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Moscou. Volume des transactions en 1997: 50 millions de dollars par jour.
Au début, ce sont des bourses de commerce. On y échange des matières
premières: pétrole, matériaux de construction et même biens d'équipement -
voitures ou machines à laver. Elles remplacent les systèmes de distribution
centralisés comme l'ancien Gossnab. En 1993 apparaissent de vraies bourses de
valeurs.
Aujourd'hui, plusieurs marchés boursiers coexistent à Moscou, devenue
capitale financière. D'abord le Micex (Moscow Interbank Currency Exchange)
qui réalise des opérations de change et de financement de la dette publique: les
Bons du Trésor (GKO) offrent des taux intéressants. Ensuite le Moscow Centra
Stock Exchange, au développement plus lent, et le Russian International Money
and Stock Exchange. Il n'y a pas un site unique comme le palais Brongniart de
Paris: les transactions s'effectuent dans des banques mais aussi dans des hangars
ou des boutiques.
La spéculation a attiré les investisseurs étrangers. L'indice du Moscou
Times montre une évolution saisissante: + 207,1% au 31 décembre 1994, +
98,1% au 31 décembre 1996 ! Le Credit Suisse First Botton, le plus important
intervenant financier etranger, annoncait un gain de 120 millions de dollars en
1994. Les gestionnaires internationaux parient sur une valeur nominale des
actions bien inférieure à la valeur des actifs des entreprises que ce soit, dans le
domaine du pétrole, du gaz, des télécommunications. De plus, le marché russe
offre peu de titres à la vente: chaque mouvement crée une évolution
spectaculaire.Certaines actions fluctuent de 25% par jour, à la hausse comme à la
baisse...
“ On ne sait pas toujours ce qu'on achète”.
Ce marché émergent est fragile et risqué. La jeune Bourse de Moscou a
connu des revirements retentissants, comme en 1994 avec le krach dû à la faillite
de la société Financiere MMM.Cotant ses propres titres, MMM promettait
unerentabilité de 1000% quand l'inflation atteignait 843% en 1993. Fin de
l'aventure avec l'arrestation du dirigeant de MMM dont les fonds propres etaient
insuffisants.
Les introductions en bourse manquent de transparence sur la situation
réelle des entreprises, phénomène accentué par les négociations de gré à gré.
Comme dit François Eric Perkel, responsable des marchés nouveaux chez
Dubus-SA: “On connaît les contreparties, mais on ne sait pas ce qu'on achète!”.
Le prospectus d'introduction d'un titre en bourse tient souvent en 4 pages, quand
il atteint une centaine de feuillets dans les Bourses occidentales. Le régime fiscal
n'incite pas non plus à la clarté: selon la région ou la profession, l’impoôt sur la
société varie de 35% a 70%, niveau qui pousse les dirigeants à minorer leurs
résultats.
Enfin, la loi ne prévoit pas de poursuites systématiques contre les
professionnels qui manquent à leur parole : ils ne risquent que l'exclusion du
marché où ils travaillent.
Le gouvernement a commencé à réagir. En 1995, il a créé une Commission
Moscou. Volume des transactions en 1997: 50 millions de dollars par jour. Au début, ce sont des bourses de commerce. On y échange des matières premières: pétrole, matériaux de construction et même biens d'équipement - voitures ou machines à laver. Elles remplacent les systèmes de distribution centralisés comme l'ancien Gossnab. En 1993 apparaissent de vraies bourses de valeurs. Aujourd'hui, plusieurs marchés boursiers coexistent à Moscou, devenue capitale financière. D'abord le Micex (Moscow Interbank Currency Exchange) qui réalise des opérations de change et de financement de la dette publique: les Bons du Trésor (GKO) offrent des taux intéressants. Ensuite le Moscow Centra Stock Exchange, au développement plus lent, et le Russian International Money and Stock Exchange. Il n'y a pas un site unique comme le palais Brongniart de Paris: les transactions s'effectuent dans des banques mais aussi dans des hangars ou des boutiques. La spéculation a attiré les investisseurs étrangers. L'indice du Moscou Times montre une évolution saisissante: + 207,1% au 31 décembre 1994, + 98,1% au 31 décembre 1996 ! Le Credit Suisse First Botton, le plus important intervenant financier etranger, annoncait un gain de 120 millions de dollars en 1994. Les gestionnaires internationaux parient sur une valeur nominale des actions bien inférieure à la valeur des actifs des entreprises que ce soit, dans le domaine du pétrole, du gaz, des télécommunications. De plus, le marché russe offre peu de titres à la vente: chaque mouvement crée une évolution spectaculaire.Certaines actions fluctuent de 25% par jour, à la hausse comme à la baisse... “ On ne sait pas toujours ce qu'on achète”. Ce marché émergent est fragile et risqué. La jeune Bourse de Moscou a connu des revirements retentissants, comme en 1994 avec le krach dû à la faillite de la société Financiere MMM.Cotant ses propres titres, MMM promettait unerentabilité de 1000% quand l'inflation atteignait 843% en 1993. Fin de l'aventure avec l'arrestation du dirigeant de MMM dont les fonds propres etaient insuffisants. Les introductions en bourse manquent de transparence sur la situation réelle des entreprises, phénomène accentué par les négociations de gré à gré. Comme dit François Eric Perkel, responsable des marchés nouveaux chez Dubus-SA: “On connaît les contreparties, mais on ne sait pas ce qu'on achète!”. Le prospectus d'introduction d'un titre en bourse tient souvent en 4 pages, quand il atteint une centaine de feuillets dans les Bourses occidentales. Le régime fiscal n'incite pas non plus à la clarté: selon la région ou la profession, l’impoôt sur la société varie de 35% a 70%, niveau qui pousse les dirigeants à minorer leurs résultats. Enfin, la loi ne prévoit pas de poursuites systématiques contre les professionnels qui manquent à leur parole : ils ne risquent que l'exclusion du marché où ils travaillent. Le gouvernement a commencé à réagir. En 1995, il a créé une Commission
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