Устный перевод в вузе. Часть I. Попова О.И. - 16 стр.

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Òåìà 2
ÏÎËÈÒÈÊÀ ÔÐÀÍÖÈÈ È ÌÈÐÎÂÎÅ ÑÎÎÁÙÅÑÒÂÎ
2.1.1. Ñôîðìóëèðóéòå êðàòêî îñíîâíóþ ìûñëü êàæäîãî àáçàöà,
âûäåëèòå â íèõ êëþ÷åâûå ñëîâà.
2.1.2. Çàïèøèòå êàæäóþ âûäåëåííóþ ìûñëü, èñïîëüçóÿ çàïèñè
â ïîñëåäîâàòåëüíîì ïåðåâîäå.
2.1.3. Âîññòàíîâèòå òåêñò íà ðóññêîì ÿçûêå:
Europe des Quinze
Où s’arrête l’Europe? Quelles frontières pour l’Union européenne?
A l’heure des débats sur l’élargissement, ces questions se trouvent au
cœur des préoccupations de l’Union. Car au-delà d’un aspect géographique
et historique les frontières de l’Europe revêtent aussi une dimension
politique et stratégique. En effet, l’Europe, foyer de modernisation, se
veut la rencontre d’un espace et d’un projet démocratiqique.
Dans ses phases antérieures, l’élargissement n’avait pas d’abord été
pensé dans sa composante territoriale — ce n’était ni nécessaire ni possible;
il s’agissait d’un processus évolutif continu. S’il se transforme désormais
en processus auto-entretenu, de par son succès même et l’attraction qu’il
suscite, l’incertitude sur les frontières finales devient un facteur de
difficulté dès lors que l’architecture d’ensemble n’est pas, en parallèle,
esquissée. Comme l’indiquait le ministre des Affaires étrangères, Hubert
Védrine, «la question des limites institutionnelles et géographiques de
l’Union est donc posée et doit être clairement débattue».
La géographie et l’histoire sont-elles secourables pour penser les
frontières ultimes de l’Europe? La géographie classique ne l’est guère. La
référence à des limites naturelles ne tient pas dès lors que l’on constate,
vers l’est, la présence d’espaces ouverts, de «confins». La notion de
continent connote le continuum terrestre mais ce n’est pas un concept
très ferme pour l’historien ou le stratège et, au reste, la force du tropisme
américain et «atlantique» en Europe centrale l’illustre (Monde
doplomatique).
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     ÏÎËÈÒÈÊÀ ÔÐÀÍÖÈÈ È ÌÈÐÎÂÎÅ ÑÎÎÁÙÅÑÒÂÎ


2.1.1. Ñôîðìóëèðóéòå êðàòêî îñíîâíóþ ìûñëü êàæäîãî àáçàöà,
       âûäåëèòå â íèõ êëþ÷åâûå ñëîâà.
2.1.2. Çàïèøèòå êàæäóþ âûäåëåííóþ ìûñëü, èñïîëüçóÿ çàïèñè
       â ïîñëåäîâàòåëüíîì ïåðåâîäå.
2.1.3. Âîññòàíîâèòå òåêñò íà ðóññêîì ÿçûêå:
                           Europe des Quinze
       Où s’arrête l’Europe? Quelles frontières pour l’Union européenne?
A l’heure des débats sur l’élargissement, ces questions se trouvent au
cœur des préoccupations de l’Union. Car au-delà d’un aspect géographique
et historique les frontières de l’Europe revêtent aussi une dimension
politique et stratégique. En effet, l’Europe, foyer de modernisation, se
veut la rencontre d’un espace et d’un projet démocratiqique.
       Dans ses phases antérieures, l’élargissement n’avait pas d’abord été
pensé dans sa composante territoriale — ce n’était ni nécessaire ni possible;
il s’agissait d’un processus évolutif continu. S’il se transforme désormais
en processus auto-entretenu, de par son succès même et l’attraction qu’il
suscite, l’incertitude sur les frontières finales devient un facteur de
difficulté dès lors que l’architecture d’ensemble n’est pas, en parallèle,
esquissée. Comme l’indiquait le ministre des Affaires étrangères, Hubert
Védrine, «la question des limites institutionnelles et géographiques de
l’Union est donc posée et doit être clairement débattue».
       La géographie et l’histoire sont-elles secourables pour penser les
frontières ultimes de l’Europe? La géographie classique ne l’est guère. La
référence à des limites naturelles ne tient pas dès lors que l’on constate,
vers l’est, la présence d’espaces ouverts, de «confins». La notion de
continent connote le continuum terrestre mais ce n’est pas un concept
très ferme pour l’historien ou le stratège et, au reste, la force du tropisme
américain et «atlantique» en Europe centrale l’illustre (Monde
doplomatique).




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