Французский язык в сфере деловой коммуникации. Свиридонова В.П. - 60 стр.

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II
Crise et chômage
Le chômage est bien la manifestation première de la crise, en particulier
dans les années 80. Si la montée du chômage se retrouve dans tous les pays de
l’O.C.D.E. (avec 31 millions de chômeurs en 1986) sa dynamique et le niveau
atteint au milieu des années 80 sont cependant divers; on peut ainsi distinguer
d’une part les Etats-Unis, où le taux de chômage connaît de fortes amplitudes
(d’un minimum de 5,8 % en 1979 à un maximum de 9,5 % en 1982/83), le
Japon où il reste modéré bien qu’augmentant régulièrement (2,6 % en 1985)
et l’Europe qui, mis à part l’Autriche, la Norvège, la Suède et la Suisse où il
reste inférieur à 4 %, voit le chômage augmenter constamment avec deux
brutales accélérations en 1975/76 et 1980/82. La situation est particulièrement
préoccupante pour la C.E.E. où les perspectives, selon l’O.C.D.E., pour les
années ultérieures à 1985, ne laissent pas entrevoir un taux de chômage
inférieur à celui déjà atteint de 11,5 %; la France devrait se rapprocher de ce
taux en 1987/88 et l’I.N.S.E.E. prévoit même en 1986, un taux de chômage
de 14 % avec 3,4 millions de chômeurs pour 1991. La diversité de ces situations
montre bien la complexité des causes du chômage et leurs spécificités
nationales.
1. Pourquoi existe-il la diversité des situations du
chômage dans les pays?
2. Qu’est-ce que prouve cette diversité?
3. Comparez les Etats-Unis, le Japon et l’Europe du
point de vue de la dynamique du chômage.
4. Quelles mesures prévoit le traitement social du
chômage?
III
Le traitement social du chômage
Le traitement social du chômage recouvre un ensemble d’instruments
essentiellement passifs avec deux aspects principaux, la gestion des chômeurs
et la diminution de l’offre de travail: l’indemnisation du chômage est très
variable selon les pays et relève d’une logique d’assurance (droit à
l’indemnité en fonction du travail antérieur) et d’assistance (assurer un revenu
minimum).
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                                Crise et chômage
       Le chômage est bien la manifestation première de la crise, en particulier
dans les années 80. Si la montée du chômage se retrouve dans tous les pays de
l’O.C.D.E. (avec 31 millions de chômeurs en 1986) sa dynamique et le niveau
atteint au milieu des années 80 sont cependant divers; on peut ainsi distinguer
d’une part les Etats-Unis, où le taux de chômage connaît de fortes amplitudes
(d’un minimum de 5,8 % en 1979 à un maximum de 9,5 % en 1982/83), le
Japon où il reste modéré bien qu’augmentant régulièrement (2,6 % en 1985)
et l’Europe qui, mis à part l’Autriche, la Norvège, la Suède et la Suisse où il
reste inférieur à 4 %, voit le chômage augmenter constamment avec deux
brutales accélérations en 1975/76 et 1980/82. La situation est particulièrement
préoccupante pour la C.E.E. où les perspectives, selon l’O.C.D.E., pour les
années ultérieures à 1985, ne laissent pas entrevoir un taux de chômage
inférieur à celui déjà atteint de 11,5 %; la France devrait se rapprocher de ce
taux en 1987/88 et l’I.N.S.E.E. prévoit même en 1986, un taux de chômage
de 14 % avec 3,4 millions de chômeurs pour 1991. La diversité de ces situations
montre bien la complexité des causes du chômage et leurs spécificités
nationales.
                      1. Pourquoi existe-il la diversité des situations du
                         chômage dans les pays?
                      2. Qu’est-ce que prouve cette diversité?
                      3. Comparez les Etats-Unis, le Japon et l’Europe du
                         point de vue de la dynamique du chômage.
                      4. Quelles mesures prévoit le traitement social du
                         chômage?

                                      III
                      Le traitement social du chômage
       Le traitement social du chômage recouvre un ensemble d’instruments
essentiellement passifs avec deux aspects principaux, la gestion des chômeurs
et la diminution de l’offre de travail: l’indemnisation du chômage est très
variable selon les pays et relève d’une logique d’assurance (droit à
l’indemnité en fonction du travail antérieur) et d’assistance (assurer un revenu
minimum).




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