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La décision de supprimer les quatrièmes et les troisièmes technologiques
des collèges est sans doute plus importante. Ces classes, implantées pour
moitié dans les lycées professionnels, pour moitié dans les collèges,
rassemblent respectivement 59 400 élèves en quatrième et 57 200 en
troisième, soit un peu moins de 10 % de l’effectif total de chaque niveau.
Il s’agit le plus souvent d’une orientation par l’échec, qui préfigure une
filière. Dans la nouvelle configuration, les classes de quatrième et de
troisième deviendraient des classes à option, soit latin, soit technologie,
mais avec un recentrage pour ces dernières sur les enseignements
généraux. Moins stigmatisées que les classes de technologie, elles
accueilleraient un plus vaste public et seraient destinées à «alimenter»,
entre autres, la filère STI (sciences et techniques industrielles) du lycée,
qui s’étiole. Les quatrièmes et troisièmes technologiques des lycées
professionnels perdurent, mais devraient accueillir moins d’élèves, en tout
cas en quatrième.
Economies partout
Le ministère, s’il n’a guère d’illusions sur la diminution du nombre
d’élèves en difficulté, admet que cette nouvelle organisation devrait
entraîner une augmentation des effectifs dans les quatrièmes d’aide et de
soutien et dans les troisièmes d’insertion. Plus ce que ces mesures, les
enseignants s’inquiètent des économies leur faut opérer partout. La langue
vivante 1 renforcée, qui leur permettait d’organiser des voyages, des
échanges, est supprimée, et aucun moyen supplémentaire, n’est dégagé
pour les études dirigés crainte de se voir imposer les horaires plancher
dans les disciplines se fait jour. Le rétablissement de physique en
cinquième, quasi constant, interdira d’organiser des travaux pratiques en
groupes en quatrième.
Enfin, selon le Syndicat des enseignants (SE-FEN) et le SNES les
directeurs, profitant de la légère baisse démographique au collège
continuent à transférer les moyens du collège au lycée à l’occasion de la
préparation de l’entrée. De 1994 à 1996, les collèges auraient perdu 15
000 heures d’enseignement. Les organisations syndicales protestent que
ce n’est pas là «prendre la mesure des problèmes de violence et
d’insertion des jeunes».
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La décision de supprimer les quatrièmes et les troisièmes technologiques des collèges est sans doute plus importante. Ces classes, implantées pour moitié dans les lycées professionnels, pour moitié dans les collèges, rassemblent respectivement 59 400 élèves en quatrième et 57 200 en troisième, soit un peu moins de 10 % de l’effectif total de chaque niveau. Il s’agit le plus souvent d’une orientation par l’échec, qui préfigure une filière. Dans la nouvelle configuration, les classes de quatrième et de troisième deviendraient des classes à option, soit latin, soit technologie, mais avec un recentrage pour ces dernières sur les enseignements généraux. Moins stigmatisées que les classes de technologie, elles accueilleraient un plus vaste public et seraient destinées à «alimenter», entre autres, la filère STI (sciences et techniques industrielles) du lycée, qui s’étiole. Les quatrièmes et troisièmes technologiques des lycées professionnels perdurent, mais devraient accueillir moins d’élèves, en tout cas en quatrième. Economies partout Le ministère, s’il n’a guère d’illusions sur la diminution du nombre d’élèves en difficulté, admet que cette nouvelle organisation devrait entraîner une augmentation des effectifs dans les quatrièmes d’aide et de soutien et dans les troisièmes d’insertion. Plus ce que ces mesures, les enseignants s’inquiètent des économies leur faut opérer partout. La langue vivante 1 renforcée, qui leur permettait d’organiser des voyages, des échanges, est supprimée, et aucun moyen supplémentaire, n’est dégagé pour les études dirigés crainte de se voir imposer les horaires plancher dans les disciplines se fait jour. Le rétablissement de physique en cinquième, quasi constant, interdira d’organiser des travaux pratiques en groupes en quatrième. Enfin, selon le Syndicat des enseignants (SE-FEN) et le SNES les directeurs, profitant de la légère baisse démographique au collège continuent à transférer les moyens du collège au lycée à l’occasion de la préparation de l’entrée. De 1994 à 1996, les collèges auraient perdu 15 000 heures d’enseignement. Les organisations syndicales protestent que ce n’est pas là «prendre la mesure des problèmes de violence et d’insertion des jeunes». 20
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