Образование во Франции: лингвокультурные аспекты. Макарова Л.С - 46 стр.

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selon le quartier il vit. Les parents élaborent donc de plus en plus
souvent des «stratégies d'évitement» (enseignement privé, fausses
adresses, etc.). C'est un véritable cercle vicieux: certains collèges
deviennent peu à peu des ghettos, ce qui accélère la fuite des familles de
classe moyenne.
En 1992, le gouvernement a voulu faire un pas de plus dans la politique
de «discrimination positive» en déterminant 174 «établissements
sensibles» particulièrement vulnérables qui se trouvent dans des secteurs
«gravement touchés par la pauvreté et le chômage». Ces établissements
ont reçu des moyens supplémentaires en personnels et en crédits.
En 1995, le ministère de l'Éducation a établi pour chaque académie une
liste d'établissements spécialement «difficiles pour les profs débutants».
(Dossier de l’Education, 2000)
Vrai ou faux?
On a commencé à créer les ZEP en 1991.
Les ZEP illustrent la tradition égailitaire de la République.
Selon la loi tout enfant doit être scolarisé selon le quartier où il vit.
Les écoles des ZEP reçoivent des moyens supplémentaires en personnels
et en crédits.
Les enseignants aiment travailler dans les etablissements scolaires des ZEP.
Les jeunes profs sont spécialement préparés à ce type de public (des ZEP)
et y arrivent avec plaisir.
Le ministère de l'Éducation établit pour chaque académie une liste
d'établissements spécialement «difficiles pour les profs débutants».
L’Education nationale veut travailler en partenariat avec la Ville, les
associations de quartier, les parents.
Texte 2. Le «neuf-quatre» veut son plan d’urgence.
Comme les «copains de la Seine-Saint-Denis» en 1998, les enseignants
du Val-de-Marne réclament un plan d’urgence. Manifs, grèves,
occupations de locaux: ils sont bien décidés à se faire entendre.
Ce soir de juin, ils sont une petite vingtaine «de garde» pour occuper
l'antenne de l'inspection d'académie du Val-de-Marne, à Villeneuve-Saint-
Georges. Dans ce qui ressemble à un garage, à proximité immédiate d'une
école, ils ont installé quelques tables et apporté suffisamment de café pour
tenir un siège. Il y a quelques parents d'élèves, une poignée
d'enseignants de collège et beaucoup de professeurs du primaire qui
débattent de l'avenir de l'école, ses missions, ses lacunes, ses réussites.
Dans la bonne humeur, on énumère les besoins des écoles du «neuf-
quatre» - pour 94, comme le célèbre «neuf-trois» pour la Seine-Saint-
Denis et de la circonscription de Villeneuve-Saint-Georges. On raconte
46
  selon le quartier où il vit. Les parents élaborent donc de plus en plus
  souvent des «stratégies d'évitement» (enseignement privé, fausses
  adresses, etc.). C'est un véritable cercle vicieux: certains collèges
  deviennent peu à peu des ghettos, ce qui accélère la fuite des familles de
  classe moyenne.
En 1992, le gouvernement a voulu faire un pas de plus dans la politique
de «discrimination positive» en déterminant 174 «établissements
sensibles» particulièrement vulnérables qui se trouvent dans des secteurs
«gravement touchés par la pauvreté et le chômage». Ces établissements
ont reçu des moyens supplémentaires en personnels et en crédits.
En 1995, le ministère de l'Éducation a établi pour chaque académie une
liste d'établissements spécialement «difficiles pour les profs débutants».
                                               (Dossier de l’Education, 2000)
Vrai ou faux?
On a commencé à créer les ZEP en 1991.
Les ZEP illustrent la tradition égailitaire de la République.
Selon la loi tout enfant doit être scolarisé selon le quartier où il vit.
Les écoles des ZEP reçoivent des moyens supplémentaires en personnels
et en crédits.
Les enseignants aiment travailler dans les etablissements scolaires des ZEP.
Les jeunes profs sont spécialement préparés à ce type de public (des ZEP)
et y arrivent avec plaisir.
Le ministère de l'Éducation établit pour chaque académie une liste
d'établissements spécialement «difficiles pour les profs débutants».
L’Education nationale veut travailler en partenariat avec la Ville, les
associations de quartier, les parents.

Texte 2. Le «neuf-quatre» veut son plan d’urgence.
Comme les «copains de la Seine-Saint-Denis» en 1998, les enseignants
du Val-de-Marne réclament un plan d’urgence. Manifs, grèves,
occupations de locaux: ils sont bien décidés à se faire entendre.
Ce soir de juin, ils sont une petite vingtaine «de garde» pour occuper
l'antenne de l'inspection d'académie du Val-de-Marne, à Villeneuve-Saint-
Georges. Dans ce qui ressemble à un garage, à proximité immédiate d'une
école, ils ont installé quelques tables et apporté suffisamment de café pour
tenir un siège. Il y a là quelques parents d'élèves, une poignée
d'enseignants de collège et beaucoup de professeurs du primaire qui
débattent de l'avenir de l'école, ses missions, ses lacunes, ses réussites.
Dans la bonne humeur, on énumère les besoins des écoles du «neuf-
quatre» - pour 94, comme le célèbre «neuf-trois» pour la Seine-Saint-
Denis et de la circonscription de Villeneuve-Saint-Georges. On raconte
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