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international: des ambassadeurs, des ministres, des directeurs du
personnel des dix-sept provinces de Chine, des «staffers» du Congrès
américain, des hauts fonctionnaires polonais chargés de la privatisation,
deux conseillers du chancelier Kohl.
Mais indéniablement, ce sont les universités qui accueillent le gros du
bataillon des étudiants étrangers. A la rentrée 1997-98, ceux-ci étaient au
nombre de 125 000, soit près de 9 % des inscrits universitaires. Cette
proportion, qui est en baisse par rapport aux années 70 et 80 lorsque la
population étrangère dans les universités françaises oscillait entre 12 % et
14 % des inscrits, s'explique en partie par la démocratisation de
l'enseignement supérieur en France, lequel a vu au cours des vingt
dernières années ses effectifs véritablement exploser, passant de 647 625
en 1970 à 1 587 800 en 1992. La baisse du nombre des étudiants étrangers
s'explique également par la certé de la vie en France et la diminution des
bourses qui pénalisent avant tout les étudiants africains.
D'Afrique, d'Europe, d'Asie...
Traditionnellement les plus nombreux. ceux-ci ont vu leurs effectifs au
sein des universités françaises diminuer considérablement au cours des
cinq dernières années. Dans le même temps, la mise en place des
programmes d'échange et de coopération institutionnels (programme
Erasmus) par la Communauté européenne a facilité et amplifié l'accueil
des étudiants européens dans les établissements supérieurs français.
Toutefois, avec 62 990 étudiants, les Africains arrivent encore loin devant
les Européens (35 816), les Asiatiques (16 331), les Américains (8 748) et
les Océaniens (140). Ils comptent pour 54% des DEA (première année de
troisième cycle) et 43 % des doctorats étrangers.
La plupart de ces étudiants africains viennent des trois pays du Maghreb:
Algérie (17 380), Maroc (16 064) et Tunisie (4 911). Pour le sud du
Sahara, les Camerounais (3 665) ont les mieux représentés, suivis par les
Sénégalais (3 303) et les Congolais (2 335). Masculins à près de 65 %, ils
optent souvent pour des filières littéraires, mais ils sont aussi nombreux à
s'orienter vers les sciences, la médecine, la pharmacie, l'économie ou le
droit.
Cette présence prépondérante des étudiants africains en France est le
résultat d'une longue histoire commune franco-africaine. Mais, elle traduit
aussi la volonté des acteurs de l'enseignement supérieur français de
perpétuer le cosmopolitisme qui a marqué de tout temps la vie
universitaire de ce pays. C'est sans doute à la Cité internationale
universitaire deParis que l'on mesure, mieux qu'ailleurs, cette vocation.
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international: des ambassadeurs, des ministres, des directeurs du personnel des dix-sept provinces de Chine, des «staffers» du Congrès américain, des hauts fonctionnaires polonais chargés de la privatisation, deux conseillers du chancelier Kohl. Mais indéniablement, ce sont les universités qui accueillent le gros du bataillon des étudiants étrangers. A la rentrée 1997-98, ceux-ci étaient au nombre de 125 000, soit près de 9 % des inscrits universitaires. Cette proportion, qui est en baisse par rapport aux années 70 et 80 lorsque la population étrangère dans les universités françaises oscillait entre 12 % et 14 % des inscrits, s'explique en partie par la démocratisation de l'enseignement supérieur en France, lequel a vu au cours des vingt dernières années ses effectifs véritablement exploser, passant de 647 625 en 1970 à 1 587 800 en 1992. La baisse du nombre des étudiants étrangers s'explique également par la certé de la vie en France et la diminution des bourses qui pénalisent avant tout les étudiants africains. D'Afrique, d'Europe, d'Asie... Traditionnellement les plus nombreux. ceux-ci ont vu leurs effectifs au sein des universités françaises diminuer considérablement au cours des cinq dernières années. Dans le même temps, la mise en place des programmes d'échange et de coopération institutionnels (programme Erasmus) par la Communauté européenne a facilité et amplifié l'accueil des étudiants européens dans les établissements supérieurs français. Toutefois, avec 62 990 étudiants, les Africains arrivent encore loin devant les Européens (35 816), les Asiatiques (16 331), les Américains (8 748) et les Océaniens (140). Ils comptent pour 54% des DEA (première année de troisième cycle) et 43 % des doctorats étrangers. La plupart de ces étudiants africains viennent des trois pays du Maghreb: Algérie (17 380), Maroc (16 064) et Tunisie (4 911). Pour le sud du Sahara, les Camerounais (3 665) ont les mieux représentés, suivis par les Sénégalais (3 303) et les Congolais (2 335). Masculins à près de 65 %, ils optent souvent pour des filières littéraires, mais ils sont aussi nombreux à s'orienter vers les sciences, la médecine, la pharmacie, l'économie ou le droit. Cette présence prépondérante des étudiants africains en France est le résultat d'une longue histoire commune franco-africaine. Mais, elle traduit aussi la volonté des acteurs de l'enseignement supérieur français de perpétuer le cosmopolitisme qui a marqué de tout temps la vie universitaire de ce pays. C'est sans doute à la Cité internationale universitaire deParis que l'on mesure, mieux qu'ailleurs, cette vocation. 86
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