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différentes. Pour certains linguistes les vocables sont synonymes à condition d'avoir une valeur
sémantique identique. Ceux-ci étant réduits au minimum, ces linguistes en arrivent à nier
l'existence même de la synonymie. M. Bréal [51] affirme que la synonymie est un
phénomène précaire et provisoire, de courte durée qui se détruit infailliblement du fait que les
mots-synonymes sont sujets à l'évolution sémantique et acquièrent, par conséquent, des
acceptions distinctes.
LES ANTONYMES
Généralités. Les antonymes sont des vocables à sens opposé qui expriment des notions
contraires. Les contraires forment toujours une sorte d'unité; les choses qui n'ont rien de
commun entre elles ne peuvent pas être contraires; par exemple: pierre et livre, lampe et pain,
etc. qui expriment des notions incompatibles, ne sont pas des antonymes, mais des mots à
différents contenus sémantiques. Par contre, bon et mauvais, toujours et jamais, force et
faiblesse sont des antonymes car ils expriment des notions contraires, le contraire étant
l'opposition entre deux choses homogènes. L'antonymie est un phénomène psycholinguistique;
les oppositions antonymiques ne reflètent pas nécessairement les oppositions réelles entre les
choses, mais les oppositions qui constituent des images que nous formons du monde réel. Par
exemple, le blanc et le noir sont perçus par notre esprit comme des contraires, tandis que le
rouge et le violet ne les sont pas, quoique du point de vue scientifique ils représentent bien les
points opposés du spectre (pinfra-rouge et ultra-violet). Grâce à cette particularité des
oppositions psycholinguistiques apparaît le phénomène de l'antonymie occasionnelle.
LES HOMONYMES
L'origine de l'homonymie. L'apparition des homonymes dans une langue est avant tout le
résultat de différents phénomènes linguistiques qui s'opèrent dans la langue au cours de son
développement. On pourrait indiquer quatre sources principales des homonymes en français.
1. L'homonymie peut être une conséquence du développement phonétique des mots qui
primitivement avaient une forme différente. Dans un grand nombre de cas c'est précisément
ce processus qui a donné naissance à des homonymes: pain (m) < lat. panis - pin (m) < lat.
pinus - peint < lat. pi(n)ctum ; foi (f) < lat. fides - fois (f) < lat. vices - voie (m) < lat. fwatum;
pore (m) < lat. parus - porc (m) < lat. porcus - port (m) < lat. portas.
2. L'emprunt occupe aussi une certaine place dans la formation des homonymes. Il arrive qu'un
mot emprunté à une langue étrangère ait la même forme phonique qu'un mot déjà existant dans la
langue. Il est à noter que les mots étrangers, surtout empruntés à une langue de la même famille,
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