Принципы анализа текста. Полянчук О.Б - 11 стр.

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moral et physique dun personnage comme, par exemple, la
ségmentation, les énumérations, les inversions, toute sorte de mises en relief.
Il est évident que lanalyse stylistique est basée sur l’étude des
phénomènes de caractère stylistique utilisés par lauteur.
Il est très important de retenir quil ne faut pas faire à part lanalyse de
chaque niveau : en finir avec la grammaire et passer au niveau du lexique, par
exemple. Il serait correct de révéler les particularités de tous les niveau
correspondant à la même idée (ou sous-idée). Ce nest quaprès avoir trouvé
tout ce qui confirme cette idée quon peut passer à la suivante.
Il faut aussi remarquer que lanalyse ne se fait pas alinéa par alinéa,
mais comme on a déjà noté, à travers tout lextrait suivant lordre des idées.
II. Modèle de lanalyse dun texte littéraire (1-ère partie).
V.Hugo « Fantine »
Quand Fantine vit quelle vivait, elle eut un moment de joie. Vivre honnêtement de
son travail, quelle grâce du ciel ! Le goût du travail lui revint vraiment. Elle acheta un
miroir, se réjouit dy regarder sa jeunesse, ses beaux cheveux et ses belles dents, oublia
beaucoup de choses, ne songa plus qu’à sa Cosette et à lavenir possible, et fut presque
heureuse. Elle loua une petite chambre et la meubla à crédit sur son travail futur ; reste de
ses habitudes de désordre.
Ne pouvant pas dire quelle était mariée elle s’était bien gardée, comme nous
lavons déja fait entrevoir, de parler de sa petite fille.
En ces commencements, on la vu, elle payait exactement les Thénardier. Comme
elle ne savait que signer, elle était obligée de leur écrire par un écrivain public.
Elle écrivait souvent. Cele fut remarqué. On commença à dire tout bas dans latelier
des femmes que Fantine « écrivait des lettres » et « quelle avait des allures ».
Il ny a rien de tel pour épier les actions des gens que ceux quelles ne regardent
pas. Pourquoi ce monsieur ne vient-il jamais qu’à la brune ? Pourquoi monsieur un tel
naccroche-t-il jamais sa clef au clou le jeudi ? Pourquoi prend-il toujours les petites rues ?
Pourquoi madame descend-elle toujours de son fiacre avant darriver à la maison ?
Pourquoi envoie-t-elle acheter un cahier de papier à lettres, quand elle en a « plein sa
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moral et physique d’un personnage comme,                          par        exemple,       la
ségmentation, les énumérations, les inversions, toute sorte de mises en relief.
        Il est évident que l’analyse stylistique est basée sur l’étude des
phénomènes de caractère stylistique utilisés par l’auteur.
        Il est très important de retenir qu’il ne faut pas faire à part l’analyse de
chaque niveau : en finir avec la grammaire et passer au niveau du lexique, par
exemple. Il serait correct de révéler les particularités de tous les niveau
correspondant à la mê me idée (ou sous-idée). Ce n’est qu’après avoir trouvé
tout ce qui confirme cette idée qu’on peut passer à la suivante.
        Il faut aussi remarquer que l’analyse ne se fait pas alinéa par alinéa,
mais comme on a déjà noté, à travers tout l’extrait suivant l’ordre des idées.


         II. Modèle de l’analyse d’un texte littéraire (1-ère partie).
                                          V.Hugo « Fantine »
        Quand Fantine vit qu’elle vivait, elle eut un moment de joie. Vivre honnê tement de
son travail, quelle grâce du ciel ! Le goût du travail lui revint vraiment. Elle acheta un
miroir, se réjouit d’y regarder sa jeunesse, ses beaux cheveux et ses belles dents, oublia
beaucoup de choses, ne songa plus qu’à sa Cosette et à l’avenir possible, et fut presque
heureuse. Elle loua une petite chambre et la meubla à crédit sur son travail futur ; reste de
ses habitudes de désordre.
        Ne pouvant pas dire qu’elle était mariée elle s’était bien gardée, comme nous
l’avons déja fait entrevoir, de parler de sa petite fille.
        En ces commencements, on l’a vu, elle payait exactement les Thénardier. Comme
elle ne savait que signer, elle était obligée de leur écrire par un écrivain public.
        Elle écrivait souvent. Cele fut remarqué. On commença à dire tout bas dans l’atelier
des femmes que Fantine « écrivait des lettres » et « qu’elle avait des allures ».
        Il n’y a rien de tel pour épier les actions des gens que ceux qu’elles ne regardent
pas. – Pourquoi ce monsieur ne vient-il jamais qu’à la brune ? Pourquoi monsieur un tel
n’accroche-t-il jamais sa clef au clou le jeudi ? Pourquoi prend-il toujours les petites rues ?
Pourquoi madame descend-elle toujours de son fiacre avant d’arriver à la maison ?
Pourquoi envoie-t-elle acheter un cahier de papier à lettres, quand elle en a « plein sa