Принципы анализа текста. Полянчук О.Б - 13 стр.

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C’était précisément dans ce même mois que les Thénardier, après avoir
demandé douze francs au lieu de six, venaient dexiger quinze francs au lieu de douze.
Fantine fut atterrée. Elle ne pouvait sen aller du pays, elle devait son loyer et ses
meubles. Cinquante francs ne suffisaient pas pour acqitter cette dette. Elle balbutia
quelques mots suppliants. La surveillante lui signifia quelle eût à sortir sur-le-champ de
latelier. Fantine n’était du reste quune ouvrière médiocre. Accablée de honte plus encore
que de désespoir, elle quitta latelier et rentra dans sa chambre. Sa faute était donc
maintenant connue de tous !
Elle ne se sentit plus de force de dire un mot. On lui conseilla de voir M. le maire ;
elle nosa pas. M. le maire lui donnait cinquante francs, parce quil était bon, et la chassait,
parce quil était juste. Elle plia sous cet arrêt.
Lidée principale du texte consiste à montrer linfluence pernicieuse de
la jalousie et de la curiosité des gens, leur mauvaise foi et agression contre les
personnes honnêtes et cherchant à trouver leur bonheur dans le travail.
Dans la première partie du texte nous voyons lauteur opposer
nettement le bonheur et la beauté de Fantine à la méchanceté des gens. Aussi
pouvons-nous dire que la partie est basée sur lantithèse.
La première partie occupe une place importante dans la charpente de
lextrait : elle commence par lexposition qui a une ambiance tout à fait
opposée à celle du reste du texte (jusquaux mots « cela fût remarqué »),
comprend le noeud (« cela fut remarqué ») et prépare le lecteur à la croissance
de la tension dramatique en lui montrant la méchanceté des gens en général.
Il faut commencer par caractériser lidée de lexposition : la soif de
Fantine du bonheur et du travail. Pour Fantine le travail dans latelier était du
nouveau, elle liait avec lui les espoirs de changer sa vie, d’être heureuse (cela
découle du contenu du roman « Les Misérables »). Cest pourquoi elle voulait
agir. Cette soif daction de Fantine est reflétée dans le rythme dynamique de
lextrait qui est créé par le passé simple (eut, revint, acheta, se réjouit, oublia,
ne songea que..., fut, loua, meubla). Alors, le passé simple traduit lidée du
renouveau brusque, de laction.
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        C’était précisément dans ce mê me mois que les Thénardier, après avoir
demandé douze francs au lieu de six, venaient d’exiger quinze francs au lieu de douze.
        Fantine fut atterrée. Elle ne pouvait s’en aller du pays, elle devait son loyer et ses
meubles. Cinquante francs ne suffisaient pas pour acqitter cette dette. Elle balbutia
quelques mots suppliants. La surveillante lui signifia qu’elle eût à sortir sur-le-champ de
l’atelier. Fantine n’était du reste qu’une ouvrière médiocre. Accablée de honte plus encore
que de désespoir, elle quitta l’atelier et rentra dans sa chambre. Sa faute était donc
maintenant connue de tous !
        Elle ne se sentit plus de force de dire un mot. On lui conseilla de voir M. le maire ;
elle n’osa pas. M. le maire lui donnait cinquante francs, parce qu’il était bon, et la chassait,
parce qu’il était juste. Elle plia sous cet arrê t.


        L’idée principale du texte consiste à montrer l’influence pernicieuse de
la jalousie et de la curiosité des gens, leur mauvaise foi et agression contre les
personnes honnê tes et cherchant à trouver leur bonheur dans le travail.
        Dans la première partie du texte nous voyons l’auteur opposer
nettement le bonheur et la beauté de Fantine à la méchanceté des gens. Aussi
pouvons-nous dire que la partie est basée sur l’antithèse.
        La première partie occupe une place importante dans la charpente de
l’extrait : elle commence par l’exposition qui a une ambiance tout à fait
opposée à celle du reste du texte (jusqu’aux mots « cela fût remarqué »),
comprend le noeud (« cela fut remarqué ») et prépare le lecteur à la croissance
de la tension dramatique en lui montrant la méchanceté des gens en général.
        Il faut commencer par caractériser l’idée de l’exposition : la soif de
Fantine du bonheur et du travail. Pour Fantine le travail dans l’atelier était du
nouveau, elle liait avec lui les espoirs de changer sa vie, d’ê tre heureuse (cela
découle du contenu du roman « Les Misérables »). C’est pourquoi elle voulait
agir. Cette soif d’action de Fantine est reflétée dans le rythme dynamique de
l’extrait qui est créé par le passé simple (eut, revint, acheta, se réjouit, oublia,
ne songea que..., fut, loua, meubla). Alors, le passé simple traduit l’idée du
renouveau brusque, de l’action.