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Près de deux millions d'élèves canadiens étudient aujourd'hui le français 
langue seconde dans des programmes de base, de français intensif, et 
d'immersion. Avec aujourd'hui 324 000 élèves inscrits en immersion, on note 
une croissance des effectifs d'élèves dans ces programmes, surtout dans les 
provinces atlantiques et dans l'Ouest. C'est pourtant le défi du bilinguisme pour 
le plus grand nombre que souhaite relever le Canada aujourd'hui, en se fixant 
comme objectif de doubler la proportion de jeunes Canadiens bilingues d'ici à 
2013. 
Comme le dit le gouvernement du Canada, « la dualité linguistique est au 
cœur de notre identité collective. Le gouvernement verra à l'application d'un 
plan d'action sur les langues officielles mettant l'accent sur l'enseignement dans 
la langue de la minorité et l'enseignement de la langue seconde, avec pour objec-
tif entre autres de doubler d'ici dix ans le nombre de diplômés des écoles 
secondaires ayant une connaissance fonctionnelle du français et de l'anglais. Il 
appuiera le développement des communautés minoritaires d'expression française 
et anglaise et rendra plus accessibles les services dans leur langue dans les 
domaines tels que la santé. Il renforcera l'utilisation de nos deux langues 
officielles dans la fonction publique fédérale, autant au travail que dans les com-
munications avec les Canadiens ». 
Le bilinguisme constitue une politique fédérale depuis l'adoption en 1968 
de la Loi sur les langues officielles par le Parlement du Canada, qui accorde un 
statut égal au français et à l'anglais au sein du gouvernement et du Parlement. De 
nombreux moyens sont mis en œuvre pour protéger et favoriser l'apprentissage 
du français. Depuis 1982, par exemple, la Charte canadienne des droits et 
libertés donne le droit aux parents francophones d'éduquer leurs enfants en 
français, et les Conseils scolaires francophones offrent cette opportunité, de la 
maternelle à la dernière année du secondaire. Pourtant, la dualité linguistique qui 
marque l'identité du Canada peine à être relayée par des compétences plurielles 
effectives dans les deux langues officielles du pays pour l'ensemble des 
Canadiens. 
Le Canada est certainement conscient de ce paradoxe. Ces dernières 
années marquent une grande volonté de la politique du gouvernement fédéral 
pour l'enseignement du français, et d'immenses efforts ont été entrepris pour la 
valorisation du bilinguisme dans les langues officielles pour tous. Le Plan 
d'action pour les langues officielles (Plan Dion, 2003) vise à doubler, d'ici à 
2013, le nombre d'élèves bilingues à la fin du secondaire espérant passer à un 
pourcentage de 50 % d'élèves capables de fonctionnel dans les deux langues. 
Différentes provinces anglophones se fixent des objectifs encore plus ambitieux 
: à titre d'exemple, le Nouveau-Brunswick, dans son Plan d'apprentissage de 
qualité (2003), espère préparer 70 % de l'ensemble des élèves terminant le 
secondaire, anglophones et francophones, à s'exprimer efficacement dans leur 
deuxième langue officielle. Mais si le bilinguisme étatique canadien se fonde sur 
l'anglais et le français, le paysage linguistique présente, quant à lui, une très 
       Près de deux millions d'élèves canadiens étudient aujourd'hui le français
langue seconde dans des programmes de base, de français intensif, et
d'immersion. Avec aujourd'hui 324 000 élèves inscrits en immersion, on note
une croissance des effectifs d'élèves dans ces programmes, surtout dans les
provinces atlantiques et dans l'Ouest. C'est pourtant le défi du bilinguisme pour
le plus grand nombre que souhaite relever le Canada aujourd'hui, en se fixant
comme objectif de doubler la proportion de jeunes Canadiens bilingues d'ici à
2013.
       Comme le dit le gouvernement du Canada, « la dualité linguistique est au
cur de notre identité collective. Le gouvernement verra à l'application d'un
plan d'action sur les langues officielles mettant l'accent sur l'enseignement dans
la langue de la minorité et l'enseignement de la langue seconde, avec pour objec-
tif entre autres de doubler d'ici dix ans le nombre de diplômés des écoles
secondaires ayant une connaissance fonctionnelle du français et de l'anglais. Il
appuiera le développement des communautés minoritaires d'expression française
et anglaise et rendra plus accessibles les services dans leur langue dans les
domaines tels que la santé. Il renforcera l'utilisation de nos deux langues
officielles dans la fonction publique fédérale, autant au travail que dans les com-
munications avec les Canadiens ».
       Le bilinguisme constitue une politique fédérale depuis l'adoption en 1968
de la Loi sur les langues officielles par le Parlement du Canada, qui accorde un
statut égal au français et à l'anglais au sein du gouvernement et du Parlement. De
nombreux moyens sont mis en uvre pour protéger et favoriser l'apprentissage
du français. Depuis 1982, par exemple, la Charte canadienne des droits et
libertés donne le droit aux parents francophones d'éduquer leurs enfants en
français, et les Conseils scolaires francophones offrent cette opportunité, de la
maternelle à la dernière année du secondaire. Pourtant, la dualité linguistique qui
marque l'identité du Canada peine à être relayée par des compétences plurielles
effectives dans les deux langues officielles du pays pour l'ensemble des
Canadiens.
       Le Canada est certainement conscient de ce paradoxe. Ces dernières
années marquent une grande volonté de la politique du gouvernement fédéral
pour l'enseignement du français, et d'immenses efforts ont été entrepris pour la
valorisation du bilinguisme dans les langues officielles pour tous. Le Plan
d'action pour les langues officielles (Plan Dion, 2003) vise à doubler, d'ici à
2013, le nombre d'élèves bilingues à la fin du secondaire espérant passer à un
pourcentage de 50 % d'élèves capables de fonctionnel dans les deux langues.
Différentes provinces anglophones se fixent des objectifs encore plus ambitieux
: à titre d'exemple, le Nouveau-Brunswick, dans son Plan d'apprentissage de
qualité (2003), espère préparer 70 % de l'ensemble des élèves terminant le
secondaire, anglophones et francophones, à s'exprimer efficacement dans leur
deuxième langue officielle. Mais si le bilinguisme étatique canadien se fonde sur
l'anglais et le français, le paysage linguistique présente, quant à lui, une très
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