Устный перевод в вузе. Часть I. Попова О.И. - 22 стр.

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social communautaire appelle des commentaires tranchés: considérée,
par les uns comme le parent pauvre de la construction européenne, toujours
subordonnée à l’économie, elle est vue avec méfiance, voire hostilité, par
d’autres qui estiment qu’il ne faut surtout pas créer des obligations sociales
supplémentaires à l’échelle européenne.
Aujourd’hui, l’Europe sociale, c’est près de soixante-dix directives
ou règlements dans les domaines de l’égalité de traitement entre les hommes
et les femmes, de l’amélioration des conditions de vie et de travail, de la
protection de la santé et de .sécurité sur le lieu de travail, de l’information
et de la consultation des travailleurs ; c’est un instrument financier, le
Fonds social européen; c’est enfin un domaine de l’action communautaire
dans lequel, aux côtés des mécanismes traditionnels de décision, s’est
développée l’intervention directe des acteurs sociaux dans l’élaboration
des dispositions sociales communautaires. Trois accords-cadres ont été
conclus sur le congé parental, le temps partiel et les contrats de travail à
durée déterminée, qui ont été traduits en directives du Conseil.
Le traité d’Amsterdam comporte avancées en matière sociale,
notamment un nouveau titre sur l’emploi; l’accord social de Maastricht,
qui était annexé au traité y est dorénavant incorporé et il est renforcé sur
plusieurs aspects ; un nouvel article permet de prendre — à l’unanimité
— les mesures nécessaires en vue de combattre les discriminations.
Le processus de mondialisation et le changement technologique
entraînent une inévitable adaptation des économies et du travail et appellent
des changements dans la conduite des politiques sociales. L’Europe sociale
est, elle aussi, entrée dans une phase de renouvellement rendue nécessaire
au regard des défis auxquels elle est auiourd’hui confrontée: la lutte contre
le chômage et pour le plein emploi retrouvé, même si le chômage est en
baisse dans tous les pays de l’Union ; le vieillissement démographique; la
globalisation, le changement technologique et l’organisation du travail;
l’exclusion sociale.
Enfin, le défi de la nouvelle économie — ou économie de l’innovation
et de la connaissance — mobilise aujourd’hui toutes les énergies dans
l’Union européenne. C’est le thème du sommet européen qui s’est tenu à
Lisbonne les 23 et 24 mars 2000: «Emploi, réforme économique et cohésion
sociale, pour une société de l’innovation et de la connaissance». C’est au
regard de ces enjeux que les conclusions de ce sommet proposent une
modernisation du modèle social européen.
social communautaire appelle des commentaires tranchés: considérée,
par les uns comme le parent pauvre de la construction européenne, toujours
subordonnée à l’économie, elle est vue avec méfiance, voire hostilité, par
d’autres qui estiment qu’il ne faut surtout pas créer des obligations sociales
supplémentaires à l’échelle européenne.
       Aujourd’hui, l’Europe sociale, c’est près de soixante-dix directives
ou règlements dans les domaines de l’égalité de traitement entre les hommes
et les femmes, de l’amélioration des conditions de vie et de travail, de la
protection de la santé et de .sécurité sur le lieu de travail, de l’information
et de la consultation des travailleurs ; c’est un instrument financier, le
Fonds social européen; c’est enfin un domaine de l’action communautaire
dans lequel, aux côtés des mécanismes traditionnels de décision, s’est
développée l’intervention directe des acteurs sociaux dans l’élaboration
des dispositions sociales communautaires. Trois accords-cadres ont été
conclus sur le congé parental, le temps partiel et les contrats de travail à
durée déterminée, qui ont été traduits en directives du Conseil.
       Le traité d’Amsterdam comporte avancées en matière sociale,
notamment un nouveau titre sur l’emploi; l’accord social de Maastricht,
qui était annexé au traité y est dorénavant incorporé et il est renforcé sur
plusieurs aspects ; un nouvel article permet de prendre — à l’unanimité
— les mesures nécessaires en vue de combattre les discriminations.
       Le processus de mondialisation et le changement technologique
entraînent une inévitable adaptation des économies et du travail et appellent
des changements dans la conduite des politiques sociales. L’Europe sociale
est, elle aussi, entrée dans une phase de renouvellement rendue nécessaire
au regard des défis auxquels elle est auiourd’hui confrontée: la lutte contre
le chômage et pour le plein emploi retrouvé, même si le chômage est en
baisse dans tous les pays de l’Union ; le vieillissement démographique; la
globalisation, le changement technologique et l’organisation du travail;
l’exclusion sociale.
       Enfin, le défi de la nouvelle économie — ou économie de l’innovation
et de la connaissance — mobilise aujourd’hui toutes les énergies dans
l’Union européenne. C’est le thème du sommet européen qui s’est tenu à
Lisbonne les 23 et 24 mars 2000: «Emploi, réforme économique et cohésion
sociale, pour une société de l’innovation et de la connaissance». C’est au
regard de ces enjeux que les conclusions de ce sommet proposent une
modernisation du modèle social européen.



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