ВУЗ:
Составители:
Рубрика:
année supplémentaire à l'école. Selon les auteurs de l'enquête , il serait
compris entre 0,8 et 3 points à l'entrée en CP. Un résultat net et
quantifiable certes, mais pondéré par deux autres données. D'une part, les
effets du milieu social qui modifient de 5,5 à 15 points ces évaluations et,
d'autre part, ceux du trimestre de naissance qui influencent les résultats de
1,7 à 8,5 points. Un enfant de décembre a évidemment plus de mal qu'un
enfant de janvier... La scolarisation précoce a beau avoir moins d'impact
que le milieu social ou le mois de naissance, elle reste un des seuls critères
sur lesquels la société peut jouer. Ces mêmes chercheurs ont ensuite
comparé sur les seules ZEP, zones d'éducation prioritaires, l'effet du
nombre d'années passées en maternelle. La conclusion est sans appel. La
préscolarisation pendant quatre ans des enfants de zones defavorisées a
pour conséquence l'obtention à tous les items de 2 à 4,7 points de plus que
la moyenne des enfants préscolarisés pendant deux ans seulement. Ces
derniers qui sont arrivés en école maternelle à quatre ans, obtiennent à
tous les items des résultats inférieurs à la moyenne de 1,4 à 6,8 points.
II n'est pas trop tôt pour apprendre
Directrice du laboratoire de psychologie de l'université de Nantes, Agnès
Florin est arrivée à la conclusion que, « si l’on considère les enfants en
fonction de leur milieu social d'origine et en contlrôlant leur âge, il
s’avère que les enfants d'ouvriers tirent bénéfice de la scolarisation à
deux ans pour mieux développer leurs compétences langagières au moins
jusqu’en moyenne section de maternelle. La politique de scolarisation
précoce pour les enfants de milieux défavorisés voit donc la confirmation
de sa pertinence, lorsqu’on sait l'importance des compétences
langagières pour la réussite scolaire ». Reste que cette demande concerne
beaucoup plus souvent les classes aisées que les autres. A Robespierre, il
a fallu attendre plusieurs années pour que les familles viennent d'elles-
mêmes.«Il a été nécessaire que la confiance s’instaure, que ces mamans
qui ne travaillent pas mesurent l'intérêt véritable de l'école pour leur
enfant. Parce qu'ici très peu de petits vont en crèche. Ils restent avec leur
maman». Ce quartier de Bobigny est classé en ZEP, mais toutes les zones
d'éducation prioritaires n'offrent pas les mêmes possibilités. Selon le
rapport Moisan-Simon de 1997 intitulé «Les determinants de la réussite
scolaire en zone d'éducation prioritaire», les auteurs remarquent que, dans
les ZEP à valeur ajoutée très forte, le taux moyen de scolarisation à deux
ans est de 62%, alors que dans les ZEP les moins performantes, il n'est
que de 32 %... La conclusion de l'importance de ce déterminant pourrait
s'imposer si ces taux moyens ne cachaient de fortes disparités. Ainsi, dans
les ZEP les plus performantes, ce pourcentage moyen varie de 40 % à 85
10
année supplémentaire à l'école. Selon les auteurs de l'enquête , il serait compris entre 0,8 et 3 points à l'entrée en CP. Un résultat net et quantifiable certes, mais pondéré par deux autres données. D'une part, les effets du milieu social qui modifient de 5,5 à 15 points ces évaluations et, d'autre part, ceux du trimestre de naissance qui influencent les résultats de 1,7 à 8,5 points. Un enfant de décembre a évidemment plus de mal qu'un enfant de janvier... La scolarisation précoce a beau avoir moins d'impact que le milieu social ou le mois de naissance, elle reste un des seuls critères sur lesquels la société peut jouer. Ces mêmes chercheurs ont ensuite comparé sur les seules ZEP, zones d'éducation prioritaires, l'effet du nombre d'années passées en maternelle. La conclusion est sans appel. La préscolarisation pendant quatre ans des enfants de zones defavorisées a pour conséquence l'obtention à tous les items de 2 à 4,7 points de plus que la moyenne des enfants préscolarisés pendant deux ans seulement. Ces derniers qui sont arrivés en école maternelle à quatre ans, obtiennent à tous les items des résultats inférieurs à la moyenne de 1,4 à 6,8 points. II n'est pas trop tôt pour apprendre Directrice du laboratoire de psychologie de l'université de Nantes, Agnès Florin est arrivée à la conclusion que, « si l’on considère les enfants en fonction de leur milieu social d'origine et en contlrôlant leur âge, il s’avère que les enfants d'ouvriers tirent bénéfice de la scolarisation à deux ans pour mieux développer leurs compétences langagières au moins jusqu’en moyenne section de maternelle. La politique de scolarisation précoce pour les enfants de milieux défavorisés voit donc la confirmation de sa pertinence, lorsqu’on sait l'importance des compétences langagières pour la réussite scolaire ». Reste que cette demande concerne beaucoup plus souvent les classes aisées que les autres. A Robespierre, il a fallu attendre plusieurs années pour que les familles viennent d'elles- mêmes.«Il a été nécessaire que la confiance s’instaure, que ces mamans qui ne travaillent pas mesurent l'intérêt véritable de l'école pour leur enfant. Parce qu'ici très peu de petits vont en crèche. Ils restent avec leur maman». Ce quartier de Bobigny est classé en ZEP, mais toutes les zones d'éducation prioritaires n'offrent pas les mêmes possibilités. Selon le rapport Moisan-Simon de 1997 intitulé «Les determinants de la réussite scolaire en zone d'éducation prioritaire», les auteurs remarquent que, dans les ZEP à valeur ajoutée très forte, le taux moyen de scolarisation à deux ans est de 62%, alors que dans les ZEP les moins performantes, il n'est que de 32 %... La conclusion de l'importance de ce déterminant pourrait s'imposer si ces taux moyens ne cachaient de fortes disparités. Ainsi, dans les ZEP les plus performantes, ce pourcentage moyen varie de 40 % à 85 10
Страницы
- « первая
- ‹ предыдущая
- …
- 8
- 9
- 10
- 11
- 12
- …
- следующая ›
- последняя »