Культура Франции и России. Мурасова А.Р. - 63 стр.

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А la fin du repas, la maîtresse de maison peut proposer de « passer au salon »,
pour boire le café ou offrir un « digesti (appe aussi familièrement un « passe-
ca »).
On vous propose alors des alcools forts tels que de l'armagnac, du cognac, des
eaux de vie, mais aussi des infusions pour ceux qui ne prennent pas d'alcool. C'est
l'occasion de prolonger la soirée et la conversation.
Texte 5
Beaucoup de plats russes portent des noms français.
Surprise: dans notre assiette, il s’agit de tout autre chose
Quel Français voyageant autrefois en URSS n'a revé d'une simple salade verte?
Pourtant il y avait bien de la salade au menu, tous les jours, et de Moscou а
Vladivostok.las! Le Français avait du mal à admettre qu'un hachis de choux et
de carottes à la mayonnaise ou à la crème fraîche soit de la salade... Il ntait pas au
bout de ses peines : sous le nom de compote, on lui servait des fruits au sirop; s'il
commandait une côtelette, il recevait une boulette. La crème brulée se présente en
glace dans la, version russe et le Champagne est en fait un mousseux demi-sec.
Cette foison de mots trompeurs s'explique par l'histoire de nos deux pays. Les
vins français étaient connus en Russie dès la fin du XVe siècle et quand, après sa
visite en 1717 au Régent et au jeune Louis XV, Pierre le Grand ramena avec lui un
cuisinier français, ce furent non seulement les recettes, mais aussi les manières de
table et l'art de recevoir des Français qui arrirent en Russie.
L'habitude de faire venir des cuisiniers de France s'est généralisée au XIXe
scle quand l'ar istocratie raffolait de la cuis ine française à sa man re. Pour
faire joli, on donnait des noms français à des plats qui avaient peu à voir avec
l'original.