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soufre combustible est déterminante pour le développement
ultérieur de la chimie.
Les iatrochimistes qui suivent Paracelse se démarquent de
certaines de ses idées les plus fantaisistes; de manière générale, ils
associent ses recettes et les leurs pour préparer des remèdes
chimiques. Enfin, à la fin du XVI
e
siècle, André Libavius publie
une classification des connaissances iatrochimiques dans son
Alchimie, ouvrage souvent considéré comme le premier manuel
de chimie.
Naissance de la chimie moderne
Dans la première moitié du XVII
e
siècle, certains
scientifiques se mettent à étudier expérimentalement les réactions
chimiques, non pas parce qu'elles sont utiles pour d'autres
disciplines, mais plutôt pour leur intérêt propre. Le Flamand Jan
Baptist Van Helmont, médecin qui délaissera la pratique médicale
pour se consacrer à l'étude de la chimie, utilise une balance pour
montrer qu'une quantité définie de sable peut être fondue en
présence d'une base pour former le gaz à l'eau, et que ce produit,
traité par de l'acide, régénère la quantité originelle de sable
(silice). Ainsi apparaissent les prémices des fondements du
principe de conservation de la masse. Van Helmont découvre
également que, dans un certain nombre de réactions, un fluide
aérien (le gaz carbonique) est libéré. Il appelle cette substance
«gaz». L'existence d'un nouveau groupe de substances avec ses
propres propriétés physiques vient d'être démontrée. C'est encore à
lui que l'on doit l'invention du thermomètre.
Théorie cinétique des gaz
Au XVI
e
siècle, suite à la découverte de la possibilité de
créer un vide, ce qu'Aristote déclarait impossible, l'attention se
porte sur l'ancienne théorie de Démocrite, qui suppose que les
atomes se déplacent dans le vide. René Descartes et ses
successeurs introduisent alors un concept mécanique de la matière
selon lequel la taille, la forme et le mouvement des particules
expliquent tous les phénomènes observés. À cette époque, la
plupart des philosophes naturalistes et des iatrochimistes
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supposent que les gaz n’ont pas de propriétés chimiques; leur
attention est donc focalisée sur le comportement physique de ces
derniers.
Une théorie cinétique moléculaire des gaz prend ainsi
forme. Dans ce cadre, de remarquables expériences sont réalisées,
notamment par Robert Boyle dont les études sur l'élasticité de l'air
conduisent à la loi qui porte son nom. Selon celle-ci, à
température constante, le volume d'un gaz est inversement
proportionnel aux pressions auxquelles il est soumis. C'est à Boyle
que l'on doit également la découverte du rôle de l'oxygène dans les
combustions; en outre, il contribue à la définition de l'élément
chimique fournie plus tard par le Français Lavoisier.
Le phlogistique
Pendant que de nombreux philosophes spéculent sur les lois
mathématiques, des savants tentent d'expliquer au moyen de
théories les réactions chimiques qu'ils observent. Les
iatrochimistes prêtent une attention particulière au soufre et aux
théories de Paracelse. Dans la seconde moitié du XVII
e
siècle, le
médecin, économiste et chimiste allemand Johann Joachim Becher
construit un système chimique autour de ce principe. Il remarque
que lorsque la matière organique brûle, une substance volatile se
vaporise. Son disciple Georg Ernst Stahl en fait le fondement
d'une théorie qui survivra dans les cercles chimiques pendant près
d'un siècle: l'hypothèse du phlogistique.
Stahl suppose que lorsqu'une substance brûle, sa partie
combustible se dégage dans l'air. Il appelle cette partie le
phlogistique, du mot grec signifiant «inflammable». Selon Stahl,
la corrosion des métaux est analogue à la combustion et implique
donc la perte du phlogistique. Les plantes absorbent le
phlogistique de l'air et sont donc riches en phlogistique. Chauffer
la chaux ou des oxydes métalliques au feu de bois leur redonne le
phlogistique. Par conséquent, la chaux est un élément et le métal
un composé. Cette théorie, qui va à l'encontre de la conception
actuelle de l'oxydoréduction, implique la mutation cyclique d'une
substance – quand bien même dans la mauvaise direction – et
certains phénomènes observés peuvent s'expliquer par cette
mutation. Cependant, des études récentes en histoire de la chimie
soufre combustible est déterminante pour le développement supposent que les gaz n’ont pas de propriétés chimiques; leur ultérieur de la chimie. attention est donc focalisée sur le comportement physique de ces Les iatrochimistes qui suivent Paracelse se démarquent de derniers. certaines de ses idées les plus fantaisistes; de manière générale, ils Une théorie cinétique moléculaire des gaz prend ainsi associent ses recettes et les leurs pour préparer des remèdes forme. Dans ce cadre, de remarquables expériences sont réalisées, chimiques. Enfin, à la fin du XVIe siècle, André Libavius publie notamment par Robert Boyle dont les études sur l'élasticité de l'air une classification des connaissances iatrochimiques dans son conduisent à la loi qui porte son nom. Selon celle-ci, à Alchimie, ouvrage souvent considéré comme le premier manuel température constante, le volume d'un gaz est inversement de chimie. proportionnel aux pressions auxquelles il est soumis. C'est à Boyle que l'on doit également la découverte du rôle de l'oxygène dans les Naissance de la chimie moderne combustions; en outre, il contribue à la définition de l'élément chimique fournie plus tard par le Français Lavoisier. Dans la première moitié du XVIIe siècle, certains scientifiques se mettent à étudier expérimentalement les réactions Le phlogistique chimiques, non pas parce qu'elles sont utiles pour d'autres disciplines, mais plutôt pour leur intérêt propre. Le Flamand Jan Pendant que de nombreux philosophes spéculent sur les lois Baptist Van Helmont, médecin qui délaissera la pratique médicale mathématiques, des savants tentent d'expliquer au moyen de pour se consacrer à l'étude de la chimie, utilise une balance pour théories les réactions chimiques qu'ils observent. Les montrer qu'une quantité définie de sable peut être fondue en iatrochimistes prêtent une attention particulière au soufre et aux présence d'une base pour former le gaz à l'eau, et que ce produit, théories de Paracelse. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, le traité par de l'acide, régénère la quantité originelle de sable médecin, économiste et chimiste allemand Johann Joachim Becher (silice). Ainsi apparaissent les prémices des fondements du construit un système chimique autour de ce principe. Il remarque principe de conservation de la masse. Van Helmont découvre que lorsque la matière organique brûle, une substance volatile se également que, dans un certain nombre de réactions, un fluide vaporise. Son disciple Georg Ernst Stahl en fait le fondement aérien (le gaz carbonique) est libéré. Il appelle cette substance d'une théorie qui survivra dans les cercles chimiques pendant près «gaz». L'existence d'un nouveau groupe de substances avec ses d'un siècle: l'hypothèse du phlogistique. propres propriétés physiques vient d'être démontrée. C'est encore à Stahl suppose que lorsqu'une substance brûle, sa partie lui que l'on doit l'invention du thermomètre. combustible se dégage dans l'air. Il appelle cette partie le phlogistique, du mot grec signifiant «inflammable». Selon Stahl, Théorie cinétique des gaz la corrosion des métaux est analogue à la combustion et implique donc la perte du phlogistique. Les plantes absorbent le Au XVIe siècle, suite à la découverte de la possibilité de phlogistique de l'air et sont donc riches en phlogistique. Chauffer créer un vide, ce qu'Aristote déclarait impossible, l'attention se la chaux ou des oxydes métalliques au feu de bois leur redonne le porte sur l'ancienne théorie de Démocrite, qui suppose que les phlogistique. Par conséquent, la chaux est un élément et le métal atomes se déplacent dans le vide. René Descartes et ses un composé. Cette théorie, qui va à l'encontre de la conception successeurs introduisent alors un concept mécanique de la matière actuelle de l'oxydoréduction, implique la mutation cyclique d'une selon lequel la taille, la forme et le mouvement des particules substance – quand bien même dans la mauvaise direction – et expliquent tous les phénomènes observés. À cette époque, la certains phénomènes observés peuvent s'expliquer par cette plupart des philosophes naturalistes et des iatrochimistes mutation. Cependant, des études récentes en histoire de la chimie 51 52
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