Теоретическая фонетика французского языка. Федоров В.А. - 43 стр.

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La phrase qui comporte la particule interrogative est-ce que a son point
le plus haut sur la formule. La phrase constitue d’ordinaire une partie
descendante: Est-ce que vous partez? Généralement, la première voyelle de la
particule interrogative est-ce que est prononcée sur un ton élevé, elle est plus
forte et plus longue que sa deuxième voyelle: Est-ce cela vous plaît? || Est-ce
qu’il est heureux? || Est-ce que c’est défendu? La phrase peut comporter un
deuxième noyau sémantique également important pour l’interrogation. Alors il
y a deux points élevés en plus dont le dernier, à la fin de la phrase, atteint un
point plus haut: Est-ce que vous partez demain? La phrase interrogative a
beaucoup d’autres variétés mélodiques imposées par les nuances de la pensée.
Dans le style familier du français actuel, il existe des phrases
interrogatives dont la structure est toute différente de celle des phrases
étudiées. Il s’agit des phrases où l’ordre direct de mots est respecté, tandis que
le mot interrogatif est rejeté à la fin de la proposition: Il est revenu quand? ||
Vous avez procédé comment? On prononce ces phrases sur un ton plus ou
moins uniforme, parfois comportant une montée à peine perceptible, jusqu’au
mot interrogatif ou on effectue une montée considérable.
Types de phrase affectives.
Il existe beaucoup de phrases affectives présentant des variétés
d’intonation riches en nuances, souvent très délicates à définir. Les phrases
exclamatives se prononcent parfois sur un ton montant qu’on retrouve dans
une phrase interrogative. Pourtant la montée du ton dans une phrase
exclamative n’atteint pas généralement la hauteur musicale qui caractérise la
syllabe finale dans une interrogation générale. L’élément final de
l’exclamation se prononce sur un ton moins haut que celui de l’interrogation.
Ce qui souligne surtout la montée, c’est une légère descente que le ton
effectue sur la syllabe qui précède la finale. En voici quelques exemples: Que
tu est bête! || Que c’est joli! || Mais tu es fou!
Souvent une phrase exclamative renferme, outre le mot exclamatif, un
autre qui “est sémantiquement le plus important de la phrase”. Il s’ensuit deux
variétés intonatoires que M. Grammont commente comme suit: Quelle
infamie! – avec l’effort sur quelle et une descente progressive sur infamie,
dont l’f sera pourtant allongé; mais on dira beaucoup plus fréquemment: quelle
infamie! avec quelle assez bas et assez faible, et tout l’effort sur fa, mie aussi
sera soutenu!
L’emphase peut être rendu en français par un autre moyen
phonétique qui s’ajoute le plus souvent à d’autres procédés intonatoires: on
prononce le mot emphatique en espaçant les syllabes comme suit: C’est in-su-
por-table! C’est in-sen-se! – Sensa-tionnel!
Ouvrages à étudier – thème VII:
1. Shigarevskaïa N. Traité de phonétique française. Cours théorique /
N. Shigarevskaïa. – Moscou : Vysšaja škola, 1982. – § 137–159.
       La phrase qui comporte la particule interrogative est-ce que a son point
le plus haut sur la formule. La phrase constitue d’ordinaire une partie
descendante: Est-ce que vous partez? Généralement, la première voyelle de la
particule interrogative est-ce que est prononcée sur un ton élevé, elle est plus
forte et plus longue que sa deuxième voyelle: Est-ce cela vous plaît? || Est-ce
qu’il est heureux? || Est-ce que c’est défendu? La phrase peut comporter un
deuxième noyau sémantique également important pour l’interrogation. Alors il
y a deux points élevés en plus dont le dernier, à la fin de la phrase, atteint un
point plus haut: Est-ce que vous partez demain? La phrase interrogative a
beaucoup d’autres variétés mélodiques imposées par les nuances de la pensée.
       Dans le style familier du français actuel, il existe des phrases
interrogatives dont la structure est toute différente de celle des phrases
étudiées. Il s’agit des phrases où l’ordre direct de mots est respecté, tandis que
le mot interrogatif est rejeté à la fin de la proposition: Il est revenu quand? ||
Vous avez procédé comment? On prononce ces phrases sur un ton plus ou
moins uniforme, parfois comportant une montée à peine perceptible, jusqu’au
mot interrogatif ou on effectue une montée considérable.
                             Types de phrase affectives.
       Il existe beaucoup de phrases affectives présentant des variétés
d’intonation riches en nuances, souvent très délicates à définir. Les phrases
exclamatives se prononcent parfois sur un ton montant qu’on retrouve dans
une phrase interrogative. Pourtant la montée du ton dans une phrase
exclamative n’atteint pas généralement la hauteur musicale qui caractérise la
syllabe finale dans une interrogation générale. L’élément final de
l’exclamation se prononce sur un ton moins haut que celui de l’interrogation.
Ce qui souligne surtout la montée, c’est une légère descente que le ton
effectue sur la syllabe qui précède la finale. En voici quelques exemples: Que
tu est bête! || Que c’est joli! || Mais tu es fou!
       Souvent une phrase exclamative renferme, outre le mot exclamatif, un
autre qui “est sémantiquement le plus important de la phrase”. Il s’ensuit deux
variétés intonatoires que M. Grammont commente comme suit: Quelle
infamie! – avec l’effort sur quelle et une descente progressive sur infamie,
dont l’f sera pourtant allongé; mais on dira beaucoup plus fréquemment: quelle
infamie! avec quelle assez bas et assez faible, et tout l’effort sur fa, mie aussi
sera soutenu! L’emphase peut être rendu en français par un autre moyen
phonétique qui s’ajoute le plus souvent à d’autres procédés intonatoires: on
prononce le mot emphatique en espaçant les syllabes comme suit: C’est in-su-
por-table! C’est in-sen-se! – Sensa-tionnel!
       Ouvrages à étudier – thème VII:
       1. Shigarevskaïa N. Traité de phonétique française. Cours théorique /
N. Shigarevskaïa. – Moscou : Vysšaja škola, 1982. – § 137–159.

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