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frappées de l’accent d’insistance, dit accent emphatique: m:sérable!
m:agnifique!
Il importe de ne pas confondre une consonne longue avec une consonne
double ou géminée. Celle-ci est la combinaison de deux consonnes identiques
dont la première est dépourvue de sa dernière phase, la détente (elle devient
implosive), et la deuxième – de sa première phase, la tension. (à cet endroit se
réalise la coupe syllabique ou, parfois, morphologique). On vient de terminer
la tenue de la première consonne pour commencer celle de la deuxième.
Quand un mot se termine par une consonne prononcée, et que le mot
suivant commence par la même consonne, les deux consonnes dite géminées
sont prononcées à la limite des deux mots: il a dit – il l’a dit.
A la différence de l’italien et du russe, le français utilise fort peu la
géminée, toute consonne double ayant été éliminée depuis des siècles. A part
la gémination du [ʁ] au futur et au conditionnel des verbes mourir, courir,
quérir (mourrait, courrait, quérrait, etc.), les géminées sont dues à la chute
d’un e instable à l’intérieur d’un mot (nett(e)té, désir(e)rait, extrêm(e)ment,
etc. ou bien à la rencontre de deux mots dans la chaîne parlée (il l’a vu, grande
dette, etc.). La gémination se manifeste donc à la frontière des morphèmes
(netteté) et des mots dans la phrase (grande dette). Dans les mots savants
prononcés souvent avec une géminée par les speakers à la radio, la gémination
est due à l’influence de la graphie (irréel, collectif, Hollande, illusion, etc). Cet
usage tend à s’implanter dans la prononciation française. A citer l’exemple
avec le professeur du français qui disait collègues en faisant la gémination de
[l] quand il était au bureau et sans faire la gémination en conversant au
téléphone avec son ami.
Alternances phonétiques et historiques
L’alternance suppose la substitution d’un phonème à un autre à
l’intérieur d’un même morphème (radical, affixe, etc.).
On distingue généralement deux espèces d’alternances: alternances
vivantes et alternances historiques ou traditionnelles.
Alternances phonétiques ou vivantes. Les alternances vivantes sont
coditionnées par la norme orthoépique moderne. On leur donne également le
nom d’alternances phonétiques. Elles sont dues à l’influence des sons voisins,
à l’accentuation, à la position du son dans le mot (dans l’unité accentuelle).
Les mots nouveaux du français sont suceptibles d’être frappés par ces
alternances (héler – hèle). Les alternances vivantes sont en français
essentiellement vocaliques. Ce sont les voyelles qui alternent avec d’autres
voyelles. Les rares sont les alternances de l’espèce “voyelle – consonne”.
L’alternance “consonne – consonne” ne se trouve pas en français moderne
qu’à l’état d’alternance vivante.
L’alternance “voyelle ouverte – voyelle fermée” [
e-ɛ
] est une des plus
importantes et des plus répandues: répéter – répète, allégresse – allègre, on
frappées de l’accent d’insistance, dit accent emphatique: m:sérable! m:agnifique! Il importe de ne pas confondre une consonne longue avec une consonne double ou géminée. Celle-ci est la combinaison de deux consonnes identiques dont la première est dépourvue de sa dernière phase, la détente (elle devient implosive), et la deuxième – de sa première phase, la tension. (à cet endroit se réalise la coupe syllabique ou, parfois, morphologique). On vient de terminer la tenue de la première consonne pour commencer celle de la deuxième. Quand un mot se termine par une consonne prononcée, et que le mot suivant commence par la même consonne, les deux consonnes dite géminées sont prononcées à la limite des deux mots: il a dit – il l’a dit. A la différence de l’italien et du russe, le français utilise fort peu la géminée, toute consonne double ayant été éliminée depuis des siècles. A part la gémination du [ʁ] au futur et au conditionnel des verbes mourir, courir, quérir (mourrait, courrait, quérrait, etc.), les géminées sont dues à la chute d’un e instable à l’intérieur d’un mot (nett(e)té, désir(e)rait, extrêm(e)ment, etc. ou bien à la rencontre de deux mots dans la chaîne parlée (il l’a vu, grande dette, etc.). La gémination se manifeste donc à la frontière des morphèmes (netteté) et des mots dans la phrase (grande dette). Dans les mots savants prononcés souvent avec une géminée par les speakers à la radio, la gémination est due à l’influence de la graphie (irréel, collectif, Hollande, illusion, etc). Cet usage tend à s’implanter dans la prononciation française. A citer l’exemple avec le professeur du français qui disait collègues en faisant la gémination de [l] quand il était au bureau et sans faire la gémination en conversant au téléphone avec son ami. Alternances phonétiques et historiques L’alternance suppose la substitution d’un phonème à un autre à l’intérieur d’un même morphème (radical, affixe, etc.). On distingue généralement deux espèces d’alternances: alternances vivantes et alternances historiques ou traditionnelles. Alternances phonétiques ou vivantes. Les alternances vivantes sont coditionnées par la norme orthoépique moderne. On leur donne également le nom d’alternances phonétiques. Elles sont dues à l’influence des sons voisins, à l’accentuation, à la position du son dans le mot (dans l’unité accentuelle). Les mots nouveaux du français sont suceptibles d’être frappés par ces alternances (héler – hèle). Les alternances vivantes sont en français essentiellement vocaliques. Ce sont les voyelles qui alternent avec d’autres voyelles. Les rares sont les alternances de l’espèce “voyelle – consonne”. L’alternance “consonne – consonne” ne se trouve pas en français moderne qu’à l’état d’alternance vivante. L’alternance “voyelle ouverte – voyelle fermée” [e-ɛ ] est une des plus importantes et des plus répandues: répéter – répète, allégresse – allègre, on 25
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