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Les quatre Sorbonne
L’Université de la Sorbonneest une grande machine qui n’a plus grande
chose à voir avec le Collège de théologie fondé en 1257 par Robert de
Sorbon pour accueillir seize étudiants démunis. Aujourd’hui les bâtiments
du centre historique de la Sorbonne, reconstruits au XVIIIe siècle sur
l’ordre du cardinal Richelieu et réaménagés encore en 1901 par
l’architecte Nenot, sont devenus trop petits. La solution a été d’installer
les étudiants dans des centres annexes à la vielle Sorbonne. Dites plutôt
«les Sorbonnes», car il faut aussi savoir que l’Université de la Sorbonne
regroupe depuis 1970, quatre facultés: Paris I (Panthéon-Sorbonne), Paris
III (la Sorbonne Nouvelle), Paris IV (Paris-Sorbonne) et Paris V (René
Descartes).
Les quatre «facs», forment ainsi un ensemble constitué d’une quarantaine
de sites et presque autant de bibliothèques éparpillés dans Paris et région
parisienne, acueillant quelque 110 000 étudiants. Les étudiantsparisiens
peuvent tout faire ou presque dans une des facs de la Sorbonne: les cursus
classiques cohabitent avec des plus exotiques, comme les langues rares, la
linguistique ou le théâtre; on peut y devenir médecin ou professeur
d’éducation physique, bref, la liste est longue et surtout, très variée.
La Sorbonne est également une communauté très diversifiée. Le quotidien
d’un étudiant en philosophie n’a rien à voir avec celui d’un futur médecin,
et pourtant tous les deux sont des «sorbonnards». Olivier, lui, a seize
heures de cvours par semaine, dont deux heures de sport qu’il a choisi de
prendre en module. Ila beaucoup de travail personnel à fournir en dehors
des heures de cours et, jusqu’à l’année dernière, vous étiez sûrs de le
rencontrer à la bibliothèque du centre de Clignancourt. «J’attends avec
impatience de recevoir ma carte d’ étudiant pour povoir finalemet
m’inscrire à la grande bibliothèque de la Sorbonne, située dans les
bâtiments de la vielle Sorbonne», dit-il. En effet, faute de place, cette
bibliothèque inter-universitaire n’accueille que les étudiants à partir de la
licence.
Quant il ne révise pas, Olivier rencontre ses copains dans les cafés qui
sont à la proximité de la Sorbonne. Le Bombardier, le Duc et le Reflet
sont ses préférés, car les moins chers. «Je vais de temps en temps aux
cafés qui sont sur la place de la Sorbonne, mais je ne trouve pas le cadre
là-bas très sympa. En plus, ils sont souvent pleins», raconte-t-il. La
plupart du temps, il croque un sandwich entre deux cours ) midi. «Je n’ai
jamais plus d’une heure pour manger à midi, ce qui ne me laisse pas le
temps de me rendre à un des restaurants universitaires de quartier et
d’affronter la queue...»
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Les quatre Sorbonne L’Université de la Sorbonneest une grande machine qui n’a plus grande chose à voir avec le Collège de théologie fondé en 1257 par Robert de Sorbon pour accueillir seize étudiants démunis. Aujourd’hui les bâtiments du centre historique de la Sorbonne, reconstruits au XVIIIe siècle sur l’ordre du cardinal Richelieu et réaménagés encore en 1901 par l’architecte Nenot, sont devenus trop petits. La solution a été d’installer les étudiants dans des centres annexes à la vielle Sorbonne. Dites plutôt «les Sorbonnes», car il faut aussi savoir que l’Université de la Sorbonne regroupe depuis 1970, quatre facultés: Paris I (Panthéon-Sorbonne), Paris III (la Sorbonne Nouvelle), Paris IV (Paris-Sorbonne) et Paris V (René Descartes). Les quatre «facs», forment ainsi un ensemble constitué d’une quarantaine de sites et presque autant de bibliothèques éparpillés dans Paris et région parisienne, acueillant quelque 110 000 étudiants. Les étudiantsparisiens peuvent tout faire ou presque dans une des facs de la Sorbonne: les cursus classiques cohabitent avec des plus exotiques, comme les langues rares, la linguistique ou le théâtre; on peut y devenir médecin ou professeur d’éducation physique, bref, la liste est longue et surtout, très variée. La Sorbonne est également une communauté très diversifiée. Le quotidien d’un étudiant en philosophie n’a rien à voir avec celui d’un futur médecin, et pourtant tous les deux sont des «sorbonnards». Olivier, lui, a seize heures de cvours par semaine, dont deux heures de sport qu’il a choisi de prendre en module. Ila beaucoup de travail personnel à fournir en dehors des heures de cours et, jusqu’à l’année dernière, vous étiez sûrs de le rencontrer à la bibliothèque du centre de Clignancourt. «J’attends avec impatience de recevoir ma carte d’ étudiant pour povoir finalemet m’inscrire à la grande bibliothèque de la Sorbonne, située dans les bâtiments de la vielle Sorbonne», dit-il. En effet, faute de place, cette bibliothèque inter-universitaire n’accueille que les étudiants à partir de la licence. Quant il ne révise pas, Olivier rencontre ses copains dans les cafés qui sont à la proximité de la Sorbonne. Le Bombardier, le Duc et le Reflet sont ses préférés, car les moins chers. «Je vais de temps en temps aux cafés qui sont sur la place de la Sorbonne, mais je ne trouve pas le cadre là-bas très sympa. En plus, ils sont souvent pleins», raconte-t-il. La plupart du temps, il croque un sandwich entre deux cours ) midi. «Je n’ai jamais plus d’une heure pour manger à midi, ce qui ne me laisse pas le temps de me rendre à un des restaurants universitaires de quartier et d’affronter la queue...» 92
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