Теоретическая фонетика французского языка. Федоров В.А. - 26 стр.

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fête – nous fêtons, plaîre – il plaît.. L’alternance [
e-ɛ
] affecte non seulement
les mots isolés, mais aussi les groupes accentuels, en raison du fait que ces
groupes constituent des unités accentuelles primaires du français: j’ai – ai-je.
L’alternance [
œ-ø
] : boeuf [œ] - boeufs[ø]; ils peuvent – il peut.
L’alternance
[
ɔ
-o
], la voyelle [ɔ] n’apparaît jamais en syllabe
accentuée ouverte: trotter – trot. Cette alternance affecte les abréviations en
français qui sont multiples: microphone – micro, automobile – auto,
stylographe – stylo.
L’alternance “voyelle – consonne” se fait entre les voyelles fermées
[i, y, u] et les consonnes constrictives [j, u, w]: loue [‘lu] – louer [‘lwe], il sue
[‘sy] – suer [‘sue].
L’alternance “voyelle nasale – voyelle orale + consonne nasale”. Cette
alternance affecte le préfixe in-, im-: impossible – immortel; dans la
dérivation: plein – plenière; évident – évidemment.
L’alternance “voyelle brève – voyelle longue”. Cette alternance a deux
aspects en français moderne: vous dites – ils disent; tic – tige; dernier –
dernière; il vit – ils vivent; veuf – veuve; voici une chaise – apportez-moi une
chaise longue.
Alternances historiques
Il y a des alternances qui ne s’appuient pas sur la structure phonétique
du français, elles ne relèvent plus d’aucune règle phonétique du français
moderne. On leur donne le nom d’alternances historiques ou
phonomorphologiques. Elles sont conservées par la langue en vertu des
fonctions grammaticales qu’elles assument.
Les alternances historiques sont utilisées dans le verbe pour marquer le
nombre. Consonnes [ t,d,s,z,v,p,m,j] – zéro de son, III gr.: il bat / ils battent;
il répond / ils répondent, il paraît – ils paraissent, il craint/ils craignent; il
tient/ils tiennent; il vaut/ils valent; Voyelle orale – voyelle nasale: il fait/ils
font. Tous les verbes du II groupe: il finit/ils finissent.
Elles servent à opposer le masculin au féminin dans les noms et les
adjectifs: consonne [d, t, z] + zéro de son: chat/chatte; cadet/cadette;
chaud/chaude; blanc/blanche; français/française; atelier/atelière;
époux/épouse.
Dans les verbes, quelques-unes des alternances vocaliques exprimant
les différences de temps: il peut/il put; il sait/il sut; il met/il mit; il lirai/il lirait.
Iil existe quelque cas d’alternaces qui réalisent des fonctions
grammaticales. Etant donné leur caractère phonétique désuet, les alternances
historiques sont généralement etudiées par la morphologie.
fête – nous fêtons, plaîre – il plaît.. L’alternance [e-ɛ ] affecte non seulement
les mots isolés, mais aussi les groupes accentuels, en raison du fait que ces
groupes constituent des unités accentuelles primaires du français: j’ai – ai-je.
        L’alternance [œ-ø] : boeuf [œ] - boeufs[ø]; ils peuvent – il peut.
        L’alternance [ ɔ-o], la voyelle [ɔ] n’apparaît jamais en syllabe
accentuée ouverte: trotter – trot. Cette alternance affecte les abréviations en
français qui sont multiples: microphone – micro, automobile – auto,
stylographe – stylo.
        L’alternance “voyelle – consonne” se fait entre les voyelles fermées
[i, y, u] et les consonnes constrictives [j, u, w]: loue [‘lu] – louer [‘lwe], il sue
[‘sy] – suer [‘sue].
        L’alternance “voyelle nasale – voyelle orale + consonne nasale”. Cette
alternance affecte le préfixe in-, im-: impossible – immortel; dans la
dérivation: plein – plenière; évident – évidemment.
        L’alternance “voyelle brève – voyelle longue”. Cette alternance a deux
aspects en français moderne: vous dites – ils disent; tic – tige; dernier –
dernière; il vit – ils vivent; veuf – veuve; voici une chaise – apportez-moi une
chaise longue.
        Alternances historiques
        Il y a des alternances qui ne s’appuient pas sur la structure phonétique
du français, elles ne relèvent plus d’aucune règle phonétique du français
moderne. On leur donne le nom d’alternances historiques ou
phonomorphologiques. Elles sont conservées par la langue en vertu des
fonctions grammaticales qu’elles assument.
        Les alternances historiques sont utilisées dans le verbe pour marquer le
nombre. Consonnes [ t,d,s,z,v,p,m,j] – zéro de son, III gr.: il bat / ils battent;
il répond / ils répondent, il paraît – ils paraissent, il craint/ils craignent; il
tient/ils tiennent; il vaut/ils valent; Voyelle orale – voyelle nasale: il fait/ils
font. Tous les verbes du II groupe: il finit/ils finissent.
        Elles servent à opposer le masculin au féminin dans les noms et les
adjectifs: consonne [d, t, z] + zéro de son: chat/chatte; cadet/cadette;
chaud/chaude;          blanc/blanche;       français/française;         atelier/atelière;
époux/épouse.
        Dans les verbes, quelques-unes des alternances vocaliques exprimant
les différences de temps: il peut/il put; il sait/il sut; il met/il mit; il lirai/il lirait.
        Iil existe quelque cas d’alternaces qui réalisent des fonctions
grammaticales. Etant donné leur caractère phonétique désuet, les alternances
historiques sont généralement etudiées par la morphologie.




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