
puisqu’il n’y a qu’elle seule qui oppose deux sons dont les timbres sont
identiques. Tel est, par exemple, le cas des voyelles de l’allemand [a -ɑ
]: die
Stadt (avec un [ɑ] bref) – der Staat (avec un [ɑ] long).
La durée des consonnes.
La durée (la longueur) des consonnes (un trait quantitatif) ne présente
pas de valeur phonématique en style non affecté du français; d’ailleurs
beaucoup de langues n’utilisent pas non plus de consonnes longues. En
général, on peut dire que la consonne sourde est plus longue que la sonore.
Mais, dans certaines conditions, la consonne est susceptible de devenir 2 ou 3
fois plus longue qu’elle ne l’est d’ordinaire. C’est le cas des consonnes
consonne tu, du, cause, fou le caractère palatalisé ou mouillé: du [d’y], site
[s’ite]; le caractère avancé adjoint à une consonne postlinguale: gare, cure, etc.

                                THÈME IV
                                  COURS 9
       Modifications positionnelles des sons (modifications quantitatives –
la durée des voyelles et des consonnes). Alternances phonétiques et
historiques.

       Modifications positionnelles (quantitatives)
       En plus de sa caractéristique qualitative, toute voyelle possède une
caractéristique quantitative. Or, on tient compte généralement de la durée
relative du son, soit:
       1) de la durée d’une voyelle par rapport à une autre dans la même
          position;
       2) de la durée de la même voyelle dans différentes positions;
       3) de la durée qui distingue à elle-seule deux voyelles de même timbre.
       1. Dans le premier cas, il s’agit de la durée qui accompagne la
différence de timbre, les deux caractéristiques constituent les traits pertinents
du phonème telles par exemple, les voyelles françaises [o], [ø], [ɑ] et toutes
les nasales qui possèdent la longueur dite historique.
       La longueur historique complète n’apparaît qu’en syllabe fermée à la fin
du mot: longue [’lõ:g], allonger [a’lõʒe ], longitude [lõʒi’tyd].
       2. Le deuxième cas traite des voyelles qui peuvent recevoir en certaines
positions, d’ailleurs bien déterminées, une marque quantitative
supplémentaire., telles les voyelles françaises en syllabe fermée accentuée
devant les consonnes allongeantes à la fin absolue du mot en fin de syntagme:
frère, cave, loge, grise (j’ ai vu ton frère, descends dans la cave, la concierge
est dans sa loge, sa robe est grise). On appelle cette longueur généralement
“longueur rythmique” parce qu’elle se réalise à la fin du dernier groupe
accentuel du syntagme.
       3. En troisième lieu, il s’agit d’une longueur à valeur phonologique
puisqu’il n’y a qu’elle seule qui oppose deux sons dont les timbres sont
identiques. Tel est, par exemple, le cas des voyelles de l’allemand [a -ɑ]: die
Stadt (avec un [ɑ] bref) – der Staat (avec un [ɑ] long).
       La durée des consonnes.
       La durée (la longueur) des consonnes (un trait quantitatif) ne présente
pas de valeur phonématique en style non affecté du français; d’ailleurs
beaucoup de langues n’utilisent pas non plus de consonnes longues. En
général, on peut dire que la consonne sourde est plus longue que la sonore.
Mais, dans certaines conditions, la consonne est susceptible de devenir 2 ou 3
fois plus longue qu’elle ne l’est d’ordinaire. C’est le cas des consonnes
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