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60, elles s’abstenaient plus que les hommes et soutenaient moins volontiers
qu’eux les candidats de gauche. Dans les années 70, on est passé la à la
phase de «décollage», qui a vu les femmes françaises participer aux
scrutins autant que leurs homologues masculins et qui a vu également
l’écart sur le votre de gauche diminuer sensiblement.
Les années 80 ont étécelles de l’autonomie. La participation électorale
des femmes ne faiblit pas, mais surtout, en 1986, pour la première fois,
elles votent à gauche autant que les hommes, trait rélièrement observable
dans les diverses élections et qui perdure dans les années 90. Par ailleurs,
fait notable, elles cèdent beaucoup moins que les hommes aux sirènes
des partis d’extrême droite. Par exemple, lors des élections législatives de
1997, 12 % d’entre elles seulement se prononcent en faveur des candidats
du Front national contre 18 % des hommes.
Cette évolution est très largement liée aux transformation survenues
dans leur statut social. Elles sont depuis 1971 plus nombreuses que les
hommes à l’université. Or on sait que l’élévations du niveau d’études
s’accompagne d’une montée de l’intérêt pour la politique. Elles qui ne
formaient en 1954 que 34,6 % de la population active en représentent
aujourd’hui 45 %. Or il est prouvé que l’exercice d’une activité
professionnelle favorise également l’intérêt pour la politique ainsi que les
choix de gauche.
Lors du premier tour de l’éléction présidentielle de 1995, 40 % des
femmes actives ont voté pour un candidat de gauche contre 28 % des
femmes au foyer. Ilfaut citer enfin la désaffection par rapport à la religion,
qui touche tout particulièrement les femmes. Or, on sait aussi que la
pratique religieuse s’ accompagne de comportements orientés à droite.
Son abandon facilite donc l’adoption de choix de gauche (Nouvel
Observateur).
1.4.1. Ïåðåâåäèòå óñòíî ñ ëèñòà, èñïîëüçóÿ ëåêñèêó ïðåäûäóùåãî
òåêñòà:
Òðóäíîñòè íà ïóòè ê èçáðàíèþ
Ïîëèòè÷åñêàÿ àâòîíîìèÿ ñëåäóåò çà àâòîíîìèåé ñîöèîêóëü-
òóðíîé. Òåì íå ìåíåå â òîì, ÷òî çàâèñèò íå îò ñàìèõ æåíùèí, à
îò ïîëèòè÷åñêèõ ïàðòèé, à èìåííî âîçìîæíîñòü áûòü èçáðàííîé
èëè âûäâèíóòîé íà ïåðâûé ïëàí â èçáèðàòåëüíûõ ñïèñêàõ, ïðî-
ãðåññ èäåò ãîðàçäî áîëåå ìåäëåííûìè òåìïàìè.
60, elles s’abstenaient plus que les hommes et soutenaient moins volontiers qu’eux les candidats de gauche. Dans les années 70, on est passé la à la phase de «décollage», qui a vu les femmes françaises participer aux scrutins autant que leurs homologues masculins et qui a vu également l’écart sur le votre de gauche diminuer sensiblement. Les années 80 ont étécelles de l’autonomie. La participation électorale des femmes ne faiblit pas, mais surtout, en 1986, pour la première fois, elles votent à gauche autant que les hommes, trait rélièrement observable dans les diverses élections et qui perdure dans les années 90. Par ailleurs, fait notable, elles cèdent beaucoup moins que les hommes aux sirènes des partis d’extrême droite. Par exemple, lors des élections législatives de 1997, 12 % d’entre elles seulement se prononcent en faveur des candidats du Front national contre 18 % des hommes. Cette évolution est très largement liée aux transformation survenues dans leur statut social. Elles sont depuis 1971 plus nombreuses que les hommes à l’université. Or on sait que l’élévations du niveau d’études s’accompagne d’une montée de l’intérêt pour la politique. Elles qui ne formaient en 1954 que 34,6 % de la population active en représentent aujourd’hui 45 %. Or il est prouvé que l’exercice d’une activité professionnelle favorise également l’intérêt pour la politique ainsi que les choix de gauche. Lors du premier tour de l’éléction présidentielle de 1995, 40 % des femmes actives ont voté pour un candidat de gauche contre 28 % des femmes au foyer. Ilfaut citer enfin la désaffection par rapport à la religion, qui touche tout particulièrement les femmes. Or, on sait aussi que la pratique religieuse s’ accompagne de comportements orientés à droite. Son abandon facilite donc l’adoption de choix de gauche (Nouvel Observateur). 1.4.1. Ïåðåâåäèòå óñòíî ñ ëèñòà, èñïîëüçóÿ ëåêñèêó ïðåäûäóùåãî òåêñòà: Òðóäíîñòè íà ïóòè ê èçáðàíèþ Ïîëèòè÷åñêàÿ àâòîíîìèÿ ñëåäóåò çà àâòîíîìèåé ñîöèîêóëü- òóðíîé. Òåì íå ìåíåå â òîì, ÷òî çàâèñèò íå îò ñàìèõ æåíùèí, à îò ïîëèòè÷åñêèõ ïàðòèé, à èìåííî âîçìîæíîñòü áûòü èçáðàííîé èëè âûäâèíóòîé íà ïåðâûé ïëàí â èçáèðàòåëüíûõ ñïèñêàõ, ïðî- ãðåññ èäåò ãîðàçäî áîëåå ìåäëåííûìè òåìïàìè. 8
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