Перевод экономического текста (французский язык). Макарова Л.С - 23 стр.

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TEXTE 11 JEAN-LOUIS PÉTRIAT, L’ANCIEN PRÉSIDENT
DE LA GMF, OBTIENT UN NON-LIEU DANS L’AFFAIRE
DES LETTRES DE CRÉDIT
Jean-Louis Pétriat, président de la Garantie mutuelle des fonctionnaires
(GMF) de février 1987 à mars 1994, a bénéficié, vendredi 3 janvier, d'un non-
lieu dans l'affaire dite des lettres de crédit. M. Pétriat avait signé, en 1993 et
1994, au profit d'hommes d'affaires douteux, des lettres, à la valeur juridique
contestée pour un total de 6 milliards de francs. Cette histoire invraisemblable
avait valu à M. Pétriat sa première mise en examen en juin 1994 pour abus de
crédit d’une d'une société mutuelle”. Au terme de son instruction , le juge Jean-
Pierre Zanotto a estimé qu’il n'existait pas de charges suffisantes contre M.
Pétriat. En revanche, cinq personnes sont renvoyées devant le Tribunal
correctionnel de Paris pour “escroquerie” ou compice d’escroquerie à
commencer par l’homme d’affaires belge en fuite, Gustav Von Keteeler.
M. Von Keteeler a é l'instigateur de l’affaire.Il lui est reproché d’avoir
trompé le président de la GMF et profité de son incroyable naïvete en recouranr à
de fausses banques et à de fausses sociétés afin de l’inciter à émettre quinze
lettres de crédit, de 100 millions de dollars de l’époque chacune. M. Von
Keteeler avait obtenu des engagements d’une telle ampleur pour trouver des
repreneurs aux canards boiteux” de la mutuelle : quatre filiales d’assurance
espagnoles et surtout le complexe immobilier et touristiques inachevés de Saint-
Martin (Antilles françaises et néerlandaises). Les cautions auraient du permettre
à Gustav Von Keteeler de convaincre des investisseurs de constituer un pôle de
repreneurs en leur apportant des garanties financières.
Les lettres signées par M.Pétriat ont été établies à la sauvette en Suisse
sous le contrôle d'un notaire et ont été confiées par Gustav Von Keteleer à la
National Security Bank, située dans le paradis fiscal de Vanuatu, et à la
Rothschild Bank, installée dans les îles Vièrges britanniques. Des établissements
considérés comme de simples boîtes à lettres. La Rothschild Bank fait d'ailleurs
l’objet de poursuites pour usurpation du nom de Rothschild.
M. Pétriat, qui espérait encore à ce moment-là sauver son siège de
président, n'avait pas prévenu Christian Sastre, directeur général de la mutuelle,
de l'existence des lettres. M. Sastre, également président du groupe d'assurances
Azur, était venu au secours de la GMF, menacée de faillite, en lui apportant, en
novembre 1993, plus de 1,7 milliard de francs. Découvrant avec stupéfaction
l'existence des cautions en mars 1994, M. Sastre avait alors exigé et obtenu le
départ de M. Pétriat. L'histoire s'est finalement conclue sans dommage pour la
mutuelle puisque les lettres de crédit ont été toutes récupérées et versées au
dossier de l’instruction. Aucune banque de premier rang n'avait accep de les
garantir.
Trois ans d’enquête.
La GME n’est en revanche pas sortie indemne de ses mésaventures
immobilières à Saint-Martin, 'dont le coût est évalué aujourd’hui à plus de 2
      TEXTE 11 JEAN-LOUIS PÉTRIAT, L’ANCIEN PRÉSIDENT
       DE LA GMF, OBTIENT UN NON-LIEU DANS L’AFFAIRE
                   DES LETTRES DE CRÉDIT
       Jean-Louis Pétriat, président de la Garantie mutuelle des fonctionnaires
(GMF) de février 1987 à mars 1994, a bénéficié, vendredi 3 janvier, d'un non-
lieu dans l'affaire dite des lettres de crédit. M. Pétriat avait signé, en 1993 et
1994, au profit d'hommes d'affaires douteux, des lettres, à la valeur juridique
contestée pour un total de 6 milliards de francs. Cette histoire invraisemblable
avait valu à M. Pétriat sa première mise en examen en juin 1994 pour “ abus de
crédit d’une d'une société mutuelle”. Au terme de son instruction , le juge Jean-
Pierre Zanotto a estimé qu’il n'existait pas de charges suffisantes contre M.
Pétriat. En revanche, cinq personnes sont renvoyées devant le Tribunal
correctionnel de Paris pour “escroquerie” ou “ compice d’escroquerie ” à
commencer par l’homme d’affaires belge en fuite, Gustav Von Keteeler.
       M. Von Keteeler a été l'instigateur de l’affaire.Il lui est reproché d’avoir
trompé le président de la GMF et profité de son incroyable naïvete en recouranr à
de fausses banques et à de fausses sociétés afin de l’inciter à émettre quinze
lettres de crédit, de 100 millions de dollars de l’époque chacune. M. Von
Keteeler avait obtenu des engagements d’une telle ampleur pour trouver des
repreneurs aux “canards boiteux” de la mutuelle : quatre filiales d’assurance
espagnoles et surtout le complexe immobilier et touristiques inachevés de Saint-
Martin (Antilles françaises et néerlandaises). Les cautions auraient du permettre
à Gustav Von Keteeler de convaincre des investisseurs de constituer un pôle de
repreneurs en leur apportant des garanties financières.
       Les lettres signées par M.Pétriat ont été établies à la sauvette en Suisse
sous le contrôle d'un notaire et ont été confiées par Gustav Von Keteleer à la
National Security Bank, située dans le paradis fiscal de Vanuatu, et à la
Rothschild Bank, installée dans les îles Vièrges britanniques. Des établissements
considérés comme de simples boîtes à lettres. La Rothschild Bank fait d'ailleurs
l’objet de poursuites pour usurpation du nom de Rothschild.
       M. Pétriat, qui espérait encore à ce moment-là sauver son siège de
président, n'avait pas prévenu Christian Sastre, directeur général de la mutuelle,
de l'existence des lettres. M. Sastre, également président du groupe d'assurances
Azur, était venu au secours de la GMF, menacée de faillite, en lui apportant, en
novembre 1993, plus de 1,7 milliard de francs. Découvrant avec stupéfaction
l'existence des cautions en mars 1994, M. Sastre avait alors exigé et obtenu le
départ de M. Pétriat. L'histoire s'est finalement conclue sans dommage pour la
mutuelle puisque les lettres de crédit ont été toutes récupérées et versées au
dossier de l’instruction. Aucune banque de premier rang n'avait accepté de les
garantir.
       Trois ans d’enquête.
       La GME n’est en revanche pas sortie indemne de ses mésaventures
immobilières à Saint-Martin, 'dont le coût est évalué aujourd’hui à plus de 2