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– Pousser les élèves à utiliser prématurément la langue étrangère de façon
créative augmente le nombre de faute et risque de les faire intégrer.
– Réussir la communication, sans trop de soucier de l'exactitude
langagière, peut conduire à une certaine nonchalance dans l'emploi de la langue.
– La répétition constante des mêmes situations, au cours des années, peut
démotiver l'apprenant.
– La confrontation avec des documents authentiques, encore trop difficiles
pour le niveau de l'apprenant peut le décourager.
Il est donc possible que les avantages de la communicativité rapide ne
contre balancent pas suffisamment les désavantages à long terme. Néanmoins il
reste évident que « pouvoir faire quelque chose avec la langue » doit rester
l'objectif primordial.
Nous nous sommes dès lors posé certain nombre de questions : nos élèves
vivent-ils, en dehors de l'école, les situations communicatives prévues ? Dans
quelle mesure peuvent-ils utiliser les matières apprises ? Quelle est leur attitude
de envers la communication réelle avec des partenaires francophones.
Aimeraient-ils communiquer plus souvent ou ont-ils peur de s'exprimer dans la
langue étrangère ?
Les situations communicatives en dehors de l'école ont donné lieu à un
sondage réalisé auprès de 3 569 élèves flamands entre 13 et 17 ans. La
«Flandre» est identifiée ici comme la partie néerlandophone de la Belgique (6,5
millions d'habitants). Le sondage a été effectué par le groupe de Didactique du
français de l'Université d'Anvers au cours de l'année scolaire 2003-2004.
Voici, en résumé, la fréquence (en pourcentages) avec laquelle des élèves
flamands parlent le français en dehors de l'école :
– régulièrement : 4,8 %
– plusieurs fois : 17,6 %
– une fois déjà : 28,6 %
– jamais : 45,2 %
Nous constatons donc que la moitié des élèves (non francophones) n'a
jamais vécu de situation communicative en dehors de la classe. Si nous y
ajoutons le groupe qui déclare avoir parlé le français en dehors de la classe une
fois déjà, le nombre s'élève à presque 74 % des élèves. Il n'y a que 4,8 % des
élèves qui parlent régulièrement le français dans les situations mentionnées.
D’après, Le français dans le monde
Lecture et compréhension du texte
3. Lisez le texte ci-dessus. Divisez-le en parties suivant le plan ci-dessous:
a) l'anecdote de la Belgique néerlandophone;
b) d'une pratique traditionnelle à une approche communicative;
c) l'approche communicative ;
d) les situations communicatives en dehors de l'école.
Pousser les élèves à utiliser prématurément la langue étrangère de façon créative augmente le nombre de faute et risque de les faire intégrer. Réussir la communication, sans trop de soucier de l'exactitude langagière, peut conduire à une certaine nonchalance dans l'emploi de la langue. La répétition constante des mêmes situations, au cours des années, peut démotiver l'apprenant. La confrontation avec des documents authentiques, encore trop difficiles pour le niveau de l'apprenant peut le décourager. Il est donc possible que les avantages de la communicativité rapide ne contre balancent pas suffisamment les désavantages à long terme. Néanmoins il reste évident que « pouvoir faire quelque chose avec la langue » doit rester l'objectif primordial. Nous nous sommes dès lors posé certain nombre de questions : nos élèves vivent-ils, en dehors de l'école, les situations communicatives prévues ? Dans quelle mesure peuvent-ils utiliser les matières apprises ? Quelle est leur attitude de envers la communication réelle avec des partenaires francophones. Aimeraient-ils communiquer plus souvent ou ont-ils peur de s'exprimer dans la langue étrangère ? Les situations communicatives en dehors de l'école ont donné lieu à un sondage réalisé auprès de 3 569 élèves flamands entre 13 et 17 ans. La «Flandre» est identifiée ici comme la partie néerlandophone de la Belgique (6,5 millions d'habitants). Le sondage a été effectué par le groupe de Didactique du français de l'Université d'Anvers au cours de l'année scolaire 2003-2004. Voici, en résumé, la fréquence (en pourcentages) avec laquelle des élèves flamands parlent le français en dehors de l'école : régulièrement : 4,8 % plusieurs fois : 17,6 % une fois déjà : 28,6 % jamais : 45,2 % Nous constatons donc que la moitié des élèves (non francophones) n'a jamais vécu de situation communicative en dehors de la classe. Si nous y ajoutons le groupe qui déclare avoir parlé le français en dehors de la classe une fois déjà, le nombre s'élève à presque 74 % des élèves. Il n'y a que 4,8 % des élèves qui parlent régulièrement le français dans les situations mentionnées. Daprès, Le français dans le monde Lecture et compréhension du texte 3. Lisez le texte ci-dessus. Divisez-le en parties suivant le plan ci-dessous: a) l'anecdote de la Belgique néerlandophone; b) d'une pratique traditionnelle à une approche communicative; c) l'approche communicative ; d) les situations communicatives en dehors de l'école. 34
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