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perçoit souvent comme pause n’est parfois autre chose qu’un changement de
ton. Dans une phrase affective, la hauteur musicale est solidaire des autres
moyens intonatoires, tels que l’accent d’insistance, la pause, le timbre, etc.,
pour rendre les moindres nuances des sentiments évoqués dans le débit:
étonnement, joie, colère, etc.:
Le rôle de la mélodie en français est exceptionnelement important et
ceci parce qu’un autre procédé intonatoire tel que l’accent concourt moins à
l’organisation de la phrase en raison de sa place fixe et de son intensité
relativement faible. La mélodie varie suivant le type du discours. Le langage
soutenu est plutôt monotone, il ne présente pas de variétés marquées. La
parole de la conversation familière a, par contre, maintes variations de hauteur
musicale, ce qui la rend vive et spontanée. L’entretien familier contient des
changements de ton fréquents en raison des raccourcis de phrase qui lui sont
propres.
C’est P.Delattre qui a examiné le rapport des variations de l’onde
fondamentale avec les “modes d’expression logiques fondamentaux, tels que
la question, le commandement, etc. D’après lui, le français emploierait
seulement dix intonations de base. Les recherches récentes permettent de
révéler sur la base de ces intonations sept intonèmes.
Suivant le but de l’énoncé, il importe de distinguer les propositions
énonciatives, interrogatives et exclamatives.
Dans une proposition énonciative, la mélodie suit la ligne générale de
“montante – descendante” qui présente toutefois deux variétés: a) partie
montante jusqu’à l’avant-dernière syllabe, suivie d’une descente à la fin; b)
deux parties – montante et descendante – égales ou bien inégales, comportent
une rupture nette entre les deux. Suivant ce caractère du mouvement musical
une proposition énonciative peut constituer soit une phrase à un membre soit
une phrase à deux membres.
Le mouvement musical d’une proposition interroigative dépend, primo,
de la portée de l’interrogation, secundo, des procédés d’interrogation utilisées
dans la phrase.Toutes les phrases interrogatives ont ceci de commun qu’elles
marquent du ton le plus haut celui des mots de la phrase, qui est essentiel pour
l’interrogation. Par exemple: partiras-tu demain pour Paris? || Partiras-tu
demain pour Paris?
Dans la phrase interrogative où l’ordre direct des mots est respecté, le
ton assume seul la fonction grammaticale d’interrogation. Il est toujours
montant. Le point le plus haut caractérise généralement la dernière syllabe de
la phrase. La montée est brusque, rapide et très considérable: Ça dépend de
nous? || Le docteur n’est pas venu? Dans la langue parlée, cette espèce de
question devient de plus en plus usitée, elle se répand au détriment des autres
types (question avec inversion, question comportant la particule interrogative
est-ce que.
perçoit souvent comme pause n’est parfois autre chose qu’un changement de ton. Dans une phrase affective, la hauteur musicale est solidaire des autres moyens intonatoires, tels que l’accent d’insistance, la pause, le timbre, etc., pour rendre les moindres nuances des sentiments évoqués dans le débit: étonnement, joie, colère, etc.: Le rôle de la mélodie en français est exceptionnelement important et ceci parce qu’un autre procédé intonatoire tel que l’accent concourt moins à l’organisation de la phrase en raison de sa place fixe et de son intensité relativement faible. La mélodie varie suivant le type du discours. Le langage soutenu est plutôt monotone, il ne présente pas de variétés marquées. La parole de la conversation familière a, par contre, maintes variations de hauteur musicale, ce qui la rend vive et spontanée. L’entretien familier contient des changements de ton fréquents en raison des raccourcis de phrase qui lui sont propres. C’est P.Delattre qui a examiné le rapport des variations de l’onde fondamentale avec les “modes d’expression logiques fondamentaux, tels que la question, le commandement, etc. D’après lui, le français emploierait seulement dix intonations de base. Les recherches récentes permettent de révéler sur la base de ces intonations sept intonèmes. Suivant le but de l’énoncé, il importe de distinguer les propositions énonciatives, interrogatives et exclamatives. Dans une proposition énonciative, la mélodie suit la ligne générale de “montante – descendante” qui présente toutefois deux variétés: a) partie montante jusqu’à l’avant-dernière syllabe, suivie d’une descente à la fin; b) deux parties – montante et descendante – égales ou bien inégales, comportent une rupture nette entre les deux. Suivant ce caractère du mouvement musical une proposition énonciative peut constituer soit une phrase à un membre soit une phrase à deux membres. Le mouvement musical d’une proposition interroigative dépend, primo, de la portée de l’interrogation, secundo, des procédés d’interrogation utilisées dans la phrase.Toutes les phrases interrogatives ont ceci de commun qu’elles marquent du ton le plus haut celui des mots de la phrase, qui est essentiel pour l’interrogation. Par exemple: partiras-tu demain pour Paris? || Partiras-tu demain pour Paris? Dans la phrase interrogative où l’ordre direct des mots est respecté, le ton assume seul la fonction grammaticale d’interrogation. Il est toujours montant. Le point le plus haut caractérise généralement la dernière syllabe de la phrase. La montée est brusque, rapide et très considérable: Ça dépend de nous? || Le docteur n’est pas venu? Dans la langue parlée, cette espèce de question devient de plus en plus usitée, elle se répand au détriment des autres types (question avec inversion, question comportant la particule interrogative est-ce que. 42
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