Практический курс перевода. Белая Е.Н. - 35 стр.

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était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l’ennui,
araignée silencieuse, filait sa toile dans l’ombre à tous les coins de son
cœur. (Flaubert) 14. Elle apparut presque aussitôt. En toilette rose, des
pieds à la tête, chapeau rose, ombrelle rose et visage rose, elle avait
l’air d’une aurore, et elle descendait le raidillon de l’hôtel, pour éviter
le détour du chemin, avec un sautillement d’oiseau qui va de pierre en
pierre, sans ouvrir les ailes. (Maupassant) 15. C’est sourd, continu,
agaçant à la fin, et il semble vraiment que tous ces babils, invisibles et
remuants comme des souris, s’occupent à grignoter du silence. (Renard)
16. En approchant de l’île Saint-Honorat, nous passons auprès d’un
rocher nu, rouge, hérissé comme un porc-épic, tellement rugueux,
armé de dents, de pointes et de griffes qu’on peut à peine marcher des-
sus; il faut poser le pied dans les creux, entre ses défenses et avancer
avec précaution: on le nomme Saint-Ferréol. (Maupassant) 17. Nos
espérances sont comme les flots de la mer: quand ils se retirent, ils
laissent à nu un tas de choses nauséabondes. (Renard) 18. Camille Pi-
errotte, matinale comme une abeille, est en train d’arroser son rosier
rouge sur la cheminée du salon. (Daudet)
Упражнение 8
Переведите следующие предложения, обращая внима-
ние на языковые метафоры.
1. La lumière plaquait son vernis sur les façades roses et grises
piquées de flammes brèves de géraniums et de capucines qui fleuris-
saient à des balcons. (Gamarra) 2. La voiture ronflait gentiment. (Trio-
let) 3. Après des orages, Paris s’éveillait au soleil. (Gamarra) 4. Tan-
dis que le destin souriait ainsi à Bénézet, tout au contraire, allait mal
pour l’infortuné Damase. (Arène) 5. La lune s’était levée; elle baignait
l’horizon de sa lumière placide. (Maupassant) 6. Les haleines de
l’automne commencent à courir sur les pentes. (Gamarra) 7. La grande
lune, bien grasse, bien nourrie, jetait sur le paysage un immense drap
blanc, un suaire… (Triolet) 8. Le soleil coule sur le toit, touche la cour
et avance vers le cerisier à l’éntrée du jardin. (Gamarra) 9. La rivière
éclatait de lumière ; une buée s’en élevait, pompée par le soleil, et l’on
éprouvait une quiétude douce, un rafraîchissement bienfaisant à res-
pirer enfin un air plus pur qui n’avait point balayé la fumée noire des
usines ou les miasmes des dépotoirs. (Maupassant) 10. A ce moment,
la portière s’ouvrit. Une bouffée d’air frais entra, apportant sur ses
ailes, dans le parfum des orangers fleuris, un tout petit monsieur en
redingote noisette… (Daudet) 11. De loin en loin, poussaient dans le
sol stérile de longues cheminées de fabrique, seule végétation de ces
champs putrides où la bise du printemps promenait un parfum de pétrole
et de schiste mêlé à une autre odeur moins agréable encore. (Maupas-
sant) 12. C’était il y a dix ou douze ans chez Gustave Flaubert, rue
Murillo. Des petites pièces habillées d’algérienne, ouvertes sur le parc
Monceau, le jardin aristocratique et correct qui tendait aux fenêtres des
stores de verdure. (Daudet) 13. Ainsi songe la femme en pelant des
pommes de terre. Le couteau s’endort parfois dans sa main. (Gamarra)
14. Le temps était couvert; pas une étoile ne montrait le bout de son
nez, et de rares bouffées de vent traversaient de temps en temps, et
comme avec peine, l’air chaud et lourd. (Mérimée) 15. Le soleil est gai
dans l’air bleu, il ne chauffe guère, mais il est gai. (Maupassant)
16. Les feuilles s’envolent par bandes, reviennent aussitôt, peureuses,
apprivoisées, et tâchent de se raccrocher. Celles de l’acacia, fines,
soupirent; celles du bouleau écorché se plaignent; celles du marronnier
sifflent, et les aristoloches grimpantes clapotent en se poursuivant sur
le mur. Plus bas, les pommiers trapus secouent leurs pommes, frappant
le sol de coups sourds. Plus bas, les groseilliers saignent des gouttes
rouges, et les cassis des gouttes d’encre. Et plus bas, les choux ivres
agitent leurs oreilles d’âne et les oignons montés se cognent entre eux,
cassent leurs boules gonflées de graines. (Renard)
Упражнение 9
Переведите отрывки из романа Ги де Мопассана
«Жизнь». Пейзажы чрезвычайно богаты и разнообразны. Ав-
тор использует метафоры и сравнения для усиления нагляд-
ности и выразительности
описаний. Передайте в своем пере-
воде выразительные средства, которыми пользуется автор.
1. Le soleil, plus bas, semblait saigner; et une large traînée lu-
mineuse, une route éblouissante courait sur l’eau depuis la limite de
l’Océan jusqu’au sillage de la barque. Les derniers souffles de vent
tombèrent; toute ride s’aplanit; et la voile immobile était rouge. Une
accalmie illimitée semblait engourdir l’espace, faire le silence autour
de cette rencontre d’éléments; tandis que, cambrant sous le ciel son
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était froide comme un grenier dont la lucarne est au nord, et l’ennui,        la portière s’ouvrit. Une bouffée d’air frais entra, apportant sur ses
araignée silencieuse, filait sa toile dans l’ombre à tous les coins de son    ailes, dans le parfum des orangers fleuris, un tout petit monsieur en
cœur. (Flaubert) 14. Elle apparut presque aussitôt. En toilette rose, des     redingote noisette… (Daudet) 11. De loin en loin, poussaient dans le
pieds à la tête, chapeau rose, ombrelle rose et visage rose, elle avait       sol stérile de longues cheminées de fabrique, seule végétation de ces
l’air d’une aurore, et elle descendait le raidillon de l’hôtel, pour éviter   champs putrides où la bise du printemps promenait un parfum de pétrole
le détour du chemin, avec un sautillement d’oiseau qui va de pierre en        et de schiste mêlé à une autre odeur moins agréable encore. (Maupas-
pierre, sans ouvrir les ailes. (Maupassant) 15. C’est sourd, continu,         sant) 12. C’était il y a dix ou douze ans chez Gustave Flaubert, rue
agaçant à la fin, et il semble vraiment que tous ces babils, invisibles et    Murillo. Des petites pièces habillées d’algérienne, ouvertes sur le parc
remuants comme des souris, s’occupent à grignoter du silence. (Renard)        Monceau, le jardin aristocratique et correct qui tendait aux fenêtres des
16. En approchant de l’île Saint-Honorat, nous passons auprès d’un            stores de verdure. (Daudet) 13. Ainsi songe la femme en pelant des
rocher nu, rouge, hérissé comme un porc-épic, tellement rugueux,              pommes de terre. Le couteau s’endort parfois dans sa main. (Gamarra)
armé de dents, de pointes et de griffes qu’on peut à peine marcher des-       14. Le temps était couvert; pas une étoile ne montrait le bout de son
sus; il faut poser le pied dans les creux, entre ses défenses et avancer      nez, et de rares bouffées de vent traversaient de temps en temps, et
avec précaution: on le nomme Saint-Ferréol. (Maupassant) 17. Nos              comme avec peine, l’air chaud et lourd. (Mérimée) 15. Le soleil est gai
espérances sont comme les flots de la mer: quand ils se retirent, ils         dans l’air bleu, il ne chauffe guère, mais il est gai. (Maupassant)
laissent à nu un tas de choses nauséabondes. (Renard) 18. Camille Pi-         16. Les feuilles s’envolent par bandes, reviennent aussitôt, peureuses,
errotte, matinale comme une abeille, est en train d’arroser son rosier        apprivoisées, et tâchent de se raccrocher. Celles de l’acacia, fines,
rouge sur la cheminée du salon. (Daudet)                                      soupirent; celles du bouleau écorché se plaignent; celles du marronnier
                                                                              sifflent, et les aristoloches grimpantes clapotent en se poursuivant sur
     Упражнение 8                                                             le mur. Plus bas, les pommiers trapus secouent leurs pommes, frappant
     Переведите следующие предложения, обращая внима-                         le sol de coups sourds. Plus bas, les groseilliers saignent des gouttes
ние на языковые метафоры.                                                     rouges, et les cassis des gouttes d’encre. Et plus bas, les choux ivres
                                                                              agitent leurs oreilles d’âne et les oignons montés se cognent entre eux,
        1. La lumière plaquait son vernis sur les façades roses et grises
                                                                              cassent leurs boules gonflées de graines. (Renard)
piquées de flammes brèves de géraniums et de capucines qui fleuris-
saient à des balcons. (Gamarra) 2. La voiture ronflait gentiment. (Trio-
                                                                                    Упражнение 9
let) 3. Après des orages, Paris s’éveillait au soleil. (Gamarra) 4. Tan-
                                                                                    Переведите отрывки из романа Ги де Мопассана
dis que le destin souriait ainsi à Bénézet, tout au contraire, allait mal
                                                                              «Жизнь». Пейзажы чрезвычайно богаты и разнообразны. Ав-
pour l’infortuné Damase. (Arène) 5. La lune s’était levée; elle baignait
                                                                              тор использует метафоры и сравнения для усиления нагляд-
l’horizon de sa lumière placide. (Maupassant) 6. Les haleines de
                                                                              ности и выразительности описаний. Передайте в своем пере-
l’automne commencent à courir sur les pentes. (Gamarra) 7. La grande
                                                                              воде выразительные средства, которыми пользуется автор.
lune, bien grasse, bien nourrie, jetait sur le paysage un immense drap
blanc, un suaire… (Triolet) 8. Le soleil coule sur le toit, touche la cour          1. Le soleil, plus bas, semblait saigner; et une large traînée lu-
et avance vers le cerisier à l’éntrée du jardin. (Gamarra) 9. La rivière      mineuse, une route éblouissante courait sur l’eau depuis la limite de
éclatait de lumière ; une buée s’en élevait, pompée par le soleil, et l’on    l’Océan jusqu’au sillage de la barque. Les derniers souffles de vent
éprouvait une quiétude douce, un rafraîchissement bienfaisant à res-          tombèrent; toute ride s’aplanit; et la voile immobile était rouge. Une
pirer enfin un air plus pur qui n’avait point balayé la fumée noire des       accalmie illimitée semblait engourdir l’espace, faire le silence autour
usines ou les miasmes des dépotoirs. (Maupassant) 10. A ce moment,            de cette rencontre d’éléments; tandis que, cambrant sous le ciel son
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