La cuisine. Уварова В.И. - 20 стр.

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AUTOCONTRÔLE
19. Traduisez en français:
а) Сметана, сыр, масло, говядина, телятина, свинина, колбаса,
щука, форель, треска, арбуз, слива, персик, дыня, груша, баклажан,
огурец, шпинат, цветная капуста, тыква, укроп, устрица.
б) Кролик с горчицей, запечённая рыба, рыбный суп, луковый
суп, лапки лягушек, курица с лимоном, эскалоп в панировочных
сухарях, салат с тунцом, сырный салат, яблочный пирог, яичница.
с) У меня аллергия на лимоны и апельсины. Мясо было
несъедобным, рис отвратительным, вино было невозможно пить, но
десерт был великолепным. На обед я ел салат из овощей и свинину с
черносливом. Моя сестра на диете: она ест протёртые овощи,
зелёный салат, фрукты, отварную рыбу и постное мясо. Я люблю
хорошую кухню. На мой взгляд, гурманство это не самый
большой грех.
LECTURE DOCUMENTAIRE
1. Lisez le texte qui suit, traduisez-le.
Tous les huit à dix jours, la maîtresse de maison
se mettait donc en boulange...
Dès les premières lueurs du jour, la maîtresse se plongeait dans sa
maie-pétrin*, les manches retroussées jusqu'aux coudes. Elle y versait
une corbeillée de farine, trois cuillerées de gros sel et le levain détrempé,
le tout arrosé d'une chopinée d'eau tiède. Elle ajoutait parfois une pincée
de sucre ou une larme de miel. Puis elle pétrissait jusqu'à ce que la pâte
obtenue devienne parfaitement homogène. Elle reversait tantôt de l'eau
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pour la ramollir, tantôt de la farine pour la raffermir. Le pétrissage récla-
mait un bon quart d'heure d' efforts qui brisait les reins et sciait les bras.
Quand la pâte prenait enfin la consistance souhaitée, la mère la
roulait en boules régulières et en remplissait les bannetons, qui sont des
corbillons* garnis de grosse toile de jute. Elle grattait les parois de la
maie à la raclette, autant par souci de netteté que pour n'en rien laisser
perdre. Elle recouvrait ensuite les paniers d'un linge propre et les fourrait
sans attendre dans le lit encore chaud de la nuit, au creux des édredons,
afin que la pâte lève plus vite. C'est dire que ce jour-là ne se gâchait pas
en grasse matinée!
Sitôt le repas du midi desservi, la mère se remettait en besogne.
Elle allumait le four du "cafourniau" (fournil) avec de la "guernipie" (ai-
guilles et pommes de pin ramassées en Sologne), des javelles*, des bour-
rées et de la charbonnette. Le four chauffait jusqu'à ce que les briques de
sa voûte en deviennent blanches. (...)
Une fois le four chauffé à blanc, la mère empoignait son rouable*
et jetait les braises dans un recoin de l'âtre; elle les récupérereait plus tard
pour le lessive. Elle écartait les dernières cendres à la "couette" (écouvil-
lon*) et enfournait enfin à l'aide d'une large pelle de bois à long manche.
Elle posait cette pelle en équilibre, le bout du plat sur le bord du
four et l'extrémité du manche sur un dossier de chaise. Elle découvrait les
bannetons et les démoulait sur la pelle. D'un geste sec et précis, elle dé-
collait les boules de pâte gonflée, qui glissaient sur la dalle brûlante pour
se loger à l'endroit désiré. La porte de tôle, taillée en demi-lune, se refer-
mait aussitôt sur l'haleine étouffante du four. La cuisson durait une cou-
ple d'heures. La pire des catastrophes était de laisser "grâler" sa fournée.
Le pain défourné, la mère profitait du four encore chaud pour y
cuire les galettes, les terrines, les pâtés au potiron, les jattées de poires de
cailloux baignant dans le vin, et les "ramponneaux" (pommes enrobées
de pâte), alléchantes gourmandises que guignaient les loupiots.
Le pain obtenu, je le maintiens, dégageait une autre odeur que
celle des bâtards qu'on peut acheter aujourd'hui dans la plupart des bou-
langeries. Il rassissait moins vite mais, en revanche, il avait une fâcheuse
tendance à moisir. Les miches étaient rangées sur des planches, dans le
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                                                                                mait un bon quart d'heure d' efforts qui brisait les reins et sciait les bras.
19. Traduisez en français:                                                              Quand la pâte prenait enfin la consistance souhaitée, la mère la
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     а) Сметана, сыр, масло, говядина, телятина, свинина, колбаса,              corbillons* garnis de grosse toile de jute. Elle grattait les parois de la
щука, форель, треска, арбуз, слива, персик, дыня, груша, баклажан,              maie à la raclette, autant par souci de netteté que pour n'en rien laisser
огурец, шпинат, цветная капуста, тыква, укроп, устрица.                         perdre. Elle recouvrait ensuite les paniers d'un linge propre et les fourrait
                                                                                sans attendre dans le lit encore chaud de la nuit, au creux des édredons,
      б) Кролик с горчицей, запечённая рыба, рыбный суп, луковый                afin que la pâte lève plus vite. C'est dire que ce jour-là ne se gâchait pas
суп, лапки лягушек, курица с лимоном, эскалоп в панировочных                    en grasse matinée!
сухарях, салат с тунцом, сырный салат, яблочный пирог, яичница.                         Sitôt le repas du midi desservi, la mère se remettait en besogne.
                                                                                Elle allumait le four du "cafourniau" (fournil) avec de la "guernipie" (ai-
      с) У меня аллергия на лимоны и апельсины. Мясо было                       guilles et pommes de pin ramassées en Sologne), des javelles*, des bour-
несъедобным, рис отвратительным, вино было невозможно пить, но                  rées et de la charbonnette. Le four chauffait jusqu'à ce que les briques de
десерт был великолепным. На обед я ел салат из овощей и свинину с               sa voûte en deviennent blanches. (...)
черносливом. Моя сестра на диете: она ест протёртые овощи,                              Une fois le four chauffé à blanc, la mère empoignait son rouable*
зелёный салат, фрукты, отварную рыбу и постное мясо. Я люблю                    et jetait les braises dans un recoin de l'âtre; elle les récupérereait plus tard
хорошую кухню. На мой взгляд, гурманство – это не самый                         pour le lessive. Elle écartait les dernières cendres à la "couette" (écouvil-
большой грех.                                                                   lon*) et enfournait enfin à l'aide d'une large pelle de bois à long manche.
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                     LECTURE DOCUMENTAIRE                                       bannetons et les démoulait sur la pelle. D'un geste sec et précis, elle dé-
                                                                                collait les boules de pâte gonflée, qui glissaient sur la dalle brûlante pour
1. Lisez le texte qui suit, traduisez-le.                                       se loger à l'endroit désiré. La porte de tôle, taillée en demi-lune, se refer-
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     Tous les huit à dix jours, la maîtresse de maison                          ple d'heures. La pire des catastrophes était de laisser "grâler" sa fournée.
                  se mettait donc en boulange...                                        Le pain défourné, la mère profitait du four encore chaud pour y
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       Dès les premières lueurs du jour, la maîtresse se plongeait dans sa      cailloux baignant dans le vin, et les "ramponneaux" (pommes enrobées
maie-pétrin*, les manches retroussées jusqu'aux coudes. Elle y versait          de pâte), alléchantes gourmandises que guignaient les loupiots.
une corbeillée de farine, trois cuillerées de gros sel et le levain détrempé,           Le pain obtenu, je le maintiens, dégageait une autre odeur que
le tout arrosé d'une chopinée d'eau tiède. Elle ajoutait parfois une pincée     celle des bâtards qu'on peut acheter aujourd'hui dans la plupart des bou-
de sucre ou une larme de miel. Puis elle pétrissait jusqu'à ce que la pâte      langeries. Il rassissait moins vite mais, en revanche, il avait une fâcheuse
obtenue devienne parfaitement homogène. Elle reversait tantôt de l'eau          tendance à moisir. Les miches étaient rangées sur des planches, dans le