Образование во Франции: лингвокультурные аспекты. Макарова Л.С - 51 стр.

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Devoirs :
1. Après avoir lu les textes 2 et 3 résumez les problèmes qui ont fait
descendre les élèves et les enseignants dans les rues. Formulez leurs
requêtes et proposez une solution de ces problèmes.
2. Traduisez :
1.Лицеисты протестуют против нехватки преподавателей и
перегруженных классов. 2.Помещения лицеев в плохом состоянии, а
оборудование - допотопное (устаревшее). 3.Министр образования
готов выполнить требования лицеистов. 4.Лицеисты вышли на
улицы с протестом против плохих условий учебы. 5.В учебных
заведениях не хватает преподавателей, психологов, социальных и
медицинских работников. 6.Учащиеся отказываются посещать
занятия по иностранному языку в группах по 40 человек. 7.Учителя
бьют тревогу по поводу отстающих учеников.
Texte 4. Ecole : les parents à l’assaut
Agressions d'enseignants, plaintes, pétitions. La tension monte entre les
parents et les profs. Pourtant, officiellement jamais l'école n'avait autant
prôné le dialogue
C'était le 3 décembre dernier, après l'école, sur un parking de Pontarlier
(Doubs). Michèle Billet, une institutrice de 50 ans, se dirigeait vers sa
voiture lorsqu'une mère d'élève s'est jetée sur elle. «Elle m'a retournée,
giflée et ceinturée en disant à son garçon de 12 ans de me frapper, raconte
l'enseignante. J'étais si stupéfaite que je n'ai pas bougé.» Michèle reçoit
une volée de coups de poing au visage, sur la poitrine et sur les jambes.
Quelques jours plus tôt, son agresseur, un élève d'origine turque souffrant
d'un gros retard scolaire, l'avait traitée de «putain». Jugée en comparution
immédiate, la mère du gamin a été condamnée à six mois de prison avec
sursis.
Depuis la rentrée de septembre, les jugements se succèdent à l’encontre de
parents d’élèves coupables de voies defait sur des enseignants ou des
chefs d’établissement. A Pierrelatte (Drôme), un père a été condamné à
troi mois de prison avec sursis, le 10 décembre, pour avoir de son propre
aveu, mais sa « main ouverte dans la gueule de l’instituteur » de son fils.
A Toul (Meurthe-et-Moselle), un autre s’est vu infliger une peine de neuf
mois de prison ferme, le 4 octobre, après avoir frappé au visage le
directeur de l’établissement que fréquente sa fille.
Le torchon brûle entre l'école et les parents. Leurs amours contrariées ont
fait l'objet d'un colloque au Sénat, le 10 janvier, organisé par l'association
Education et Devenir. Si l'immense majorité des familles parvient à régler
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Devoirs :
1. Après avoir lu les textes 2 et 3 résumez les problèmes qui ont fait
descendre les élèves et les enseignants dans les rues. Formulez leurs
requêtes et proposez une solution de ces problèmes.
2. Traduisez :
1.Лицеисты протестуют против нехватки преподавателей и
перегруженных классов. 2.Помещения лицеев в плохом состоянии, а
оборудование - допотопное (устаревшее). 3.Министр образования
готов выполнить требования лицеистов. 4.Лицеисты вышли на
улицы с протестом против плохих условий учебы. 5.В учебных
заведениях не хватает преподавателей, психологов, социальных и
медицинских работников. 6.Учащиеся отказываются посещать
занятия по иностранному языку в группах по 40 человек. 7.Учителя
бьют тревогу по поводу отстающих учеников.

Texte 4. Ecole : les parents à l’assaut
Agressions d'enseignants, plaintes, pétitions. La tension monte entre les
parents et les profs. Pourtant, officiellement jamais l'école n'avait autant
prôné le dialogue
C'était le 3 décembre dernier, après l'école, sur un parking de Pontarlier
(Doubs). Michèle Billet, une institutrice de 50 ans, se dirigeait vers sa
voiture lorsqu'une mère d'élève s'est jetée sur elle. «Elle m'a retournée,
giflée et ceinturée en disant à son garçon de 12 ans de me frapper, raconte
l'enseignante. J'étais si stupéfaite que je n'ai pas bougé.» Michèle reçoit
une volée de coups de poing au visage, sur la poitrine et sur les jambes.
Quelques jours plus tôt, son agresseur, un élève d'origine turque souffrant
d'un gros retard scolaire, l'avait traitée de «putain». Jugée en comparution
immédiate, la mère du gamin a été condamnée à six mois de prison avec
sursis.
Depuis la rentrée de septembre, les jugements se succèdent à l’encontre de
parents d’élèves coupables de voies defait sur des enseignants ou des
chefs d’établissement. A Pierrelatte (Drôme), un père a été condamné à
troi mois de prison avec sursis, le 10 décembre, pour avoir de son propre
aveu, mais sa « main ouverte dans la gueule de l’instituteur » de son fils.
A Toul (Meurthe-et-Moselle), un autre s’est vu infliger une peine de neuf
mois de prison ferme, le 4 octobre, après avoir frappé au visage le
directeur de l’établissement que fréquente sa fille.
Le torchon brûle entre l'école et les parents. Leurs amours contrariées ont
fait l'objet d'un colloque au Sénat, le 10 janvier, organisé par l'association
Education et Devenir. Si l'immense majorité des familles parvient à régler

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