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dans certaines terminologies, et de l'autre, dans le langage parlé familier où il sert à fabriquer
des mots plaisants comme applaudimètre de applaudi[ssements] et mètre, copocléphile de
co[lleclionneur], de po[rte]-clé et phile, gastronomade de gastro[nome] et nomade.
L'abréviation. Le français parlé qui de tout temps a répugné aux mots trop longs
continue à les abréger, surtout lorsque l'aspect en révèle l'origine savante. Cette tendance à
l'abréviation s'est considérablement accrue depuis la fin du XIX
e
.
Le redoublement et la déformation des mots. Tout comme l'abréviation le
redoublement et la déformation mènent avant tout à l'apparition de variantes de mots déjà
existants et non point à la création de nouvelles unités lexicales. Les unités formées par
redoublement (l'élément redoublé peut être une syllabe et même un son) reçoivent généralement
des nuances mélioratives et familières. Tels sont, entre autres, fifils pour «fils », pépère ou pépé
pour « grand-père », mémère ou mémé - « grand-mère », tata, tati(e) - « tante », tonton -
«oncle », nounou - « nourrice »; pour « fille » on dira fifille qui peut pourtant prendre aussi une
nuance ironique (la fifille à papa).
L'onomatopée. Par l'onomatopée, signifiant proprement « formation de mots », on appelle
à présent la création de mots qui par leur aspect phonique sont des imitations plus ou moins
proches, toujours conventionnelles, des cris d'animaux ou des bruits différents, par exemple :
cricri, crincrin, coucou, miaou, coquerico, ronron, glouglou, froufrou.
Ce procédé de formation offre une particularité par le fait qu'il s'appuie sur une motivation
naturelle ou phonique qui s'oppose à la motivation intralinguistique caractéristique de tous les
autres procédés de formation.
L'onomatopée est d'une productivité restreinte, ce qui s'explique en particulier par le caractère
relativement réduit des sons perceptibles par l'oreille humaine. Signalons pourtant les créations
récentes : bang [bâg] - « bruit produit par un avion supersonique », glop [glop] - « bruit
ressemblant à un cœur qui bat », yé-yé - formé par imitation du refrain d'une chanson
américaine (de « yeah . . . yeah », altération de « yes »), blabla-(bla) employé familièrement
pour «bavardage, verbiage sans intérêt », boum - « bruit sonore de ce qui tombe ou explose,
baraboum ! imitant un bruit de chute, bim ! et bing ! [bin] qui évoquent un coup.
LA FORMATION DES LOCUTIONS PHRASÉOLOGIQUES
Notions préalables. Les locutions phraséologiques sont des unités lexicales qui par leur
fonctionnement se rapprochent souvent des mots ce qui permet d'envisager leur création à côté de
la formation des mots.
Le premier examen approfondi de la phraséologie française a été entrepris par le
linguiste suisse Charles Bally. A. Sechehaye, J. Marouzeau soulèvent aussi certaines questions
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