Образование во Франции: лингвокультурные аспекты. Макарова Л.С - 83 стр.

UptoLike

produit de consommation courante.
Un enseigment de haut niveau accessible à tous
En outre, l’enseigment en France est depuis toujours l’affaire de l’Etat.
L’ancêtre de l’universi de la Sorbonne à Paris est une école de théologie
fondée au XIIe siècle par le chapelain du roi Louis IX. En 1530, le roi
François Ier créa le Collège de France, temple du savoir pur. Les grandes
écoles d’ingénieurs, filière parallèle aux universités, sont antérieures à la
Révolution française1789 : 1774 pour l’Ecole royale des ponts et
chaussées, et 1783 pour l’Ecole des mines. Elles avaient pour mission de
former des cadres pour l’aménagement du territoire et l’industrie
naissante.
C’est la Convention (une assamblée de gouvernement sous la Révolution
française) qui est à l’origine de l’Ecole polytechnique, lieu de formation
des ingénieurs militaires, et de l4ecole normale supérieur, pépinière de
professeurs et d’intellectuels. L’empereur Napoléon Ier réorganisa
l’ensemble du système éducatif, lycées et universités en 1808, créant
rectorats et académies et décrétant des diplômes, concours et examens
nationaux valables sur l’ensemble du territoire.
Les lois scolaires de 1880-1881, dites lois Jules Ferry, du nom de ministre
de l’Instruction publique qui les a édictées, instaurent l’obligation
scolaire, la gratuité et laïcité, principes sur lesquels le système français
repose aujourd’hui. Une trilogie qui a profondément influencé le
comportement de la communauté universitaire. Fonctionnaires de l’Etat,
longtemps qualifiés respectueusement de «hussards noirs de la
République», les enseignants sont conscients d’être investis d’une mission
sacrée: transmettre le savoir. Une si noble vocation n’a pas besoin de
slogans publicitaires.
Les cvhoses ont changé. La loi d’autonomie des universités en 1969,
d’une part, et la multiplication des écoles privées de gestion ou bien
d’informatique en réponse à une demande croissante, d’autre part, ont fait
évoluer la situation. Depuis longtemps, les initiatives locales étaient
légion. Il s’agit dorénavant de structurer ce qui existe, de donner un cadre
aux diverses propositions: stages, doubles diplômes, échanges d’étudiants
(tel un récent programme d’échanges d’étudiants ingénieurs cofinancé par
la France et le Brésil).
Les deux administrations les plus concernées, le ministère de ‘Education
nationale et celui des Affaires étrangères, sont chargées d’une double
mission: répertorier l’offre et l’organiser. Une charte a été élaborée
conjointement, en 1997, pour la promotion des formations supérieures
françaises sur le marché des étudiants étrangers. La participation de la
France au salons et foires d’information éducative est plein essor. Les
83
produit de consommation courante.
Un enseigment de haut niveau accessible à tous
En outre, l’enseigment en France est depuis toujours l’affaire de l’Etat.
L’ancêtre de l’université de la Sorbonne à Paris est une école de théologie
fondée au XIIe siècle par le chapelain du roi Louis IX. En 1530, le roi
François Ier créa le Collège de France, temple du savoir pur. Les grandes
écoles d’ingénieurs, filière parallèle aux universités, sont antérieures à la
Révolution française1789 : 1774 pour l’Ecole royale des ponts et
chaussées, et 1783 pour l’Ecole des mines. Elles avaient pour mission de
former des cadres pour l’aménagement du territoire et l’industrie
naissante.
C’est la Convention (une assamblée de gouvernement sous la Révolution
française) qui est à l’origine de l’Ecole polytechnique, lieu de formation
des ingénieurs militaires, et de l4ecole normale supérieur, pépinière de
professeurs et d’intellectuels. L’empereur Napoléon Ier réorganisa
l’ensemble du système éducatif, lycées et universités en 1808, créant
rectorats et académies et décrétant des diplômes, concours et examens
nationaux valables sur l’ensemble du territoire.
Les lois scolaires de 1880-1881, dites lois Jules Ferry, du nom de ministre
de l’Instruction publique qui les a édictées, instaurent l’obligation
scolaire, la gratuité et laïcité, principes sur lesquels le système français
repose aujourd’hui. Une trilogie qui a profondément influencé le
comportement de la communauté universitaire. Fonctionnaires de l’Etat,
longtemps qualifiés respectueusement de «hussards noirs de la
République», les enseignants sont conscients d’être investis d’une mission
sacrée: transmettre le savoir. Une si noble vocation n’a pas besoin de
slogans publicitaires.
Les cvhoses ont changé. La loi d’autonomie des universités en 1969,
d’une part, et la multiplication des écoles privées de gestion ou bien
d’informatique en réponse à une demande croissante, d’autre part, ont fait
évoluer la situation. Depuis longtemps, les initiatives locales étaient
légion. Il s’agit dorénavant de structurer ce qui existe, de donner un cadre
aux diverses propositions: stages, doubles diplômes, échanges d’étudiants
(tel un récent programme d’échanges d’étudiants ingénieurs cofinancé par
la France et le Brésil).
Les deux administrations les plus concernées, le ministère de ‘Education
nationale et celui des Affaires étrangères, sont chargées d’une double
mission: répertorier l’offre et l’organiser. Une charte a été élaborée
conjointement, en 1997, pour la promotion des formations supérieures
françaises sur le marché des étudiants étrangers. La participation de la
France au salons et foires d’information éducative est plein essor. Les
                                                                         83