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Il faut au moins deux accents pour constituer le rythme de la phrase. Par
exemple: Prens-le / fais vite – rythme binaire (deux syllabes). Prenez-le /
derrière vous – rythme tertiaire (trois syllabes). C’est un dîner / il est exquis –
rythme quaternaire (quatre syllabes).
Il a dejeuné / avec sa famille – rythme quinaire (cinq syllabes). Le
rythme est un fait prosodique. La périodicité rythmique est perçue grâce à la
syllabe mise en valeur, proéminente. Cette proéminence, ou accent est dû à un
allongement de durée. Le rythme est étroitement lié avec l’accent.
Le rythme d’un énoncé oral (ou écrit oralisé) tient essentiellement à la
répartition du discours en groupes accentuels, d’où le nom de groupe
rythmique qui leur est souvent donné, en particulier, dans l’analyse des textes
littéraires
Le syntagme selon L. Ščerba, que nous acceptons entièrement, “c’est
une unité phonetique, qui exprime un tout sémantique, se formant au cours
même de la parole (alias pensée) et pouvant comprendre soit un seul, soit
plusieurs groupes rythmiques (“Это фонетическое единство, выражающее
единое смысловое целое в процессе речи-мысли и могущее состоять как
из одной ритмической группы, так и из целого ряда их…”).
Toute proposition constitue une unité syntaxique, sémantique et
phonétique. Du point de vue syntaxique elle est répartie en termes de
proposition. Ainsi dans la phrase qui suit il y a six termes de proposition:
chaque – seconde – faisait – d’elle – un nouvel – univers. Du point de vue
phonétique, une proposition peut être répartie en plusieurs syntagmes
différents. Voyons le même contexte: chaque seconde – faisait d’elle un
nouvel univers.
Il se peut toutefois que la proposition coïncide avec le syntagme, par
exemple: Nous partons. La répartition de l’énoncé en syntagmes, unités
phonétiques, relève donc en premier lieu du sens de l’énoncé et repose sur la
syntaxe de la phrase. Soit cette proposition – C’est moi, | Merlin ║ La phrase
est répartie en deux syntagmes aux tons différents, elle renferme une
apposition exprimée par le nom propre Merlin déterminant le pronom moi de
la première partie. L’équivalent de cette phrase: C’est moi, ici Merlin. Par
contre, la même combinaison de mots peut constituer un seul syntagme vu sa
fonction syntaxique de prédicat nominal: C’est moi Merlin. Son équivalent
sémantique: Merlin, c’est moi.
Le français connaît différents types d’accents réguliers et irréguliers.
Les accents réguliers sont ceux qui frappent la dernière syllabe du groupe
rythmique de la phrase: regardez! Regardez par là! Regardez par là et
réfléchissez! C’est l’accent normal ou du groupe rythmique, l’accent
syntagmatique. Les accents par lesquels sont marqués les limites des
syntagmes d’après leur nature sont semblables aux accents rythmiques.
Il faut au moins deux accents pour constituer le rythme de la phrase. Par exemple: Prens-le / fais vite – rythme binaire (deux syllabes). Prenez-le / derrière vous – rythme tertiaire (trois syllabes). C’est un dîner / il est exquis – rythme quaternaire (quatre syllabes). Il a dejeuné / avec sa famille – rythme quinaire (cinq syllabes). Le rythme est un fait prosodique. La périodicité rythmique est perçue grâce à la syllabe mise en valeur, proéminente. Cette proéminence, ou accent est dû à un allongement de durée. Le rythme est étroitement lié avec l’accent. Le rythme d’un énoncé oral (ou écrit oralisé) tient essentiellement à la répartition du discours en groupes accentuels, d’où le nom de groupe rythmique qui leur est souvent donné, en particulier, dans l’analyse des textes littéraires Le syntagme selon L. Ščerba, que nous acceptons entièrement, “c’est une unité phonetique, qui exprime un tout sémantique, se formant au cours même de la parole (alias pensée) et pouvant comprendre soit un seul, soit plusieurs groupes rythmiques (“Это фонетическое единство, выражающее единое смысловое целое в процессе речи-мысли и могущее состоять как из одной ритмической группы, так и из целого ряда их…”). Toute proposition constitue une unité syntaxique, sémantique et phonétique. Du point de vue syntaxique elle est répartie en termes de proposition. Ainsi dans la phrase qui suit il y a six termes de proposition: chaque – seconde – faisait – d’elle – un nouvel – univers. Du point de vue phonétique, une proposition peut être répartie en plusieurs syntagmes différents. Voyons le même contexte: chaque seconde – faisait d’elle un nouvel univers. Il se peut toutefois que la proposition coïncide avec le syntagme, par exemple: Nous partons. La répartition de l’énoncé en syntagmes, unités phonétiques, relève donc en premier lieu du sens de l’énoncé et repose sur la syntaxe de la phrase. Soit cette proposition – C’est moi, | Merlin ║ La phrase est répartie en deux syntagmes aux tons différents, elle renferme une apposition exprimée par le nom propre Merlin déterminant le pronom moi de la première partie. L’équivalent de cette phrase: C’est moi, ici Merlin. Par contre, la même combinaison de mots peut constituer un seul syntagme vu sa fonction syntaxique de prédicat nominal: C’est moi Merlin. Son équivalent sémantique: Merlin, c’est moi. Le français connaît différents types d’accents réguliers et irréguliers. Les accents réguliers sont ceux qui frappent la dernière syllabe du groupe rythmique de la phrase: regardez! Regardez par là! Regardez par là et réfléchissez! C’est l’accent normal ou du groupe rythmique, l’accent syntagmatique. Les accents par lesquels sont marqués les limites des syntagmes d’après leur nature sont semblables aux accents rythmiques. 40
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