ВУЗ:
Составители:
Рубрика:
29
maternelle française. Il en résulte, malgré leurs indubitables compétences dans
cette langue, une certaine inadaptation aux cours, à laquelle on se doit de
remédier.
Le réseau des écoles françaises de l'AEFE dispense un enseignement qui
suit les Instructions officielles monolingues françaises des disciplines en vigueur
du cycle primaire à la terminale en France, et qui est donc destiné à l'origine à
des locuteurs de Français Langue Maternelle (FLM). Les élèves se doivent donc
d'être francophones et de posséder le français, soit comme langue maternelle, en
plus ou non d'une autre langue, soit comme deuxième langue (locuteur bi ou
plurilingue ayant une autre langue maternelle que le français). Bon nombre
d'élèves venant d'autres systèmes scolaires étrangers intègrent les écoles à dif-
férents niveaux, d'après des tests fabriqués sur place et nullement officiels. Il est
donc normal et légitime qu'un certain nombre d'apprenants éprouve des diffi-
cultés d'apprentissage spécifiques liées à leur situation plurilingue et
pluriculturelle. Rien n'est prévu pour répondre à cette difficulté et aux plaintes
récurrentes des professeurs au sujet du manque de maîtrise du français de leurs
élèves.
À la lumière des analyses de plusieurs didacticiens des langues étrangères,
en École française à l'étranger, la langue française est davantage une langue
d'information permettant d'accéder aux savoirs scolaires qu'une langue de
communication sociale. Il est à noter d'ailleurs que l'immersion linguistique en
École française est relativement peu efficace pour le français de communication.
En dehors du cours, les élèves allophones satisfont légitimement leur besoin de
communication dans leur langue maternelle ou en anglais. Au fond, le français a
pour eux la même place que le latin scolaire fut un temps en France. Le français
ne doit donc impérativement être maîtrisé que pour suivre les cours. Le concept
de Français Langue Seconde semble donc le plus approprié pour qualifier ce
français à usage scolaire. Il désigne en effet le français pour une «communauté
bi ou plurilingue» dans laquelle il «joue dans leur développement
psychologique, cognitif et informatif, conjointement avec une ou plusieurs
autres langues, un rôle privilégié».
Les élèves des réseaux AEFE possèdent pour la plupart une compétence
plurilingue et pluriculturelle qui doit être valorisée comme une aptitude
remarquable à penser et à apprendre le français. La place que cette langue
occupe dans leur biographie langagière, sans se restreindre au cadre scolaire, est
pourtant celle que le contexte et l'environnement d'apprentissage des Écoles
françaises permettent de conserver : un médium linguistique et culturel pour
accéder à des outils indispensables d'ouverture au monde. Le Français Langue
de Scolarité doit donc essentiellement apprendre aux élèves à articuler leur vie
future, leur culture et leur langue maternelle au sein d'une diversité linguistique
et culturelle de fait.
D’après, Le français dans le monde
maternelle française. Il en résulte, malgré leurs indubitables compétences dans cette langue, une certaine inadaptation aux cours, à laquelle on se doit de remédier. Le réseau des écoles françaises de l'AEFE dispense un enseignement qui suit les Instructions officielles monolingues françaises des disciplines en vigueur du cycle primaire à la terminale en France, et qui est donc destiné à l'origine à des locuteurs de Français Langue Maternelle (FLM). Les élèves se doivent donc d'être francophones et de posséder le français, soit comme langue maternelle, en plus ou non d'une autre langue, soit comme deuxième langue (locuteur bi ou plurilingue ayant une autre langue maternelle que le français). Bon nombre d'élèves venant d'autres systèmes scolaires étrangers intègrent les écoles à dif- férents niveaux, d'après des tests fabriqués sur place et nullement officiels. Il est donc normal et légitime qu'un certain nombre d'apprenants éprouve des diffi- cultés d'apprentissage spécifiques liées à leur situation plurilingue et pluriculturelle. Rien n'est prévu pour répondre à cette difficulté et aux plaintes récurrentes des professeurs au sujet du manque de maîtrise du français de leurs élèves. À la lumière des analyses de plusieurs didacticiens des langues étrangères, en École française à l'étranger, la langue française est davantage une langue d'information permettant d'accéder aux savoirs scolaires qu'une langue de communication sociale. Il est à noter d'ailleurs que l'immersion linguistique en École française est relativement peu efficace pour le français de communication. En dehors du cours, les élèves allophones satisfont légitimement leur besoin de communication dans leur langue maternelle ou en anglais. Au fond, le français a pour eux la même place que le latin scolaire fut un temps en France. Le français ne doit donc impérativement être maîtrisé que pour suivre les cours. Le concept de Français Langue Seconde semble donc le plus approprié pour qualifier ce français à usage scolaire. Il désigne en effet le français pour une «communauté bi ou plurilingue» dans laquelle il «joue dans leur développement psychologique, cognitif et informatif, conjointement avec une ou plusieurs autres langues, un rôle privilégié». Les élèves des réseaux AEFE possèdent pour la plupart une compétence plurilingue et pluriculturelle qui doit être valorisée comme une aptitude remarquable à penser et à apprendre le français. La place que cette langue occupe dans leur biographie langagière, sans se restreindre au cadre scolaire, est pourtant celle que le contexte et l'environnement d'apprentissage des Écoles françaises permettent de conserver : un médium linguistique et culturel pour accéder à des outils indispensables d'ouverture au monde. Le Français Langue de Scolarité doit donc essentiellement apprendre aux élèves à articuler leur vie future, leur culture et leur langue maternelle au sein d'une diversité linguistique et culturelle de fait. Daprès, Le français dans le monde 29
Страницы
- « первая
- ‹ предыдущая
- …
- 27
- 28
- 29
- 30
- 31
- …
- следующая ›
- последняя »